Chapitre 15

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Je vis mon frère le canon d'un revolver sur la tempe. Une pensée de soulagement traversa mon esprit. Ce n'est pas lui...Ce n'est pas lui qui a demandé de me débrancher...!
Je ne vois pas la personne qui tiens l'arme, mais il faut que j'agisse vite..!

J'avance à tâtons. Je peux les entendre maintenant.

??? : Dommage...Tu n'auras pas le temps de revoir ta femme et ta fille...

Antoine : Arrête ça ! Elle ne t'aime pas. Comprend ça deux minutes !

Cette voix...
Je met ma main devant ma bouche. Il ne renoncera jamais...?  Mes jambes tremblent tellement...Je me laisse glisser contre le mur. Je me balance d'avant en arrière pour apaiser mes sanglots silencieux.
Une vague de colère s'empare de moi.
Plus jamais...! Il ne s'en prendra plus jamais à ma famille !
Je me lève et je m'avance.
On croit toujours qu'on a du courage dans ce genre de situation, mais en fait nous n'avons pas le choix, si on veut sauver la seule personne qui nous reste...En vrai je tremble de peur.

Moi : Arrête !!!!! Ne le touche pas...!

Yoann se tourne vers moi, son sourire s'estompe.

Yoann : C'est trop tard...

Je vois son doigt appuyer sur la détente, même si mes membres sont encore engourdies par le camion, je dois le faire. Je me jette sur lui dans un ultime effort.
Une douleur fulgurante traverse mon côté droit. Je serre les dents et j'ignore la douleur qui tape dans ma tête. Je cherche dans mon sac la bombe à lacrymogène. Je lui envoie un coup dans les côtes et je lui fous un coup de spret.
Mon frère et moi sortons du hangar. Armin n'est plus là...Il est parti...?
Je m'assieds doucement sur le sol et regarde ma veste. Ouf, elle m'a frôlé mais je saigne assez pour aller à l'hôpital.

 Ouf, elle m'a frôlé mais je saigne assez pour aller à l'hôpital

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Antoine : Allez viens on va à l'hôpital.

Moi : Mais...Attends...

Armin : Ouf...Vous êtes là ! J'ai fais le tour pour voir si...Alyson tu es blessé !!

Moi : Ça m'a juste frôlé rien de grave.

Quelque minutes plus nous voila à l'hôpital. Il me recouse. Nous pouvons rentrez chez nous.

Moi : Appelle ta femme elle doit s'inquiéter.

Antoine : Oui.

Il prend le téléphone et son visage s'éclaire. Je vais dans ma chambre et je m'assieds sur mon lit. Je sens les larmes monter à mes yeux. Je ramène mes genou sur ma poitrine. Je me balance d'avant en arrière pour calmer les spasmes qui parcourent mon corps. Je voudrais les voir une dernière, juste une dernière fois...Les serrer dans mes bras...Je prends mon oreiller et je le serre comme si il pouvait me protéger d'un quelconque ennemi. Je met ma tête dedans et j'hurle.

Je descends les escaliers, il est toujours au téléphone. J'ouvre la porte et je sors dehors. Je me met en route vers la tombe de ma soeur. Je m'agenouille devant celle-ci. Un demi-sourire se forme sur mon visage.

Moi : Hey ! Ça va ? Tu me manques tu sais...? Je t'aime tellement...Tu sais je sais qui t'a tué, je lui ferais regretter le choix qu'il a décidé. Il...Il...Je...

Je me lève, les larmes coulent le long de mes joues froides. Je lève la tête vers le ciel. Je pleure, ça me soulage. Ils sont parties...Pourquoi je suis pas partie aussi ? Parce que tu as besoin de tes amis, parce qu'ils ont besoins de toi...!

Les couleurs du cerisiers (Amour sucré) [TERMINE]Où les histoires vivent. Découvrez maintenant