21 Octobre 2003 4h30 du matin, Thomas reçu un appel, après 3 sonneries non entendues car il était dans un sommeil profond, il finit par répondre. D'une voix rocailleuse, dû au fait qu'il venait à peine d'ouvrir les yeux, il répondit :
-"Euh.. Allo ?"
-"Agent Glavano, ici le central, nous venons tout juste d'être rapporté d'un homicide à l'Ohio Plaza Hotel, nous venons d'y envoyer une unité d'agent pour sécuriser les lieux. Le médecin légiste est en route, nous souhaiterions que vous alliez sur la scène analyser le crime."
A peine avait-il entendu le mot homicide qu'il s'était déjà empressé de se diriger vers sa commode, juste en face de son lit, pour trouver de quoi s'habiller.
-"Bien reçu, je suis en route." Dit-il en hâte.
Pour lui, les crimes étaient comme une partie d'échec dans laquelle tu n'as pas le droit à l'erreur. Les crimes ne sont pas que des crimes, ils sont aussi une compétition entre un criminel et les enquêteurs, et Thomas n'avait jamais perdu. Thomas était un compétiteur né, depuis sa naissance, il essayait d'être meilleur que les autres, que ce soit à l'école ou en sport. C'était d'ailleurs pour ça qu'il avait choisi de faire des études de droit, car il souhaitait devenir avocat pour se mesurer aux autres. Premier de sa classe dès la première année, il avait déjà perdu tout intérêt de devenir le meilleur avocat, et même sans s'investir complètement il arrivait quand même à être l'un des meilleurs. Mais il ne perdait pas son temps, le temps qu'il ne passait pas à étudier, il le passait à lire des romans, et un genre en particulier : Les romans policier. Ce fut le déclic, il savait désormais ce qu'il voulait être la place d'avocat. Le voilà désormais, un peu plus de dix ans plus tard, se lever au beau milieu de la nuit pour se diriger vers une scène de crime comme si ce n'était qu'un jeu.
Une fois qu'il fut habillé, il sortit de chez lui, ouvrit la porte de son garage, sortit sa voiture du garage, le referma et partit en direction de l'Ohio Plaza Hotel. Durant tout le trajet, il pensa à l'erreur qu'a pu commettre ce criminel là. A-t'il laissé une trace de son ADN? La victime était une proche à lui? S'est-il fait voir sur les caméras de surveillance? Et tant d'autres questions tournaient dans son esprit.
Il se gara devant l'hôtel, sortit de sa voiture et avança d'une manière nonchalante, comme si de rien n'était, comme si il avait déjà attrapé le tueur.
Il fut accueillit par le directeur, qui n'arrivait pas grandement à cacher son stress. C'était un homme dans la cinquantaine, plutôt gros, assez grand, même si plus petit que Thomas, Thomas estima d'ailleurs qu'il devait mesurer légèrement plus qu'un mètre quatre-vingt. Un crâne en majorité dégarnit même si on pouvait apercevoir quelques cheveux par-ci par-là.
-"Êtes-vous l'enquêteur en charge de cette affaire?" Dit le directeur d'une voix si aiguë que Thomas eu des doutes à savoir si c'était bien lui qui venait de prononcer ces mots
-"Oui c'est bien moi, je suis l'enquêteur Glavano, puis-je savoir quel est votre nom?"
-"Bien sûr, je suis Keith Robinson, je suis le directeur de cet hôtel, mais ne perdons pas de temps avec des politesses, le crime à eu lieu dans la chambre 226, c'est au deuxième étage."
-"Chambre 226, c'est noté. Si vous vous rappelez de quoi que ce soit d'anormal aillant eu lieu dans la soirée, vous savez ou nous contacter"
En règle générale, après avoir dit cette phrase, les gens acquiescèrent en promettant de nous contacter si ils se rappelaient de quoi que ce soit, et cette fois-ci n'échappa point à la règle. Il se dirigea en direction de l'ascenseur, appuya sur le bouton destiné au deuxième étage et attendit approximativement 15 secondes avant que l'ascenseur vient à lui. Il regarda autour de lui pour passer le temps, en attendant que l'ascenseur monte. La seule chose qui lui vint à l'esprit était que ce charmant hôtel ne méritait pas d'avoir une mauvaise publicité à son actif. A peine eut-il le temps de penser cela, que les portes s'ouvrirent. La première chose qu'il vit fut un attroupement devant la porte d'une chambre, il supposa donc que c'était là qu'avait eu lieu le crime, et il eut raison. En avançant vers la chambre, il vit sortir Chris. Chris Dean avait commencé en tant que médecin légiste en même que Thomas avait rejoint le bureau d'enquête, donc forcément ça forme des liens, surtout vu le talent de Chris, Thomas savait que cette enquête allait être plutôt rapide. Il avait tout faux.
-"Salut Chris, alors, comment c'est là dedans ?" Dit Thomas d'une voix limite enjouée.
C'est alors que Thomas vit que les yeux de Chris était dans le vide, comme si ce qu'il venait de voir l'avait traumatisé. D'une voix totalement monotone, ces quelques mots sortirent de sa bouche.
-"Il n'y a rien.."
Thomas fut surpris. Comment ça rien ? Développe un peu plus, non ? Il ne peut pas rien n'y avoir, à moins qu'il n'y ait pas de meurtre. Il hésita à en demander plus, mais le fit quand même.
-"Excuse moi, mais.. pourrais-tu développer?" Furent les mots d'un Thomas plus que jamais hésitant.
Chris leva la tête et regarda Thomas dans les yeux. Ce changement d'attitude fut inattendu.
-"Je te le dis, il n'y a rien. Aucune trace d'effraction. Aucune trace d'ADN. Aucune trace de bagarre. Rien. Juste un cadavre. Égorgé d'une manière si chirurgicale que ça en est effrayant. Donc vas-y entre là-dedans. Moi je n'y retourne pas, ça ne sert à rien, puisqu'il n'y a rien."
Thomas fut abasourdi par ces mots. Il était piqué au vif de sa curiosité, sans dire un mot de plus, il se dirigea vers la chambre, se faufila entre les gens présent. Il alla vers le lit, et là d'un coup d'œil il se rendit compte que Chris avait raison. La personne était morte dans son lit, égorgée, mais... Rien.
(N'hésitez pas à voter pour l'histoire si ça vous a plu ou à commenter si vous avez des conseils à me donner pour améliorer la suite)
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Le Tueur D'octobre
Mystery / ThrillerThomas Glavano né le 18 mars 1973 vit à Cleveland Ohio : Fils d'immigré Italien, venu vivre aux Etats-Unis en 1965, il devient enquêteur à l'âge de 24 ans, et tout juste diplômé d'un master de droit. Début de carrière sur les chapeaux de roues, 31 e...