Lorsque la vie en avait décidé autrement. Tu partais petit à petit. Tu lâchais prise. Tu ne m'as jamais dit pourquoi. Tu avais peur que tout cela ne fasse plus mal que le silence. Sache que te regarder t'en aller sans bruits, sans émotions était très dur.
Les larmes coulaient. J'avais du mal à te regarder, à respirer, à penser. Plus je te parlais, plus je te crachais les mots, plus tu voyais que c'était fini. Le début de la fin. Rien n'avait commencé mais tout était fini. Je comprenais de moins en moins ce que je disais. Je pleurais si fort. J'étais vraie, mise à nue devant toi. Tu voyais tout en moi. Toute la faiblesse, la fatigue, la fragilité. Je ne pouvais plus. Tu ne voulais plus. Je ne comprenais plus. Tu ne savais plus. J'ai lancé mes affaires par terre. Il n'y avait plus aucun sens. Tout était parti en fumée. Mais elle m'étouffait et m'aveuglait. J'ai essayé de me sauver, de traverser tout ce brouillard. Je n'ai pas réussi mais je voyais une lumière. Elle était blanche. Je la sentais bien. Je courrais pour la rejoindre. Je n'avais qu'une envie ; en finir avec tout cela. La lumière m'aspira et il y eut une forte douleur. Puis la délivrance.
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Beaucoup trop de choses
RandomJ'ai écrit des textes assez divers et sans lien particulier les uns avec les autres. Aujourd'hui, j'ai décidé de tous les rassembler et de les partager. Ne vous attendez pas à des petites histoires d'amour qui finissent bien, au contraire. Il y a d...