Mercredi 29 novembre
Boujour Typhène.
Ceci était un point très sec, définitif. Parce que j'ai envie. Ok?
Je mets des points comme je veux quand je veux.
Bref. Excuse-moi.
Je suis bizarre des fois. Si tu veux qu'on continue de s'écrure, il faudra t'y habituer.
Bon, sinon, je vais peut-être te raconter ce qu'il s'est passé aujourd'hui. Et hier.
Alors.
Hier, en sortant du train, j'ai commencé par acheter un ticket de métro. Un qui fonctionne pour toute la journée. Je vais rester quelques jours sur Paris, j'en reprendrais sans doutes. Et je vais essayer de gagner un peu d'argent.
Donc j'ai pris un métro jusqu'à la station Châtelet. Je ne sais pas si tu connais bien Paris, mais c'est plutôt au centre. Il y a pas mal de trucs là-bas.Moi je n'avais été a Paris qu'une fois, mais je devais avoir cinq ou six ans. Alors j'ai re-découvert le métro, et la légendaire bonne humeur de ces usagers. Je me souvenais de l'horrible odeur et du stress qui y règne, mais à l'époque, je ne fesais que suivre ma mère de près. J'ai eu un peu de mal au début mais j'ai très vite compris que les parisiens énervés, il faut les laisser tranquilles.
Donc en sortant du train, j'ai cherché où acheter des tickets, j'en ai pris un valable pour la journée, et je me suis mise à xhercher le bon quai. Je l'ai trouvé, j'ai attendu quelques secondes et l'engin est arrivé.
Il était aux alentours de 14 heures, et il n'y avait pas trop de monde. Je me suis accroché à une barre, les places assises étant prises, et j'au failli tomber quand il a démaré. J'ai fait très attention aux arrêts, et je suis descendue, comme je t'ai dit, à Châtelet.
En sortant de la station, je suis arrivée dans une grande rue. Ça m'a fait un peu bizarre, parce que je venais de passer pas mal de temps sous terre ou enfermée dans un train, et que je n'ai vraiment pas l'habitude.
J'ai tout de suite été frappée par la beauté des bâtiments: assez anciens mais très classes. Non pas qu'Angers soit moche et triste. Mais j'avais une image de Paris plus... moderne. Plus ghetto. Mais après je n'ai vu que ce quartier...
Au loin, on voyait une grande tour, enfin une sorte de pillier. Celui-ci supportait une sculpture, un ange je crois. J'ai baissé les yeux et regardé les nombreuses boutiques. J'ai louché quelques instants sur des baskets, puis j'ai traversé la rue et je me suis retrouvée face à un magasin "Orange".
J'ai repris le plan de Paris que j'avais acheté un peu plus tôt, et j'ai marché quelques instants pour me retrouver dans un square.
Au millieu du square s'évelait la tour Saint-Jacques. Elle était assez impressionnante, je dirais une cinquantaine de mètres de haut.
Je suis restée un moment dans le parc, assise sur un banc, à essayer de mettre de l'ordre dans mes pensées.
Ensuite, j'ai encore marché, et je suis arrivée devant un immense château: l'hôtel de ville. Comme la tour, j'ai pris soin de le prendre en photo.
Ensuite j'ai remonté une rue, et je suis arrivée devant le Centre Pompidou. Enfin plutôt derrière. J'en avais déjà entendu parler, mais je ne m'atrendais pas à quelque chose d'aussi monumental.
On aurait dit qu'un immense bloc de verre était tombée du ciel au millieu des immeubles d'une autre époque, et que des gens avaient transformé ce cube en une sorte d'usine. Des tuyaux multicolores ressortaient, rappelant un peu des legos, ou un jeu de mécanique, où il faut assembler les pièces pour créer un robot ou une voiture téléguidée avant de pouvoir s'en servir.
Je suis restée en admiration devant cette merveille quelques instants avant de reprendre mes esprits et de la photographier.
J'ai fait le tour du bâtiment et je me suis retrouvée sur une place assez grande. Ça aussi, ça fesait bizarre par rapport à la densité des immenbles autour.
J'ai pris encore quelques photos, et j'ai regardé ma montre: il était 4 heures.
Il fallait quand même que je décide de là où j'allais dormir. Je ne voulais pas d'un hôtel, je devais faire attention à mon argent.
Du coup, j'ai décidé de ne pas vraiment dormir. Enfin de ne pas faire une vraie nuit, faire plusieurs siestes, si tu veux.
J'ai marché jusqu'à une autre station de métro, Rambuteau.
Je l'ai pris jusqu'à Châtelet. Je vommençait à me repérer dans la station.
Ensuite, j'ai traversé le pont d'Arcole. Au loin, on voyait la Cathédrale de Notre-Dame. J'ai été dans des toilettes publiques et j'ai essayé de trouver le sommeil, tentant d'ignorer l'odeur. J'ai bien pris soin de mettre mon réveil à 6 heures. J'ai dû dormir trois bons quarts d'heure.
Ensuite je suis ressortie, j'ai été voir la cathédrale, j'ai pris des photos. Elle est vraiment magnifique.
Je me suis arrêtée dans une sandwicherie, avant de me régaler dans la rue.
J'ai aussi été photographier un homme sur un cheval, Charlemagne il me semble.
Vers vingt heures, je suis retournée dans mes toilettes. Je ne sais pas si c'est autorisé, mais j'étais trop fatiguée pour trouver autre chose.
Je me suis réveillée à 3 heures du matin, toujours avec un réveil.
Il n'y avait personne dans les rues. J'ai marché un moment. Je me sentais libre. C'était merveilleux.
J'ai fini par m'allonger sur un banc, sur le pont, et m'endormir. J'ai fait attention au réveil et j'ai dû dormir entre 4 et 5 heures.
J'ai marché un moment. J'étais étonnée de ne pas être fatiguée. J'ai traversé le Pont Neuf, et j'ai marché jusqu'au Louvres. Je suis encore une fois arrivée par derrière.
J'ai trainé un moment dans les jardinsdu musée avant d'arriver Place de la Concorde. J'ai bien entendu pris plein de photos, la dernière étant celle de la fontaine juste en face de moi.
Je t'écris cette lettre paisiblement installée ici, sur un banc, il est approximativement neuf heures et je n'ai jamais été aussi heureuse.Bisous, à bientôt,
LilouPs: Passe le bonjour à Elsa de ma part!
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Salut, j'espère que ça vous a plu, oubliez pas de voter et de me suivre...
À bientôt bande de licornes!🦄🦄🦄
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Horaires
Captif: Lundi, Mercredi et Vendredi
Ma vie loin de toi: Mardi et Jeudi
Entre 18h et 23h

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Ma vie loin de toi
Ficción GeneralLorsque Lilou, une ado de 16 ans, découvre qu'elle a été adoptée, elle décide de tout faire pour retrouver sa mère biologique. Elle entre en conflit avec ses parents adoptifs, qui refusent de l'aider et veulent la forcer à devenir commerciale. Mais...