La défaite du soi

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Il ya bien souvent on pense à soi,
Le mal ronge toute vigueur.
Le monde semble étouffé par la soie,
Négligeant nos envies de bonheur,
Rendant Nos tristesses immuables
Et éclipsant nos espoirs profonds.
Nous voilà chaque soirs, minables,
Pensant encore atteindre les tréfonds.

On pense à cette vie que l'on rate,
Ces objectifs si loin de nous,
Et on voit l'amour qui nous écarte,
Le bonheur semble se jouer de nous.
Être heureux en devient impossible,
Les larmes poignardent nos cœurs
Et notre caractère en est irascible.
Le malheur entre dans nos mœurs.

Cependant une soirée change cela,
Les mésaventures d'autrui
Nous frappent comme Katrina,
Nous démolissent sans bruit.
Nos entrailles de tordent de douleur,
Nos yeux partent en cascade et,
Déversent une soudaine douleur,
plus forte que celles appropriées.

Au diable existence dénuée de sens,
Nous n'avons que faire de nos échecs,
Fiche le camp, propre indécence.
Autodestruction, cloué est ton bec.
Ce soir encore, mal être est roi.
À nouveau, soyons tous désastreux.
Mais si ce soir nous sommes aux abois
, C'est pour eux,
les boiteux, les malheureux, les peureux, les affreux ou les malchanceux, c'est pour eux.

Peut-être que jamais personne,
Pour nous n'a laché une larme.
Peut-être que jamais personne,
Pour nous ne lâchera de larmes.
Mais parfois il faut baisser tête,
S'accorder pour eux, de reprendre foi,
Et pour une fois accepter la défaite,
D'une tourmente chacun pour soi.






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