New fight for a New life : Assassin's Creed Black Flag FanFiction

Chapitre 1

Hello ! N'hésitez pas à commenter ou voter ! C'est tout nouveau pour moi alors je suis ouverte à vos avis !

Accroupie sur ma corniche depuis quelques minutes, j'observe le port de La Havane. Le soleil brille et il fait chaud. Plusieurs échoppes sont situées devant les quais, vendant toutes sortes de choses, de la nourriture principalement mais aussi des armes. Le port est plutôt calme car nous sommes en début de matinée, les marchands installent tout juste leurs marchandises. Je regarde en détail toutes les personnes présentent, celle que je cherche doit bien être là. Je la suis depuis à peu près deux semaines et je sais qu'à cette heure-ci, il passe chercher une caisse fermée tous les jours.

Mais bon sang que fait-il ? Je fronce les sourcils, quand tout à coup il surgit d'une petite ruelle adjacente. L'homme est plutôt bien portant, il porte une veste verte et des bottes grises. Il doit avoir près de cinquante ans, pas plus. Je le regarde aller chercher la caisse, il donne une bourse je crois, au vendeur. Il parle brièvement mais je suis trop loin pour comprendre quoi que ce soit. Et merde ! Il repart avec la caisse.

Mais où est ce qu'il va ? Il ne prend jamais ce chemin d'habitude. Il faut que je sache ce qu'il fait, ce n'est pas normal.

Il commence à se diriger vers le quai le plus à l'Est de ma position. Je remonte mon foulard sur mon nez ne laissant que mes yeux marron apparents. Une tresse assez épaisse retient mes cheveux chocolat aux reflets chauds. Je me redresse et remonte sur le toit au pas de course, je le longe jusqu'à être en face du quai. L'océan est clairement visible et le navire en approche aussi.

Qu'est-ce que c'est que ça ?

Le vieil homme semble attendre le navire, il s'est positionné juste à quelque mètre du débarquement. Je ne le sens pas mais alors pas du tout.

Je décide de descendre et de me rapprocher, avec un peu de chance je vais pouvoir entendre quelque chose. Je m'accroche aux rebords des tuiles et me laisse tomber sur le balcon en fer forgé. Suite à cela, je passe par-dessus la grille et me propulse à l'aide d'un pied sur une grosse caisse en bois parterre. Mes pieds atterrissent telle une plume, je suis plutôt douée pour la discrétion. Je scrute les alentours mais personne de m'a vu. Tant mieux ! Je trottine jusqu'à une échoppe et fais semblant d'être intéressée par les produits. Quelques coups d'œil vers le bonhomme m'indiquent qu'il est de plus en plus nerveux.

Tiens, tiens notre cible n'attendrai pas quelqu'un d'important... Intéressant.

-         Vous comptez acheter quelque chose ?

Je sursaute, c'est le vendeur. Je fronce les sourcils ne comprenant pas ou il veut en venir.

-         Tu comptes acheter quelque chose ou pas ? Tu bouches la vue de mon magasin aux autres clients, râle-t-il.

-         Non, désolée.

Je m'éloigne agacée, non mais pour qui il se prend au juste ! Bon d'accords j'étais devant, mais quand même. Je secoue la tête et me cache derrière une caisse en bois. Accroupie derrière au moins je suis sûre de ne déranger personne ! Je marmonne toute seule en pestant contre le vendeur, mais au moins j'ai trouvé une cachette plus adéquate qui me permettra d'écouter clairement la conversation sans me faire voir.

Le navire commence désormais à s'amarrer au quai et notre homme est encore plus nerveux. Je profite du temps qu'ils mettent à lancer et attacher les cordages pour observer plus en détails ce qui se trouve devant moi.

Ce navire ressemble en tout point à un brick, ses deux mats me l'indiquent. Trop petit pour être une frégate et trop grand pour être un shooner. Il possède un éperon en acier, et deux bordées de vingt-quatre canons de chaque côté du navire. Sa coque à l'air plutôt solide et en acier et sa figure de proue est un oiseau. L'équipage à l'air nombreux cinquante à soixante homme je dirais. Ce qui est étonnement nombreux lorsque l'on sait qu'une compagnie contient environ trente à quarante hommes pour un navire espagnol ou anglais. La plupart sont pieds nus, peu d'entre eux portent des bottes. Ils ont tous un foulard sur la tête, logique me direz-vous. Cela les protège lors d'un abordage des éclats de bois qui peuvent voler. Ils ont tous entre vingt et trente ans pas plus, ils sont jeunes.