Jour 20

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Nouvelle : Un Noël paradisiaque

Part 1

Le front collé à la fenêtre du bus, le casque audio sur les oreilles et l'écharpe montant jusqu'à son nez, Iris fixait le paysage en faisant tout son possible pour ne pas regarder le garçon qui faisait fondre son cœur embrassait une autre sans gêne, juste installés sur les sièges de la rangée d'à côté. Tout avait dérapé ! Depuis qu'elle était rentrée en terminal, elle avait l'impression que son monde s'écroulait. Ses parents étaient toujours en voyage d'affaire, ses amies l'avaient abandonné suite à une rumeur qui circulait sur elle, elle était traitée en paria par tout le lycée et la dernière fois que Sam, le garçon qu'elle aimait secrètement depuis la seconde, lui avait adressé la parole, c'était pour se moquer d'elle. Certes elle était en bonne santé et était loin d'être pauvre et démunie, c'est même pour cela qu'elle ne se plaignait jamais mais elle se sentait si seule et triste à la fois. Le bus s'arrêta et elle descendit en mettant son sac sur son épaule. Si Sam qui habitait malheureusement dans la même rue qu'elle n'avait pas réagi elle aurait sûrement manqué sn arrête tellement elle était absorbée par ses pensées. Elle ne faisait pas vraiment attention à ce qui l'entourait et comme d'habitude, elle se fit avoir. En descendant la dernière marche du bus, on lui fit un croche-pied et elle s'étala au sol, le nez dans la neige. Elle se releva aussitôt en s'efforçant de ne pas lâcher le flot d'injurier qui lui venait en tête.

« Alors on ne sait même plus marcher correctement ? se moqua Théo, un pote de Sam. »

Iris ne répliqua pas, préférant l'ignorer en enlevant la neige encore accrochée à son manteau. Cependant elle entendait leur rire, celui de Théo qui était à coup sûr l'auteur de cette mauvaise blague, celui de la copine de Sam et le sien... Elle jeta un regard au jeune homme qui, bien qu'il ne fût jamais l'investigateur de ces coups foireux contre elle, riait toujours aux éclats à tous les tours qu'on lui faisait. Leurs yeux s'accrochèrent un instant puis elle tourna les talons sans prononcer le moindre mot, comme à chaque fois blessé par ces moqueries non méritées. D'un pas rapide, elle rejoignit sa maison vide et finit par courir jusque dans sa chambre. Elle se débarrassa de son sac, de son manteau et de son écharpe et se jeta sur son lit en enfouissant son visage dans son oreiller. Elle ne voulait plus pleurer, elle ne voulait plus se sentir aussi mal. Elle ferma les yeux et joignis les mains.

« Mon Dieu... s'il vous plait ! Juste une personne... Juste une... Je ne peux plus être toute seule, j'ai besoin de quelqu'un... supplia-t-elle, les yeux humides. »

Elle finit par se relâcher et s'endormit, exténuée par la tristesse qui la rangeait de l'intérieur.

BOUM ! Iris se réveilla en sursaut et regarda le plafond anxieusement

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BOUM ! Iris se réveilla en sursaut et regarda le plafond anxieusement. On aurait dit que quelqu'un venait de tomber sur le toit... Iris commença à paniquer quand des pas résonnèrent sur les tuiles. Elle vit une ombre passer devant sa porte fenêtre qui menait au balcon de sa chambre, cachée par de simples rideaux blancs. Elle chercha un objet qui pourrait l'aider mais ne trouva que l chaise de son bureau. La porte-fenêtre s'ouvrit et elle brandit le meuble face à elle.

Calendrier de l'avent 2017 : Litté-timeOù les histoires vivent. Découvrez maintenant