Christian ; Confusion.

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- Est ce que tu jures de fermer ta gueule que ce soit important ou pas pour toi ? Tu ne diras jamais rien à personne ou plutôt tu fais comme si tu n'étais au courant de rien.

Corentin était vraiment sérieux, c'était comme si son monde allait s'écrouler si je ne faisais pas ce qu'il me disait de faire. Mais dans ma tête j'avais plutôt l'impression qu'un poulet était entrain de m'engueuler dans sa langue et qu'il était à deux doigts d'être cuits. Mmmmh un bon poulet rôti...

- J'ai tué quelqu'un, enfin j'étais au volant bourré et puis tu connais la suite. J'ai eu un accident et il est mort immédiatement. continua t-il.

Je revins tout à coup au contexte de la conversation. On parlait de ce qui c'était passé vendredi, ressaisi toi Christian !

- Je m'en était douté en faite, fis-je.

- Comment ça ?

- J'ai fait en quelque sorte la même chose. Enfin dans un autre point de vue et... et ça me tue petit à petit d'avoir fait ça.

Et c'était vrai, j'avais du mal à vivre avec mon acte. Je regardai Corentin avec un regard apeuré, j'étais perdu et je ne savais pas par où commencer.

- C'était à une soirée, celle de chez Léo. J'avais fait un parie avec Louis, il arrêtait pas de dire que j'étais pas un mec, que j'avais pas de couille et que je m'étais mes valeurs en avant pour ne pas montrer la petite "pédale" que j'étais. Je sais, c'est stupide mais ça m'avait vraiment blaisser. J'avais alors dit que j'allais faire le premier paris à la con que je voyais sur le net et... et puis merde quoi.

Corentin me regarda d'un air amusé, il n'était absolument pas empathique lui... J'avais plutôt l'impression qu'il voulait explosé de rire ce qui commençait vraiment à m'énerver.

- Tu sais quoi Corentin ? Vas te faire foutre ! Si tu crois que je vais encaissé ta bipolarité alors va voire ailleurs !

- C'est pas très sympa de comparé la bipolarité à moi, tu sais que c'est pas une maladie facile ? Je dirai plutôt que je suis lunatique.

Il se foutait littéralement de moi, je tournait les talons au moment où il se mettait devant moi soudainement.

- J'en ai pas finie avec toi !

- Ce n'est pas parce que Hitler à dit que la guerre était loin d'être finie que c'est le cas !

- T'as fini de me comparer avec n'importe quoi ? fit-il ennuyé.

- Non, je n'ai pas encore fini car pour moi tu es un monstre incarné, tu te fous de tout et tu te prends au dessus de tout le monde ! Pourquoi t'es parti ? Pourquoi tu m'as laissé tomber alors que je croyais que tu étais mon meilleur pote ? Tu sais très bien que ce genre de chose m'affecte beaucoup.

- Et j'en ai rien à foutre ! J'ai pas à m'expliquer, c'est ma vie et je fais les choix que je veux ! répliqua t-il sèchement.

Comment avait-il pue devenir comme ça ? J'avais l'impression d'être devant une pierre recouverte de chaire.

- Maintenant j'aimerai savoir qu'est ce que tu as fait pour ne pas être le seul à m'être confié. reprenait-il

- Je suis la cause de la disparition de Camille ! C'est clair ? J'ai joué le connard et elle est peut-être morte par ma faute, j'ai du aucune nouvelle après le coup de batard que j'ai fait, aucune nouvelle comme ses parents, ses amis en faite tout le monde !

- Ha ok... Bon alors on se revoit bientôt ! répond t-il simplement.

La bouche grande ouverte je le regardais sortir de la pièce puis la sonnerie annonçant le début des cours du mercredi sonna.

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