Jessica ; Le pseudo mort.

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Des stéroïdes... pathétiques. Mais je pouvais profité de cette occasion. Si j'avais bien compris, Corentin et moi étions les seuls à avoir eu une "punition". Les autres n'ont pas encore compris ce que cela faisait quand une réputation était détruite alors que Corentin si, donc il était beaucoup plus apte à avoir le goût de la vengeance.

- Andre et Anaïs, reprenait la voix. Vous allez devoirs vous incruster dans le bureau de votre directeur, monsieur Loira, et récupéré les dossiers scolaires de Camille Devrose, Jessica Chevalier et Iris Grass.

- Qui c'est Iris Grass ? demanda Louis perplexe.

Iris était la soeur de James. Camille et Iris avaient un rapport avec moi alors sachant que mon dossier aussi sera volé, la première personne qu'on accusera sera moi.

- Corentin, Jessica et Louis devrons récupéré un colis à Paris. Les informations en plus seront envoyées par message. ordonna la voix.

Comme ça je ne serais pas seule, ça m'énervais un peu parfois.

- Christian aura la semaine libre, finissait par dire la voix avant que l'enceinte ne se mettait en feu.

Tout de suite après, sans même attendre les autres, je partais de mon coté en direction de chez moi. Ma mère devait surement être partie chez son copain alors j'avais l'appartement rien qu'à moi, génial non ?

***

J'avais pensé trop vite.

Je n'avais pas l'appartement rien qu'à moi.

J'étais rentré avec mon habituellement "hello personne" car dans ma tête, il n'y avait personne. Puis le regard de mon père s'était posé sur moi et mon sang n'avait fait qu'un bond.

Mon père... toutes personnes de mon entourage vous diraient que j'étais insaisissable, que personne ne pouvait me faire sortir de mon impassibilité.

C'était faux.

Mon père était quelqu'un de très intelligent et surtout très manipulateur. Je n'avais jamais reussi à passer une semaine avec lui sans pleurer sous la douche afin que les larmes ne se dévoilaient pas devant lui.

- Jessica, quelle plaisir de te revoir ! disait-il les bras m'invitant à lui faire une étreinte.

Sauf que non. Le plaisir était pas partagé et je savais qu'il mentait.

- Papa, quelle surprise. fis-je avant de me blottir contre lui.

Que voulez-vous, l'hypocrisie était de famille.

- Qu'est ce que tu fais à Nantes ? Je pensais que tu ne supportais pas cette ville et les personnes qu'elle contenait. questionnais-je en lui envoyant des piques de la dernière engueulade que nous avions eu.

Il se tu un moment avant de me lâcher et de me regarder.

- Comment ce fait-il que tu ne rentres que maintenant de tes cours ? changa t-il de sujet.

- Il n'est que 18h30.

- Et j'ai regardé ton emploi du temps, tu finissais à 17h.

- Je n'ai pas le droit de révisé un peu plus maintenant ?

- Tu sais que trainer dehors n'est pas digne d'une...

- J'en ai rien à faire, le coupais-je.

- Excuse moi ?!

Je venais juste de comprendre que je m'adressais à mon géniteur ! Je baissais les yeux avant de m'excuser. Il n'avait probablement pas envie de se chicaner aujourd'hui comme il passa à autre chose en m'invitant à dîné dehors.

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