Tu M'appartiens. [TAEHYUNG]

Chapitre 23 (SPÉCIAL 1K)

hellllooooo, merci énormément 1k de vue c'est énorme ! J'avais promis de faire un chapitre spécial, le voila ! J'espère vraiment qu'il va vous plaire. ¡ Attention ! Émotion en vue haha. Bref bonne lecture mes p'tits amryyyy.

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Je venais d'arriver dans ce fameux fan meeting. Je ne pouvais presque pas passer tellement il y avait de monde. Je suis mal barrée. En plus personne ne s'écartait un peu. Non, non, ils restent tous en plein milieu. Oh mon dieu, ils me cassent les oreilles c'est horrible, j'ai l'impression d'être devant un avion près à décoller. Je pense que c'était une mauvais idée de venir ici, j'aurais dû taper dans un autre endroit.

«_ Hé ! Tu peux pas faire attention !»

Je me retourne, surprise et embarrassée, parce que, effectivement, je ne m'étais pas rendue compte, mais la pauvre fille était au sol.

«_ Oh ! Excusez-moi !»

Elle partit sans rien dire et je continuais mon activité, c'est-à-dire essayer de trouver un endroit décent pour ne pas être saucissonner entre toutes ces groupies.
Je stresse vraiment, rien que de penser à lui ça m'émeut. Je ne sais vraiment pas comment j'ai pu penser qu'il m'avait oublié. Lui et moi on a toujours été comme les deux doigts de la main. En fait, depuis tout petit, on vivait aux États-Unis, enfin lui est coréen, mais son père a été muté en Amérique, du coup il a suivi. Très vite, on est devenu très proche, dès l'âge d'entrer en maternelle. Depuis, on ne s'était jamais séparé. Certes, nous avions des amis, mais on restait toujours ensemble, personne n'arrivait à nous détacher. Il retournait toujours quelques jours pendant les vacances en Corée, dans son pays natal. C'est pour ça qu'il parle si bien coréen. D'ailleurs, il m'a tout appris. Je trouvais cette langue magnifique. C'est grâce à lui que je me débrouille bien en étant ici. Je suis pratiquement bilingue du fait que j'ai beaucoup pratiqué en sa présence. Mais bon, tout ça était avant que ses parents ne décident qu'il devait retourner en Corée. Son père avait apparemment retrouvé un boulot là-bas et il voulait rentrer dans son pays. Le déchirement a été horrible, Tae n'a jamais voulu repartir. Enfin, ça ne le dérangeait pas de repartir, ce qui le dérangeait c'était de devoir se séparer de moi. Je crois que j'ai pleuré toutes les larmes de mon corps lorsqu'il m'avait annoncé le souhait de son géniteur. Tae m'avait proposé de partir avec lui mais je ne pouvais pas, mes parents n'étaient évidemment pas d'accord, et je ne pouvais rien faire sans leur accord. nous n'avions que 16 ans à l'époque... Je n'avais jamais pensé être séparé de lui, c'était invraisemblable pour moi, il était tout et je n'étais plus rien sans lui. Ça peut paraitre fou, mais c'était comme ça entre nous. Nous n'étions pas amoureux. C'était plus fort que ça, je ne pourrais pas décrire ce sentiment. Je me souviens encore que chaque soir, il dormait chez moi ou alors c'était moi qui dormait chez lui, mais on ne se quittait jamais. Même la nuit, on dormait toujours ensemble dans les bras l'un de l'autre.

Je n'avais pas remarqué, mais durant toute ma pensée une larme avait coulée. Je pleurais. J'étais encore perdue dans mes rêves lorsqu'on annonça l'arrivée de son groupe, les BTS. Je commençais à paniquer. Je n'avais rien prévu, j'aurais peut-être dû anticiper avant d'arriver. je commençais à respirer fort, ça y est, j'allais le revoir, mais cette fois c'était volontaire.

Il arriva... Je n'avais même pas remarqué les autres garçons autour de lui, tellement que j'étais absorbée par son visage, ses yeux, son petit nez, son si beau sourire éclatant. À cet instant, je me rendais compte à quel point il a pu me manquer durant ces années, je ne sais même pas comment j'ai pû vivre sans lui durant tout ce temps. Ça me parait si improbable aujourd'hui, tellement lointain.

« _ Bonjour Séoul ! Comment ça va ? Hurle un brun portant des lunettes.»

Toutes les fans hurlent en retour, mais moi je ne peux pas, je n'arrive pas à détacher mes yeux de lui, il n'y a que lui.

Durant toute la soirée je n'ai fait que l'observer de loin , je n'arrivais pas à avancer vers lui, j'étais paralysée. Chaque personne présente allait chercher son autographe ou bien sa photo, offrait des cadeaux à leur idol ou essayait de les toucher du bout des doigts. J'étais la seule à me tenir éloignée, je restais dans mon coin et j'observais.

Soudain, je le vit tourner son regard de chaque bord de la salle, il tourna la tête et posa son regard de mon côté. Sur moi. C'est comme si il avait arrêté tout ce qu'il était entrain de faire pour me regarder, m'aurait-il reconnu ? Il ne bougeait toujours pas, me regardant comme si il voulait me faire parvenir chaque émotion qu'il ressentait, comme si plus rien ne comptait. Je sentais les larmes me montaient, bien sur qu'il m'avait reconnu. Je ne pouvais plus rester ici, tout ça était trop pour moi. Ça allait trop vite. Je parti précipitement de la salle toujours sous son regard si parlant. Je n'eus que le temps d'entendre quelque uns de ses mots déchirants avant d'atterrir sous la pluie.

«_ T/P, reste !...»

Je m'étais posée dans une ruelle sous la pluie, mais je ne la sentait même pas, tout mon corps n'était centré que sur ce qui venait de se passer. Je n'aurais jamais du revenir brusquement. J'aurais dû attendre un meilleur moment, une meilleure occasion. Maintenant, il ne me restait plus que mes yeux pour pleurer, j'étais de nouveau seule et terriblement triste. je ne savais r....

«_ T/P...»

Je me retournais brusquement, connaissant cette voix. Il était là, devant moi, tout trempé. Il avait les yeux rouges et semblait perdu. Il s'avança doucement vers moi, s'agenouilla et me serra contre lui de toutes ses forces sans rien dire. Je me remis à pleurer, mais de bonheur cette fois, et je le serra à mon tour comme si c'était la dernière fois, comme si il allait de nouveau repartir loin de moi et m'abandonner.

«_ Si tu savais... Si tu savais comme j'ai souffert. Chaque jour un peu plus, je me sentais vide, je n'existais plus qu'à travers la musique, mon seul échappatoire. Mais quand venait le soir, je ne pensais plus qu'à toi, tu occupais chacune de mes pensées, chacune de mes émotions. J'étais tellement malheureux depuis que mes parents m'ont obligé à m'éloigner de toi. Depuis maintenant trois ans je t'écris chaque semaine une lettre, je te raconte ce qui se passe dans ma vie et à quel point ta présence me manque, tout me manque chez toi. Je ne pensais jamais te revoir, je croyais que tu m'avais oublié parce que... je n'ai jamais eu de réponse de ta part. Je pensais que tu étais passé à autre chose, que finalement c'était peut-être moi qui avait un problème, parce que j'arrivais pas à passer à autre chose, tu étais toujours dans ma tête quoi que je fasse. Mais je continuais quand même à t'envoyer chaque semaine une nouvelle enveloppe, j'avais toujours espoir qu'un jour tu me réponde, qu'un jour tu me laisse voir à nouveau ton sourire. L'an dernier, quand j'ai atteint ma majorité et que je n'étais plus sous l'autorité de mes parents, je suis retourné dans la ville où l'on habitait, avant. Je pouvais plus vivre sans toi. Arrivé là-bas j'ai sonné chez toi, c'est tes parents qui m'ont ouvert. Je crois qu'ils ont été surpris de me voir, parce qu'ils ont mis un certain temps avant de parler. Je leur ai demandé où tu étais, si je pouvais te voir, te serrer contre moi. Mais leur réponse qui m'a brisé le cœur : «_ Laisse la. Elle ne veut plus te voir, elle a tourné la page, elle est partie quelque part où elle est très heureuse. Elle ne pense pas a toi. Alors, va t'en et ne reviens jamais.» J'ai cru que tu m'avais réellement oublié, que je n'existais plus pour toi. Je ne pouvais pas l'admettre, alors que toi tu étais toujours tout pour moi. Je suis reparti, je n'ai plus rien fait pendant des mois, j'y arrivais plus. Heureusement, les gars étaient là pour moi. Ils ne savaient rien, je ne leur avais jamais raconté. Ils ne comprenaient pas vraiment, mais ils étaient là. Et aujourd'hui... te voila, toujours aussi belle, aussi douce. T/P, je peux plus vivre sans toi, reste je t'en supplie.

_ Plus jamais je ne te quitterai Tae, plus jamais. Les lettres, ce sont mes parents. Je n'arrive pas à savoir comment ils ont pu me faire ça, mais une chose est sur, je ne veux plus les revoir. Si tu savais comme je t'ai pleuré. Depuis trois ans je ne vis plus, j'espérais qu'une chose c'était te revoir, te serrer contre moi. Je pensais que tu m'avais oublié avant de découvrir tes courriers. Ne me quitte plus, Tae, s'il te plait, je ne le supporterai pas une nouvelle fois.»

Il me prit à nouveau dans ses bras et ne me lâcha plus. Il me porta jusqu'à je ne sais où. Mais ça n'avait pas d'importance, seul lui en avait à ce moment là.

«_ Plus jamais. Je te le jure, me souffla-t-il.»