Hunger Games The Fire spreads

Prologue

J'entendais au loin ma mère hurler à l'un de ces pauvres enfants qui fouillaient dans les poubelles.Je sortis de ma chambre et descendis en bas où étaient conservés  les fours à pain. Une légère odeur de pain aux fruits flottait dans l'air. J'aperçus deux pains aux noix en train de cuire. Je vis ma mère adossée à la porte de l'arrière boutique en train d'aboyer sur une fille de mon âge. Elle avait les cheveux bruns et les yeux vert-gris typiques de la Veine.

La Veine est une petite partie du district 12. Tout le monde au district 12 a le teint cireux et porte du charbon sur ses habits car les hommes de plus de 16 ans sont obligés de travailler aux mines. Et oui ! c'est ça notre spécialité au district 12, on s'enfonce dans les mines pour y creuser la roche.Chaque district est différent et apporte des biens différents au Capitole. Mon père n'a pas eu besoin de partir avec les mineurs car nous tenons une boulangerie.

Pendant que certains mourraient de faim, ma mère refusait à une gamine de 12 ans de fouiller dans les poubelles. La fille avait les joues creuses, les habits sales et la pluie la trempait. Je croisai son regard et j'y lus du désespoir. Je crois que son père était mort dans un coup de grisous quelques mois avant. Elle s'était retrouvée avec une petite sœur et une mère malade à nourrir. Je me dirigeai vers les fours qui émanaient la chaleur. Je pris des pains brûlants dans mes mains et les jetai dans le feu. 

Quelques minutes plus tard , ma mère avait du sentir l'odeur des pains brûlés car elle se dirigea vers moi pour récupérer les pains. Elle me hurla quelque chose d'incompréhensible.           Peut être que je me fichais de ce qu'elle me ferait ou que je pensais à la fille aux yeux verts qui allait devoir rentrer chez elle les mains vides une famille affamée qui l'attendait. Ma mère me frappa fort à la joue, m'infligeant une douleur cuisante au niveau de l'œil mais cela m'importait peu. Maman m'ordonna de jeter les pains noircis aux cochons. Je sentis le regard de la fille sur moi. La clochette annonçant un nouveau client retentit et ma mère se retira dans la boutique pour le servir. La regardant partir, je jetai les miches brûlées dans la direction de la fille puis sans lui jeter un seul regard, rentrai dans la maison puis refermai soigneusement la porte. Je restai près de la porte fermée de longues minutes, un léger sourire sur les lèvres, revoyant l'image de la fille sous la pluie...