Bonjour lecteurs du Roman la "Veuve Noire" merci à vous pour votre soutien. Découvrez une facette cachée du garçon au sourire ravageur. 😘😘😘
Isaline se retourna à nouveau. Joan la retenait fermement, ses yeux étaient comme soudés aux siens et au fond d'elle brillait une lueur troublante. Sans la lâcher, il la rapprocha dangereusement de lui. Son visage n'était qu'à quelques centimètres du sien. C'était elle qui à présent était contre le mur. Des sensations étranges parcouru la petite Isaline. Son corps, son être était en ébullition. On aurait dit que son corps réclamait, attendait quelques choses dont elle-même n'avait pas conscience. Joan murmura :
- C'est ton mec !?
La question mit quelques seconde à prendre sens pour elle tellement elle avait été emporté par la magie du moment.
- Quoi !?
- Le mec élancé qui te parlait tout à l'heure c'est ton mec !? Son visage était toujours aussi près du sien mais la magie était interrompue. Elle avait cru un instant que quelques choses allait se passer et lui, il lui sortait ça !? Décidément ce garçon était une intrigue. Pour lui poser une question aussi idiote avait-il besoin de mettre tous ses sens en émoi !?
- Melky !? Mon mec !? Non mais je rêve. Comment il peut être mon mec ? Je déteste ce garçon. Et pour ton information je n'ai pas de mec, je n'en ai jamais eu. Les garçons ne m’intéressent pas de toute façon. Les études d'abord.
- On peut avoir un mec et étudier tu sais... Ça ne change pas grand chose, il suffit qu'il soit sur la même longueur d'ondes que toi et qu'il fasse passer tes intérêts avant les siens. C'est ça qui prouvera qu'il t'aime vraiment.
- Si tu le dis. Je dois y aller. Tu veux bien me rendre mon bras !?
Il eut un petit sourire. Au lieu de la lâché il la plaqua davantage contre le mur. Cette fois ci ces lèvres se posaient sur le front d' Isaline. C'était si soudain que la jeune fille sursauta. Ce n'est qu'après cela qu'il la lâcha...
Jettent son sac sur son épaule gauche il glissa sa main droite dans sa poche droite et s'en alla de sa démarche féline la laissant seule et brûlante. Lorsqu'elle fût sortie de sa torpeur Isaline essaya de se raisonner. De refouler toute les émotions qui la troublaient. Ce n'était qu'un baiser sur son front. Cela ne devait avoir aucun sens. Mais vu tout ce qui s'était passé ... Mais que s'était-il passé en fait !? Il l'avait plaqué au mur pour lui poser une question idiote, et lui avait donné un baiser sur le front sans aucune raison. Qu'est-ce que tout cela signifiait ? Isaline n'en savait rien.
L'après-midi elle n'avait pas toujours de réponse à cette question. Même Nélie n'avait pas une réponse fiable. En effet lorsqu’ Isaline était revenue pour le cours de l'après-midi Nélie était déjà là. Elle avait eu droit à un interrogatoire digne d'un procès et avait fini par raconter toute la scène avec Joan sans en oublié un détail. Nélie lui avait alors dit que tout indiquait qu'elle lui plaisait sauf le baiser sur le front.
- Mon grand frère me fait des baisers sur le front avait-elle dit. Peut-être qu'il te voit comme une sœur ? Quant à Joan il se comportait comme si cette conversation n'avait jamais eu lieu ce qui troublait davantage la jeune fille. À la sortie des classes ce soir-là, Nélie lui demanda
- Alors le nouveau à toi il te plaît !?
- À quoi bon mentir lui répondit Isaline. Il me plaît bien je crois et il m'intrigue aussi.
Toute la soirée elle pensa à Joan et à tout ce qu'il suscitait en elle. Le lendemain matin elle se rendit aux cours et comme à son habitude elle était à l'école de bonne heure. Ce matin-là pourtant tous ne se passa pas comme d'habitude. Isaline était en salle depuis cinq minutes environ lorsqu'un autre élève entra.
Levant les yeux elle croisa ceux de Melky au fond des qu'elles brillaient une lueur mauvaise. Un sourire moqueur était accroché à ses lèvres ce qui ne présageait rien de bon. Isaline sentait la peur la gagner peu à peu. Il était 6h 25 et à part le gardien de l'école qui se trouvait au portail de l'école il n'y avait personne.
- Tiens donc ! La petite fleur est toute seule !? Il rit et ajouta À qui vas-tu me signaler si là tout de suite je te faisais quelque chose? Houn ? À qui dit moi!?
La peur avait fait place à la terreur dans le cœur d'Isaline. Ce cinglé se rapprochait d'elle et il fallait qu'elle trouve un moyen de quitter la salle sur le champ. D'un bond elle saura sur un banc et essaya de sortir sur le balcon grâce à l'ouverture destinée aux fenêtres qui n'avait jamais été mises. Mais c'était sans compter sur la rapidité de Melky. Très vite elle se retrouva prisonnière de ses bras. Malgré la peur et le faite qu'il la bâillonnait d'une main elle se mit à se débattre du mieux qu'elle pouvait. Il rit et murmura à son oreille :
- une si petite chose… Quand je veux une chose je la prends. Qui m'empêchera de te faire ce que je veux maintenant ?
Isaline était tétanisée par la peur. Dieu ! Elle aurait dû prendre au sérieux ses impressions sur ce garçon. Mais comment aurait-elle pu imaginer que les choses iraient si loin ? Elle sentit ses mains se glisser sous son uniforme et se poser sur son corps. Elle se débattait de plus belle. Non non non ! Criait-elle intérieurement. Elle commençait à perdre espoir lorsqu'elle entendit un sac tomber à terre et qu'elle vit une lueur se ruer sur son bourreau. Tout se passa très vite, lorsqu'elle fut en mesure de comprendre la scène qu'elle vit l'horrifia. Joan avait un caniche tout près de la trachée de Melky. D'un bond elle se mit debout et murmura :
- Joan qu'est-ce que tu fais !? Il se tourna vers elle avec une lenteur infinie. Une colère sourde devait l'animer car ses beaux yeux jetaient des éclairs. Les veines de son visage ressortaient. Il était défiguré par la colère. En le regardant droit dans les yeux et sans bouger d'un pouce il lui dit la rage dans la voix:
- De quel droit osait-il te toucher!? Tu es à moi. À moi seul. Puis se tournant vers Melky il lui dit:
- Mieux vaut pour toi que tu ne restes pas ici aujourd'hui j'ai eu du mal à intégrer cette école c'est seulement pour ça que tu t'en sors si bien. Mais que ce soit clair si je te vois poser sur elle ne serait-ce qu'un regard je t'arrache les yeux sans une once d'hésitation tu peux en être certain. Ensuite il se releva donna un coup de pied dans la masse que formait Melky et sorti de la salle. Ce dernier fini par se relever au bout de quelques minutes prit son sac et sortit de la salle en titubant. Isaline eu le temps de l'entendre marmonner : " ce mec est cinglé. Qui vient en cours avec un couteau en poche ? Il me le payera. Merde je suis cassé. "
Isaline était sonnée. En quelques minutes elle était passée par une batterie d'émotions la peur, la frayeur, le désespoir, le soulagement, le choque puis la frayeur à nouveau. Au bout d'un moment elle décida qu'elle devait informer l'administration de ce que Melky avait essayé de lui faire. Cela faisait environ une trentaine de minutes que les deux garçons s’étaient battus et la sirène qui annonçait les cours de 7h avait sonné depuis 10 minutes environ. Le préfet devait être là. Elle sorti de la classe et tomba sur lui. En croisant son regard elle souvint de sa déclaration : « Tu es à moi. À moi seul. »Et n'oubliez pas ! Vos votes et commentaires sont vivement attendus !!
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La Veuve Noire
Ficción GeneralSouvent l'on ne comprends pas comment une femme en arrive à devenir manipulatrice et sans coeur. Souvent l'on se dit elle est née sadique ! Hé bien ! Détrompez-vous ! J'étais la plus douce des jeunes filles, j'avais un coeur bon et remplie,de gén...