Chapitre trente-deux

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« Il faut que je la surveille »

Point de vue, Sulivan Gwed.
Mardi 17 octobre, 2016.
Bahut, 17h59.

Merde. C'est sorti tout seul.

-Quoi ? dit-elle
-Non rien.

Elle me regarde bizarrement puis finit la nourriture en un rien de temps avant de boire plusieurs gorgées de sa bouteille d'eau. Cool, elle à pas insisté. J'ai appelé un Uber pendant qu'on étais dans le placard à balais, elle peut pas prendre le bus dans cet état.

La sonnerie retentit. Je me leva et jeta les déchets avant de retourner voir mon ex.

-Ta plus faim ? dis-je le sourire au lèvres
-J'ai mal au ventre.

Je souri de plus bel. Elle est trop mignonne.

-Tu te sens de porter ton sac ?
-Oui.

Je pris son sac à dos et l'aida à l'enfiler, elle me remercie. J'enfila le miens sur mes deux épaules. Aubrey attendît impatiemment que je la porte puisqu'elle me tend ses bras. Je rigole et la porta comme un bébé. Je pris sa bouteille d'eau sur la table avec une main libre et la lui donna, elle me remercie encore une fois.

Nous sortîmes du bahut. Le Uber viens juste d'arriver. Cool, c'est pile ce qui fallait. Le chauffeur Uber ouvre une portière arrière, et je posa délicatement Aubrey sur le siège, puis j'attacha sa ceinture. Je ferme la portière, contourne le vanne et rentre a mon tour dans celui-ci. Je boucla ma ceinture et le vanne démarra.

Nous sommes arriver. Nous n'avons pas parler de tout le trajet. La fatigue. Je remercia le chauffeur, pris les sacs sur le dos et porta Aubrey comme un bébé. Je m'avance vers ma porte et sortit les clefs de la poche de mon bermuda que j'avais mis dans celui-ci quelques minutes plus tôt. La nuit est tomber.

Je rentra dans ma grande maison lâcha les sacs à terre, les faisait tomber et m'avança vers le canapé pour allonger Aubrey délicatement.

Elle lâcha un soupir de satisfaction avant de s'étirer.

-Il fait froid chez toi, dit-elle en grelotant
-Y a le chauffage pourtant, dis-je

Il fait vingt-deux degrés dehors, le chauffage est mis, et elle à froid. Épatante.

-On à des devoirs pour demain ? dit-elle
-Ouais je crois.

Elle se met les mains sur le visage en lâchant une injure. C'est con, mais c'est excitant. Elle se redressa, à quatre pattes au bord du canapé, et pose un pied par terre. Qu'est-ce qu'elle fout ?

-Aubrey qu'est-ce que tu fait ?
-J'essaye de marcher.
-Tu va te casser la gueule.
-Je sais, mais sa m'énerve de ne plus pouvoir marcher. Je suis dépendante de toi et j'aime pas ça.

Aïe. Je m'approche d'elle, et elle me repousse avec sa main libre.

-J'ai pas besoin de toi, dit-elle
-Bah oui c'est sure, quand tu te cassera la gueule qui c'est qui sera là pour te relever ?
-C'est toi qui m'a laisser tomber pour Candice, pourquoi tu me relèverai ?

Les larmes bordent de ses yeux alors qu'elle fixe les miens. Merde.

-Aubrey... dis-je avant de me faire couper
-Non rien oublie, dit-elle. Ne m'aide pas.
-Je vais pas patienter comme un con à attendre que tu te casses la gueule pour me rendre utile.
-Laisse-moi.

Elle m'énerve et m'attriste à la fois c'est bizarre.

-Aubrey je suis chez moi ici.
-Oui et qui c'est qui m'a obliger ? C'est toi.

Blackmail, with Sulivan Gwed [EN RÉÉCRITURE]Où les histoires vivent. Découvrez maintenant