Beaucoup trop de choses

Gone

À l'aube de ma jalousie, de la futilité qui m'anéantissait, je trouvai un sentiment plus beau et mystérieux ; l'amour. Je ne sais pas si l'amour en soit est une invention. Je trouve que cela ne représente en aucun cas tout ce que l'on ressent. La beauté et la dureté de ce sentiment. C'est avant tout aimer l'autre ou s'aimer soi-même ? Je n'en sais rien. Peut-être que je ne veux pas le savoir. Peut-être que je me voile la face. Peut-être que je suis beaucoup trop égoïste pour le comprendre. Peut-être... Je n'ai jamais vécu le véritable amour. Celui ou tout parait possible. Celui ou la personne que tu aimes passe avant tout. Lorsque l'amour est si fort que la raison en devient imbécile. On nait seul, on vit seul, on meurt seul. Ce que je veux dire par là, c'est que personne ne vivra les mêmes choses que toi et personne ne te comprendra mieux que toi-même. Pour quoi chercher l'autre moitié d'un tout qui n'existe pas. Puisque chaque être humain est un tout. Je suis assez complexe pour que quelqu'un ne me comprenne et que je puisse comprendre quelqu'un d'aussi complexe que moi. Les moments partagés avec l'autre sont des moments personnels. On les vit ensemble et on les ressent seul. On cherche chez l'autre ce qu'on ne peut pas assouvir seul. Mais peut-être que l'égocentrisme n'est pas si mauvais. Ces sensations sont certainement essentielles à notre survie mentale dans un monde ou la folie n'est qu'un fil en soie et nous les funambule inexpérimenté de la vie. Certainement qu'errer entre le mauvais et le pire de notre espèce est la meilleure solution, la meilleure échappatoire.