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Chapitre 4

Je ne sens plus rien. Suis-je vivante ? Les morts peuvent t-ils penser ? Tant de questions sans réponse, je ne sais pas ce que je suis. Mon esprit est embrumé, jai du mal à réfléchir, je ne vois rien, n'entend rien, ne sens rien.

J'entrouve délicatement mes yeux, un rayon de soleil délicat me caresse la joue. Je crois que je me suis endormie, en tout cas, je suis en pleine forme. Je me lève tranquillement et inspecte mon entourage, je suis dans une jolie petite forêt, à son orée, une magnifique plaine dans laquelle loge un lac remplie de petits canards. Le ciel, il est bleu comme dans le livre d'histoire, c'est si beau, des choses blanches y nagent. Des nuages, je n'en avais jamais vu. Ils ont différentes formes, c'est incroyable, j'aimerais que ce moment dure indéfiniement mais je sais que cela est impossible, j'ai un pressentiment.

-Joyce ? C'est bien toi ?

Je me retournw vivement, un garçon de mon âge se tient devant moi. Je le connais.

-Kyle ?! Ho Kyle ! Je ne pensait jamais te retrouver !

-Hé hé, Joyce, tu m'as beaucoup manqué, tu as donc toi aussi été choisie.

-De quoi parles-tu ? dis-je étonné.

-Hé hé, moi non plus je n'y comprenais rien à mon arrivé, je vais tout t'expliquer mais d'abord installons-nous confortablement, tiens, ce rocher est parfait.

Nous nous dirigâmes vers le rochers en question, il surplombe la plaine depuis une petite colline que je n'avais pas vu auparavant.

-Bon, vas-y Kyle, je meurs d'envie de savoir où je suis, ce que je fais ici et ce que toi tu fais ici.

-Hé hé.

-T'arrête pas de dire "hé hé" c'est un manie chez toi, dis-je en souriant.

-Hé ouais ! dit-il en souriant à son tour. Bon, je vais t'expliquer. Alors, vois-tu, dans notre monde il y a les "normaux" et les "spéciaux", il n'y a pas de nom donc nous les appelons comme ça. Les normaux, ben, ce sont les normaux quoi, quant aux spéciaux, ben, ils sont spéciaux.

-Je ne m'en serais jamais douté. dis-je ironiquement.

-Laisse moi raconter, bon je continu, alors les spéciaux sont apparemmemt plus fort physiquement et mentalement que les normaux, parmis les spéciaux, il y a les "très" spéciaux qui sont très rare, noua ne serions qu'une centaine à travers le monde il paraît.

-Tu veux dire que nous sommes considérés comme de très spéciaux ?

-C'est ça. En fait, nous sommes l'élite de la race humaine.

Il avait dit ça tout à fait calmement comme si c'était normal.

-L'élite de la race humaine ? Mais, comment peut-il y avoir une élite ? Je n'ai jamais rien fait pour être une élite !

-Je sais, ici, personne n'a rien fait pour être sélectionner.

-Bon, d'accord mais pour quoi sommes-nous sélectionnés ?

-Pour une compétition.

-Pour une compétion sur quoi ?

-Je ne sais pas, la dernière édition a eu lieu il y a cinq ans, tous nos prédécesseura sont partis, on nous a dit que les gagnants avaient le droit a une petite vie tranquille coupé par quelques séances d'analyse sur eux même. Quand aux autres, ils ne seraient jamais revenu de la compétition.

-Tu veux dire qu'ils sont morts ?

-Je ne sais pas, sûrement.

-C'est donc une compétition pour sélectionner l'élite de l'élite, c'est ça ?

-oui.

-Tu as parlé de séance d'analyse, tu sais ce qu'ils font de leura analyses ?

-Hum, non...

-Je crois que j'ai une théorie dessus Kyle, une sélection de l'élite de l'élite, des analyses, Kyle, je crois qu'ils veulent créer les humains parfaits !

-Tu pense vraimemt ça Joyce ?

-Oui, je le pense ! En fait, Kyle, combien y'a t-il de participants ?

-Tu es le centièmes et derniers participant, la cinquantième filles.

-Ils ont une certaine marge avec ça, c'est sûr. Comment s' appelle la compétition ?

-Le 7 : 12.