Il marchait sous un air de Tchaïkovski, le casque sur la tête, le regard noir sous une nuit brillante. Il marchait lentement, les mains dans les poches. Il faisait très froid, il y avait toujours eu cette extrême froideur à vrai dire. Ou du moins, personne ne se souvenait du contraire de près ou de loin.
Il était sur le chemin du retour depuis un certain temps, il s'était habitué à cette marche. De temps en temps, il s'asseyait sur un banc et contemplait la statue de cet homme que tout le monde connaissait, mais dont personne ne parlait. Personne n'en parlait parce personne ne savait vraiment qui c'était. Mais les livres racontaient son histoire comme si c'était un Dieu vivant, qu'il était là et qu'il dirigeait le monde depuis des millénaires. Nul ne l'avait vu mais sa présence était omniprésente.Cette fois-ci, il changea son trajet, il voulait rentrer plus vite parce que la faim le talonnait. Ce trajet, il ne l'avait jamais pris car les rues étaient trop sombres et trop étroites. Ce n'est pas qu'il en avait peur, mais il était déconseillé de passer par là.
Plus il avançait et plus il avait faim. La ruelle dans laquelle il avançait semblait infinie et ce trajet beaucoup trop long mais il continuait calmement. Il n'y avait pas de lumière, ou très peu. Il éclairait sa marche avec son baladeur, celui-ci déchargé par sa longue utilisation, il s'éteignit.
Il se retrouva dans le noir, ou du moins, presque, jusqu'à ce qu'il aperçoive une faible lumière, au niveau du sol. Il pressa le pas vers cet étrange éclairage et s'abaissa. Il remarqua qu'il n'y avait pas qu'une lumière émise par un objet, il découvrit avec effroi un corps.

VOUS LISEZ
Les gens d'en haut.
Science FictionSept mondes empilés les uns sur les autres. Chacun a sa particularité et deux points communs, une personne iconique énigmatique apparaissant partout dont personne ne parle et un passage menant au monde inférieur. Première création de texte. Donnez v...