Intrigue

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Rapidement, il rentra chez lui, fit à manger, mangea et se laissa tomber sur son lit. Lentement, il sortit ce bracelet et le regarda avec beaucoup d'attention. Les premières questions qui lui vint à l'esprit était « Pourquoi ? ». Pourquoi cette corpulente femme avait ce bracelet ? Et qu'est-ce que cette maison renfermait ? La seule manière de répondre à ces questions était d'y aller, mais la journée avait été longue et rude, comme tous jours dans ce monde. Alors, épuisé, il se laissa aller et s'endormit.

Quand il se réveilla, il était déjà tard et trop tard pour aller travailler. De toute façon, il avait d'autre chose à faire plus excitante à ses yeux que le travail. Alors, il se leva et sortit de chez lui. Se souvenant de la mystérieuse rue, il se pressa d'y aller, mais elle était à l'autre bout de l'île.

Voilà un certain moment qu'il marchait et quelque chose devenait étrange. Il n'en avait pas la certitude, mais il avait un doute. Pas sur la rue ou le peu de personnes bizarres qui l'entouraient, mais sur la personne derrière lui. Elle le suivait depuis bien trop longtemps, et cela, il allait lui faire comprendre. Il tourna dans une ruelle vide sur laquelle nulle fenêtre avait vue. Se stoppa, se retourna marcha d'un pas martial vers cet homme. Ils étaient maintenant nez-à-nez pouvant presque se sentir. Ils se regardèrent dans les yeux, le suiveur eu un sourire en coin, soupira, se retourna et partit. Ce moment était étrangement lié à cette rue, c'est du moins ce qu'il pensait. Et il comprit qu'il ne pouvait abandonner maintenant.

Quand il arriva à l'entrée de cette rue froide, vide et envahie par la verdure, il y vu une partie de sa vie. Il s'avança jusqu'à la maison inconnue, vérifia le numéro, et celui-ci correspondait parfaitement. C'était le numéro deux, comme le jour de sa naissance. Il était né un jeudi, dans les environs de l'après-midi.

La porte était ouverte, l'intérieur de la maison était d'un bois grisâtre, celui-ci grinçait et n'avait pas été traité depuis longtemps. Quand il entra, il se retrouva dans un petit couloir. A sa gauche, il y avait un escalier qui menait à l'étage. En face de lui, une porte entrouverte qui donnait, visiblement sur la cuisine. Et à sa droite, une porte fermée et une arche qui permettait d'entrer dans le salon. Il entra dans celui-ci et s'installa dans ce somptueux fauteuil de cuir remplit de poussières qui bientôt, lui trouble la vue. Il ferma les yeux et se concentra sur le présent. Jamais, il n'avait goûté à quelque chose d'aussi reposant. Mais il devait encore voir ce qu'avait cette maison de surprenant. Il se leva et entra dans la cuisine où il ouvrit une armoire. Cette armoire était remplie de porcelaine, propre, c'était peut-être la seule chose qui était propre dans cette maison. Mais le plus étonnant était de voir de la porcelaine. Tout le monde mangeait dans des gamelles en fer, cela était de moindre coût.

Il sortit de la cuisine et se dirigea vers la dernière pièce du rez-de-chaussée. Il l'ouvrit doucement et un grincement se fit entendre dans toute la maison. Il fit trois pas et se stoppa net, un quatrième se fit entendre. Il n'eut pas le temps de se retourner qu'on le frappa violemment à l'arrière de la tête et tomba face contre sol. De sa hauteur, il ne vit qu'une paire de bottes noires. L'homme aux bottes n'eut pas le temps de faire un pas qu'il lui attrapa le pied et le fit tomber. Bien qu'à moitié assommé, il lui sauta à la gorge et de toute ces forces il tenta en vain de l'étouffer. L'homme le poussa de côté et se releva. Et comme si plus rien ne l'arrêtait, il l'empoigna de ferme main mais reçu de la victime un coup qui l'éjecta de la pièce. La victime ferma la porte aussi rapidement qu'il en avait reçu le coup. Le silence s'installa.

Ce rude et court combat l'avait épuisé. Il se colla contre le mur et se laissa glisser. Lentement, il ferma les yeux et tomba dans un profond sommeil.

Les gens d'en haut.Où les histoires vivent. Découvrez maintenant