Mélissandre regardait autour d'elle la campagne humide. L'après-midi avait servit un temps maussade, tantôt pluvieux, tantôt une légère accalmie, propre aux journées de Mars. Là où devait se trouver une prairie elle pus s'apercevoir que tout était dénuée d'herbes, la parcelle avait sûrement laissé à l'abandon pendant tout l'hiver, nue et donc sûrement stérile. Cela ne présageais rien de bon... Elle s'attendait à un troupeau plutôt chétif ou à des dépenses ahurissante en nourriture sachant que les récoltes en foin de l'été avait été ravagée par la sitone et la sécheresse dans la région.
Elle se dirigea vers la porte de la bergerie, mitoyenne à la maison, avec un mélange d'appréhension et d'excitation. Mais au moment où elle mit la main sur la poignée de métal, un chien aboya avec hargne. Il se trouvait derrière la porte et devait l'attendre avec impatience. Le chien réitéra son avertissement avec plus de ferveur encore mais cette fois un gros bruit métal mis fin à ses aboiements. C'est la porte qui avait était frappée avec force de l'intérieur pour faire taire le chien. Et en effet seul quelques agneaux inquiets bêlaient accompagné d'autres plus âgées.????-
Gypsy Acostado!Mélissandre fut surprise d'entendre une petite voie fragile et tremblante. Cela ne pouvait pas être la petite Agnelle Soisson puisque depuis le décès de ses parents elle ne parlait plus selon son Père adoptif -dont elle n'avait même pas demandé le nom-. Mélissandre poussa la porte pour rentrée dans le hangar.
Mélissandre, hésitante en cherchant du regard quelqu'un -
Bonjour? Je viens m'occuper du troupeau. Euh... peut-être que vous pourriez m'aider?Seul le silence pesant de la campagne lui répondit. Ce calme était seulement meublé de crissement de la paille entre les sabots des agneaux qui se recroquevillait dans un coin du hangar frisquet.
Une chienne de berger croisé, était allongé au sol, les yeux pleins de défi.
La jeune femme avait l'habitude des chiens de berger possessif et prévenant envers leur troupeau, elle avait déjà participé à une transhumance jusqu'à l'estive où les chiens devait défendre leur troupeau contre des loups. C'était des chiens peut confiant de l'homme, très proches des bêtes et pouvait attaquer à tout moment pour les protéger.
Alors elle prit son mal en patience, se posa contre un poteau sans regarder la chienne mais en observant autour d'elle. C'était un hangar assez grand, sans un compas dans l'œil on pouvait aisément imaginer au moins 700 m2 ce qui était largement suffisant pour un troupeau ovin de 175 têtes ce dont nous étions loin. Il y avait une quarantaine de brebis suitées et cinq boucs isolés chacun dans une stale.
Le hangar était étonnamment lumineux au plafond se trouvais deux grandes fenêtre qui permettait aux bêtes de voir clair et de suivre le cycle du jour comme à l'états naturel.Parmi les poutres proche d'elle, elle vit se mouvoir un chat agile, blanc, possédant un œil bleu et l'autre jaune ce qui était étrange en campagne ou l'on était habitué à rencontrer dans les granges plutôt des chats de gouttière.
Mélissandre approcha sa main de la poutre en accaparant l'attention du félin, mais elle n'eu comme récompense que le feulement spontané de celui-ci.Mélissandre-
Décidément je suis en territoire hostile.
Mais les brebis m'ont l'air finalement en bonne forme. Les agneaux sont bien nourrit, les brebis sont belles, la bergerie est grande, propre et lumineuse. Le bien-être animale est respecté c'est encourageant!
Un bruit de paille à l'opposé des bêtes se fait entendre.Mélissandre, le sourire au lèvre-
Il y a des souris et tu ne fait pas ton travail le chat ? Bravo !Le chat saute de la poutre et rejoint le lieu du bruit en miaulant de désespoir.
Une petite main frêle et pâle le caresse. On devine derrière le poteau une petite fille habillée de couleur pâle qui lui donne un air fantomatique.
Le chien se pressa dans les jambes de la petite, prêt à en découdre si Mélissandre osait avancer.
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Agnelle
SpiritualUne enfant qui ne parle pas, qui ne parle plus Entourée de moutons, du souvenir de disparus Bercée par les tendres couleurs de l'enfance Alors que coule les larmes de cendres et de souffrances