Chapitre 12

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Je m'accorde le droit de commencer à m'endormir. Soudainement mon téléphone émet un son, ce qui est inhabituel car il y a qu'un seul numéro disponible est c'est celui de Laureen. J'ouvre alors les yeux et vais voir la source de ce bruit. Je tends le bras et attrape mon téléphone rester dans mon manteau.

Un seul message d'un numéro inconnu :

« Je ne sais pas qui tu es, tu ne sais pas qui je suis mais sache que aujourd'hui je suis détruit. »

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Vous comprendrez que ce message m'a paru particulièrement suspect. Et comme vous vous en doutez j'ai réfléchis, j'ai pensé à cette personne de l'autre coté du téléphone, et je me suis demandée si elle voulait absolument une réponse. 

Malheureusement pour elle je n'ai pas répondu. Pas parce que je n'en avais pas envie, mais je ne savais juste pas quoi dire a ce mystérieux inconnu. Malgré tout, ses mots m'ont quand même atteint. En fait je suis déçu j'aurais aimé pouvoir l'aidé, mais comment aidé quelqu'un lorsque vous même, vous vous sentez détruit. Oui, c'est compliqué.

« Mademoiselle Parker? Pourriez vous faire l'effort de suivre mon cours ou bien de prendre la porte. A vous de décider, mais faites vite. »

Surprise je me réveille de mes réflexions et porte mon regard sur mon prof de français, qui n'a pas l'air d'apprécier mon manque d'intérêt pour son cours. D'ailleurs, la classe a les yeux rivés sur moi attendant sûrement une réponse.

Désolé de décevoir votre spectacle de la journée mais je n'ai pas l'intention de répondre.

Je le regarde alors, range mes affaires et m'en vais. Je n'ai rien à lui dire. Il sait que je ne parle pas, le directeur m'a dit qu'il avait informé tout son petit personnel, et il m'oblige quand même à le faire. De toute façon je n'aime pas le français.

On n'est que jeudi et je commence déjà à me faire remarquer par mon « problème », en fait tout le monde à décider de me faire chier en ce moment. Pardonnez mon langage cru.

Je sors à l'extérieur et respire l'air frais. Il me reste plus qu'environ 1/2 heure avant que la cloche sonne l'heure du déjeuner. Je me pose donc sur un banc dans le parc du lycée et observe les alentours. Comme vous commencez à me connaitre je vous dis même pas ce que je suis en train de faire, vous le savez.

Un vibrement me tire de mes pensées, encore, ça devient de plus en plus énervant. Je prends mon téléphone de ma poche regarde la personne qui m'envoie un message. C'est avec beaucoup de suspens que je vous annonce que c'est simplement...

Laureen qui me dit que ce soir elle a une réunion pour une association à laquelle elle est engagée ou je ne sais trop quoi...

La cloche sonne et je me rends donc au self pour prendre mon repas.

Brocolis, steak.

On en parle ou pas?

Je me rends dans mon coin du self. Vous savez ce coin réservé, aux personnes considérées comme appartenant à une classe sociale inexistante, pour notre génération. Franchement je m'en fou. Donc je me rends vers cette table situé à coté de la poubelle du self. J'en ai de la chance.

N'empêche de ma place, on voit tout le self et on peut observer les gens sans que eux vous voient car vous êtes invisible. Je commence donc mes brocolis. À peine ma première bouchée qu'un silence de mort se crée dans le self.

Je remarque alors que les élèves sont concentrés sur quelque chose ou plutôt quelqu'un.

Je lève mon regard et découvre qu'en fait c'est juste une fille aux longs cheveux bruns et un peu trop maquillée qui fait son entrée dans le self, accompagnée par deux filles lui ressemblant étrangement dans sa démarche.

Je vous présente le plus gros cliché de tous ces lycées : les populaires.

Ou les pétasses, selon le point de vue.

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Et voici de nouveau un petit chapitre ;)

j'espere qu'il vous a plu , moi en tout cas j'ai adoré l'écrire

le prochain chapitre  arrive bientôt 

de gros bisous 

Rose <3

HOPEOù les histoires vivent. Découvrez maintenant