L'indicateur X

Louis ; L'apparition des menaces.

Je marchais, encore et encore... je réfléchissais mais aucune solution ne me venait à l'esprit. J'étais mort, simplement. Je ne savais pas si mes mains tremblaient à cause de ce message ou par l'effet des médicaments ingurgité.

Je m'appelais Louis et non je n'étais pas accro, du moins je ne le croyais pas. J'avais besoin de ces médicaments. Était-ce un besoin vital ? Étant donné que je ne savais classifier ce besoin, je ne pouvais y répondre.

Tout avait commencé le jour où j'eu compris ce que j'aurais dut reconnaitre  depuis longtemps : je n'étais doué en rien.

Saviez vous que pendant tout mon collège je m'étais battue nuit et jours afin d'avoir de bons résultats scolaire et sacrifiant ma vie sociale ? Bien sûr que non vous ne le saviez pas, vous ne me connaissiez pas... mais j'y remèdirais !

Comme je vous l'avais dit, pendant tout le début de mon adolescence je vivais un véritable calvaire. Je bossais à en avoir des crises d'angoisse pour des résultats allant de 11 et 12. Puis j'ai compris que je n'avais pas ça dans le sang, et qu'il fallait que je trouve  une solution. Je ne pouvais pas me permettre de faire des erreurs, ma famille n'était pas riche et n'avait aucun moyen de me trouver un boulot pour plus tard.

C'était pourquoi le jours où j'apprit que la Ritaline existait, je n'avais pas sauter mais voler sur l'occasion. Bien sur je faisais très attention à mes consommations mais elles étaient toujours là.

- Louis, que fais-tu dans les couloirs ? Tu ne devrais pas être en cours ? demandait madame Bernier avec l'habituelle douceur de sa voix.

- Je devais voi... je dois y aller.

Oui je n'avais pas trouver de meilleur réparti que ça, mais je ne voulais non plus pas m'attarder avec elle, je n'avais pas la tête à cela. Une fois partie de l'établissement scolaire, je regardais de nouveau le message, il était clair : Rdv 18h dès aujourd'hui à l'ancienne garderie d'Auvergne ou sinon ton secret sur la Ritaline sera divulgué (preuve en vidéos).

Bien entendue, j'étais obligé de montrer ma présence dans cette saleté de salle. La garderie d'Auvergne avait eu un incendie 10 ans auparavant emportant ma petite soeur et 3 autres enfants. Quand cela était arrivé, je ne savais pas comment réagir, je n'étais absolument pas attaché à un être qui faisait le foutoir dans mes affaires mais en même temps c'était ma soeur...

Je prenais en ce moment même le bus qui m'emmenait directement devant l'ex garderie tant convoité de la ville. Cette endroit était répugnant, cela me donner des remontées dans mon ventre, sûrement un des effets secondaires de la Ritaline.

Je m'approchais de l'endroit qui m'était indiqué sur mon téléphone au moment ou je vue cette ordure de Corentin devant moi, je sortis automatiquement de mes bonds, voulait t-il vraiment me faire chanter ? Moi ? Louis Laurent ?

- Espèce de salaud ! Tu comptes vraiment me faire chanter alors que tu as fait encore plus pire ! Hurlais-je dès qu'il était correctement dans mon champ de visions.

Je l'avais pris par le colle mais il me repoussait directement ce qui me vaut de me renversé et de pouvoir salué le sol.

- Du calme LOU-IS, disait t-il comme si chaque syllabe était de trop. Je suis ici pour les même raison que toi imbécile.

- C'est quoi cette merde ? Pourquoi vous êtes là vous deux ? demandait la voix de mon ex meilleure amie, Jessica.

- Toi aussi Jess tu as fait quelque chose de pas bien ? Quelle surprise venant de toi ! rigolait Corentin en ce moquant d'elle.

- Je ne peux pas en dire autant pour toi, étrange hein ? Bon combien vous voulez pour fermer vos gueules ?

- 48 000 euros en liquide, dit sérieusement Corentin et le visage de Jessica se décompasa systématiquement.