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Elle pensait, mais n'en parlait pas. Elle faisait, mais ne transmettait pas. Elle ressentais des choses, mais ne les faisait pas paraître.
Mais comment faisait elle?
Comment arrivait elle encore à agir ainsi, ne pas réagir quand rien ne lui semble normal?
Serait elle sourde ou vide d'esprit?
Aurait elle fait de telles choses à une personne?
Personne ne le savait, même pas elle pourquoi.
Pourquoi était elle aussi transparente face à tous ces mots?Elle, Avery Sampaio, une petite canadienne du Québec qui a grandi dans les banlieues de la ville de New York et pourtant, elle n'a pas cette sympathie des gens de sa ville, loin de là.
Pourtant, elle a de longs et lisses châtains clairs chevelures qui lui arrivaient au milieu du dos, de grands et innocents yeux verts émeraudes et marrons-gris au soleil. Un joli petit corps avec de jolies formes, au niveau des seins et des fesses, elle avait cette chance de ne pas les avoir trop gros et etait de taille moyenne, d'au moins un mètre soixante - dix - huit.
Elle possédait non seulement un superbe physique, mais elle était aussi intelligente, c'était l'un des meilleurs élèves de son lycée.
Son père Frank Sampaio, un homme d'affaire, n'a plus jamais donné de nouvelles de lui depuis qu'il s'est remis à Sarah Tookes, sa maîtresse... ne parlons pas davantage de cela.
Sa mère, Dede Sampaio, secrétaire, n'était toujours pas remis de son divorce, elle essaie de faire croire à Avery qu'elle se porte bien, mais sachez que en réalité ce n'est pas du tout le cas.
Ryan Sampaio, son grand frère, avocat, était bien, il ne se souciait de rien vu qu'il vivait auprès de son père.
Ne nous attardons pas trop longtemps sur ces présentations et commençons par un bon début.***
-Avery? dit une voix douce qui devrait être celle de ma mère qui tentait de me réveiller, mais je ne bougea pas, morte de fatigue et trop faible pour débuter une nouvelle journée au lycée. Puis là, elle me secoua dans tous les sens. Elle me retira juste après la couette et partit ouvrir les volets pour faire entrer la lumière du soleil.
-Mmm... mamaaan! bafouillais je encore endormie. Je remis ma couette pour me remettre à dormir.
-Avery? insista t elle, je retira ma couette d'un geste brusque, débrancha, pris mon téléphone chargé et sortis de mon lit pour me diriger dans la cuisine.
-C'est bon, t'as gagné. T'es contente? hurlais je en descendant les marches de l'escalier qui menait au rez de chaussée de l'appartement, putin, tu me pètes les couilles à jouer la douce avec moi, alors qu'au fond t'es pas du tout ce genre de personne, soufflais je.
-Avery! Surveille ton langage, je suis ta mère si tu ne l'aurais pas oublié. Et au où tu ne l'aurais pas remarqué tu es sous mon toit, donc sous ma responsabilité et mon autorité, ce qui veut dire que..., jacassa t elle depuis ma chambre.
-C'est bon, j'ai compris, je dis plus rien, l'interrompis je. J'en avais plus que marre d'une mère pareille, pour qu'elle raison? Ça ne regarde personne mise à part moi et j'ai pas envie d'y penser.
Arrivée à la cuisine, je me dirigea vers le réfrigérateur, sortis la grosse bouteille de lait, le Nutella et une brique de jus d'orange. J'ouvris les placards de la cuisine sortis une boîte de céréales et un paquet de brioches tranchées. Je pris un grand bol dans un autre placard et le rempli de lait. Je pris un couteau dans un tiroir commença à me faire des tartines au chocolat, je rempli mon bol de lait de céréales et vida du jus dans un verre d'eau. Je mets mon bol, mon verre et mes tartines sur un plateau, rangea tout ce que je venais de sortir à sa place et m'installa sur une des chaises de la table à manger. J'alluma mon téléphone, le déverrouilla et balaya avec mon pouce toutes mes applis pour trouver l'appli "Spotify". Je defila toutes les musiques pour trouver "What Now", je mis la musique sur pause pour prendre mon casque que j'avais posé la veille sur le canapé. Je mis mon casque et appuya sur "play" et lancé la musique.
Ma mère entra dans la pièce à son tour, vêtue de sa tenue de travailleur, un tailleur qui lui allait toujours très bien. Ma mère a fait des choix qui n'ont fait que ruiné sa vie et ses proches et subir les conséquences de cela, ne lui fait ni chaud, ni froid, c'est pour cela que je ressens de la haine envers elle, mais d'un autre, j'ai un peu de mal à être toujours froide avec elle, c'est ma mère et je l'ai toujours aimé tout comme elle qui m'a toujours aimé, mais n'a jamais su comment le prouver.
Elle se fit un café, le but, le lava, l'essuya et le rangea à sa place, puis, pris son sac et s'en alla. Sans me saluer ou quoique ce soit. Mais à quoi m'attendais je? Qu'elle m'embrasse, me dépose en cours et me souhaite une "bonne journée"? J'ai vraiment trop d'imagination.<Si, tu savais communiqué plus facilement avec les autres, jamais rien de tout cela ne te serait arrivé>
-Oh, ferme la enfoiré de conscience! criais je. C'était toujours comme ça, il fallait toujours que cette putin de conscience viennent perturber mes pensées.
Je me leva, debarrassa et nettoya le tout, puis, partis me préparer pour aller en cours. Je monta dans ma chambre et pris dans mon armoire, un slim délavé de taille haute, un sweat à capuche. Je pris dans mon tiroir mes sous vêtements et mes chaussettes.
Je me prépara dans la salle de bain... une fois prête, je pris mon sac de cours et mes clés, puis sortis. Je pris mon vélo dans le garage, referma tout derrière moi et partis en cours.***
Je regarda l'heure sur le cadran de ma montre qui affichait sept heure vingt cinq. Plus que trente cinq minutes et les cours commenceront. Je posa mon vélo sur un des places de parking et l'attacha avant de prendre mon sac à dos et me diriger au stade du lycée.
J'aimais bien aller là-bas, au moins je pourrais être seule et tranquille, tout en écoutant ma musique en plein air et sans me faire déranger.
Une fois arrivée, je m'assieds sur l'une des innombrables chaises des gradins, puis, sortis mon brainstorming et commença à lire une page au hasard. J'étais tombée sur une des chansons que j'ai écrites, il y a longtemps de cela, mais que je n'avais pas fini. C'est alors pourquoi je sortis un crayon à papier de ma trousse et commença à songer à la suite.-Tu m'expliques pourquoi Bella se trouve avec un ventre? dit une voix feminine, je me retourna pour savoir a qui elle sadressait. Cetait Charlene.
Charlene est une fille de ma classe, elle sort avec Matthieu Clark, le mec le plus beau et populaire du lycee. Elle avait peut-être un style irreprochable, mais son caractere était loins d'être aimable, elle était tout comme ses meilleures amies, Olivia et Bella.
-Quoi? Naaaaan... ne me dis pas qu'elle est enceinte de Kévin, s'étonna Olivia.
-J'ai dit que c'était une rumeur, là? No. Oui elle est enceinte, elle me l'a dit hier soir par texto, je lui ai promis de ne rien dire, mais je ne lui ai pas non plus promis de ne pas la trahir.
-Vilaine Charlène, mais ce qui confirme ta personnalité tout comme moi, se vanta Olivia.
-Tu sais quoi? Ajouta Charlène, je parie à quatre vingt quinze pour cent qu'elle a une idée derrière la tête, Charlène, c'est la reine des coups en douces.
-Quoi? Demanda Olivia.
-Il faudrait que l'on fasse tout pour que Bella ne revienne plus en cours, dit Charlène. C'est ce que je me disais, il ne suffirait plus qu'elle fasse ça pour éliminer la plus belle fille du lycée pour être élue "Reine du Printemps" au bal de fin d'année.
-Comme quoi, par exemple?
-Faire un coup monté et l'exclure du lycée.
-Ça suffira pas, Kévin tient trop à elle à ce que je sache, il l'aidera c'est sûr.
-Mais, on a qu'à les séparer pour de bon, puis la virer et le tour est joué!
-Mais comment?
-On aura qu'à séduire Kévin, tu verras ce sera facile.
-C'est une bonne idée que t'as là. Ça lui apprendra à sortir avec un de tes ex.
Elles se mirent à rire toutes les deux ensembles, elles étaient de vraies pestes. Je n'en ai jamais rencontré en pire. Mais bon, c'est comme ça. A present, je compris que Charlene ne tenait vraiment pas a Bella, elle ne la considaairait meme olus oiur une amie. C'est vraiment dommage pour elle, mais d'un autre je m'en fichais pas mal, après tout ce qu'elle me faisait subir en primaire, elle ne méritait que ça.
Je regardis à nouveau l'heure sur ma montre, il me restait plus que dix minutes. Je me leva, rangea mes affaires, puis me rendis sur le couloir du lycée, ouvrir mon casier et prendre mes affaires de cours.
La sonnerie avait retentit, il fallait que j'aille en cours. Arrivée en classe, je m'assieds à ma place, j'étais assise à la gauche de Matthieu par malheur. Dès que j'eût posé mon postérieur sur la chaise qu'une ombre s'approcha de moi, c'était Charlène, elle se mit face à moi et me regardit droit dans les yeux.
Que voulait elle encore?----------------A suivre...
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SEULE ET ALORS?
RandomJe marchais sur le long de la rue que je venais tout juste d'engager, seule, une fois de plus, à marcher encore et encore. Mon monde est tellement si monotone, qu'on n'en saurait pas quoi en dire, ni quoi en faire. Me dit ma conscience, elle navait...