Chapitre 3

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Jace

Ma pute de secrétaire nous avait mis dans la merde.

Elle avait fais jouer ses relations avec le journal de la ville de New York pour faire publier notre recherche de models.

Je suis le pdg de P&w.

Notre plus gros actionnaire risque de nous lâcher, cet actionnaire est une entreprise qui démarche des models de notre entreprise pour faire des contrats avec des publicités, des films pour la figuration ou même des rôles, des campagnes etc. Les bénéfices sont pour les deux entreprises, on est associés.

Malheureusement depuis les six derniers mois, on a toujours autant de demandes de casting mais toujours le même type de fille que nous avons déjà: grande, blonde/brune.

En ce moment on a un gros contrat avec une boîte qui veut de la mixité.
J'avoue qu'avec mon associé Carter on n'avait pas de plan et ma secrétaire a entendu la conversation et a mis ce putain d'article. Le problème c'est que la société n'est pas toute blanche, il y a l'envers du décor avec nos models. Bien sûr elles sont consentantes...
Mais on a déjà la justice et la police au cul. Si on fait une seule erreur on est cuits.

Il nous faut de la thune et si on perd notre actionnaire on est finis.

P&w, c'est une référence en matière de models, seulement on stagne un peu et on espère que c'est qu'une période.

Le gros contrat du moment c'est avec une marque de parfum, ils cherchent une égérie mais on a un délai à respecter. Avec mon associé on a mis toutes les chances de notre côté: de nombreux employés sont partis en ville pour repérer de potentiels mannequins au physique appréciable.

J'avoue que finalement, l'idée de Mlle Dina (ma secrétaire) n'est pas si mauvaise. À bien y réfléchir, on pourrait attirer plus de monde qu'on ne croit.

* toc toc toc *

- Entrez. Ordonnai-je d'un ton froid.

La porte s'ouvrit doucement sur Dina.

- Je..

- Vous n'êtes pas virée.

- Comment ? S'exclama-t-elle, surprise.

- Finalement votre idée peut nous faire de la pub. Vous pouvez disposer.

- C'est que j'étais aussi venue vous donner des nouvelles des employés en repérage. Certains sont déjà revenus et il y a des filles dans le hall.

J'eus soudain une idée.

- Voyez avec vos collègues de l'organisation, organisez une réception ce soir. Je veux que la nouvelle fasse le tour de la ville. Ce sera comme une soirée de bienvenue et de présentation pour les nouvelles recrues.

...

Après 10 minutes, j'avais bouclé un dossier et décidé d'aller jeter un oeil aux nouvelles.

Lorsque j'arrivai dans le gigantesque hall, le silence se fit et toutes se mirent en rang. C'était l'heure de la purge comme j'aimais appeler ce moment...

Il y avait déjà une trentaine de filles, j'éliminai pour commencer celles aux visages disgracieux (selon mes critères exigeants).

La plupart étaient grandes, fines et élancés avec de belles formes que je mattais sans vergogne. Cela me faisait rire de voir que certaines rougissaient ou essayaient de me charmer avec leur moue de salope.

Je décidai de garder le reste, une vingtaine de filles même si elles étaient toutes un peu pareille sauf une asiatique. Je m'approchai alors de cette dernière.

- Bonjour mademoiselle.

- Bonjour monsieur Parker. Cela se voyait qu'elle était intimidée.

- Dans cinq minutes venez dans mon bureau.

Je tournai les talons et vis que ma petite discussion eut l'effet escompté: toutes les filles regardaient jalousement la jolie asiatique.

...

On toqua à la porte, cela devait être elle.

La jeune fille entra et je lui expliquais rapidement que j'allais lui proposer un contrat pour une marque qui cherche de la mixité pour un shooting.

- Trouver un contrat aussi vite, quelle chance ! La petite était toute excitée.

Je décidai de la faire taire en m'approchant d'elle en ne la lachant pas des yeux. Je posai un doigt sur ses lèvres pour lui intimer de se taire. Je sentais son coeur battre fort.

Bien que les asiatiques ne soient pas mon style, j'étais content de faire cette effet à toutes les femmes, et il fallait bien que je teste moi-même mes futures putes, elles sont consentantes: le bouche à oreille est notre plus gros business et les petites salopes comme elles viennent d'elles mêmes jusqu'à moi. Je passai ma main autour de son cou et glissai mon autre main sous sa petite robe. Je la caressais et elle s'agitait déjà. Elle me repoussa, je fus surpris mais ce fut de courte durée, la salope me poussa sur ma chaise et se mit sur moi en me chuchotant à l'oreille :

- Dans votre entreprise il y a un moyen de gagner plus d'argent n'est ce pas ?

Déesse du DiableOù les histoires vivent. Découvrez maintenant