chapitre 8

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Parce que moi je pars du principe que parler pour ne rien dire ça ne vaut même pas la peine d'être écouter.

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Comme d'habitude je prends le chemin qui me ramène chez Laureen. Et c'est repartit pour une soirée entourer de la famille Adams. Ne le prenez pas mal mais ils ont tendance à m'ennuyer quelque fois avec leurs questions ( auxquelles je ne répond jamais ) ou bien leur briefing de la journée si ennuyante et si compliquée qu'ils se demandent si ils réussiront enfin à y prendre goût.
Je me suis souvent poser la question du pourquoi du comment l'humain devait comme par obligation se plaindre à tout vas. Au fond de moi je riais a gorge déployée serieusement le besoin de chaque être était de retenir de l'attention par la plainte d'une chose qui a leur yeux était insignifiante.
Je pourrais débattre encore longtemps sur ce sujet tellement interressant mais heureusement pour vous et pour moi : vos yeux ne seront pas mort d'ennuis en lisant ce passage. Grace au ciel ! Je viens d'arriver à la maison.

Comme d'habitude à mon entrée dans la maison, Laureen me pose tout de suite la même question que chaque soir :
"Ça va? Bonne journée?" Demande-t-elle le sourire aux lèvres.
Ce à quoi je réponds toujours d un hochement de tête. Elle espere un jour entendre ma voix comme tout ceux qui sont autour de moi. Une fois elle ma dit que les seuls mots quelle m'avait entendu dire étaient : "sauve-moi" à ce moment là j'étais dans un lit d'hôpital et... Comment dire j'avais perdu mes repères...je me souviens de ce jour la c'était pour moi le début de ma fin.

*Flashback*

"Je sens que l'on me tiens la main. Je sens une pression sur celle ci. J'entends des voix parler autour de moi mais je n'arrive pas à comprendre ,ni à définir combien il y a de personnes. Peut être que je suis morte. Ou peut être pas. .. j'en sais rien je suis un peu perdu. Derrière ces voix un bip constant se fait entendre et plus le temps continu plus se bip est fort comme si il voulait pas que j'écoute les voix parler. Je suis pris d'une force nouvelle et j'exprime le besoin de savoir d'où viennent ses voix comme si je devais me battre contre ce bip incessant.
J'ouvre les yeux et une vive lumière me les fait refermer tout de suite. Je sens mes yeux pleurer de douleur face à cette brûlure. J'entends alors une voix inconnue:
"Tu peux le faire Julia, ouvre les yeux"
Sa demande à comme raviver en moi un besoin vital de savoir à qui appartient cette voix. J'ouvrais alors les yeux.
Une femme me tenait la main et me regardait avec compassion. Je ne dis aucun mot, elle me regardait et ne parlait pas non plus. Je finis par détourner le regard impuissante. Elle souffla comme si elle n'en pouvait plus, comme si la fatigue avait pris l' emprise sur sa personne. Et c'est la qu'elle me raconta l'horrible vérité, une vérité que j'aurai préférer ne pas vivre, j'aimerais que ce soit qu'un cauchemar qui ne dure qu'une nuit mais je le sais ça va me poursuivre, ce sera un cauchemar qui durera jusqu'à la fin.. ma fin."

Je m'arrête sur ce sujet de la discussion sinon vous n'aurez pas la suite de ma vie si belle et si rose faite d'arc-en-ciel et elle paillettes rose et dorée.. je m'éloigne un peu là breff revenons a nos moutons.

Je la regarde et lui fais comprendre que je n'ai pas faim en lui faisant des signes. Elle hoche la tête en signe de compréhension et je rejoins mon repère, l'endroit qui me ressemble et qui me permet d'être dans ma bulle : ma chambre.
Un endroit où mon cauchemar est vivant. Il fait partie de moi. Et il me conduira à ma mort.

Je me bats contre l'évidence.

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HOPEOù les histoires vivent. Découvrez maintenant