No lie ~

- Chapitre 10 -

Je love trop ce fanart ❤
Bonne lecture !

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Cela fait exactement 5 heures qu'ils sont partis.
Quand je dit parti: C'est le cuirassé,le colossal,Ymir ET Eren.

Livaï s'était précipité, mais il était arrivé au moment où le colossal "allait engloutir les deux titans".
Hanji était un peu brûlée à cause de la chaleur mais c'était le dernier de ses soucis. Il y avait une bonne douzaine de soldats blessés, et, accompagnée de Livaï, ils les ramenèrent au château pour les soins nécessaires.

Ainsi, cela fait à peu prêt 5 heures qu'ils étaient assis sur un canapé, dans la chambre de Livaï,le regard dans le vide, attendant le retour de leur major et les nouvelles recrues.

-Tu pense qu'ils le reprendront? Demanda Hanji soudainement.

Livaï haussa les épaules.

-Tu connais Erwin, nan?C'est la plus grosse des têtes brûlées. Il peut pas le laisser partir.

Hanji passa une main dans ses cheveux bruns, en soupirant. Livaï connaissait Erwin très bien, et avait en lui une confiance aveugle.
Secrètement, elle voulait qu'il ait cette même confiance en elle, car jamais elle ne le laissera tomber.

Et c'était de même pour Livaï. Après la mort de Mike et Nanaba, il ne restait que Hanji et Erwin sur qui il pouvait compter.Ils n'étaient pas faibles, mais pas invulnérables non plus, et lui aussi.

- Livaï? Demanda Hanji encore une fois.

Il poussa un soupir d'agacement.

-Quoi encore?

Hanji sourit: C'était bien le Livaï qu'elle connaissait.

-Pourquoi tu est venu?Tout à l'heure, quand Le cuirassé et le colossal sont apparus?Tu cherchais qui?

Il eut un air étonné. Comment avait elle su qu'ils cherchait quelqu'un? Le caporal avait fait cela avec discrétion, mais elle l'avait repéré quand même.

- J'était venu sauver le cul d'une des rares coéquipières qu'il me reste.

Hanji ouvrit grand les yeux, piquée par la curiosité.

-Qui ça?

-Toi, Binocle de merde.T'es conne ou tu fais exprès? J'ai pas envie de cogner Erwin quand je suis en rage, alors tu me..

Il sentit deux lèvres chaudes contre sa joue.

-Oi! Fit il en se retirant brusquement.

-Merci, Livaï. chuchota la scientifique tout doucement.

Il vit alors une expression qu'il n'avait jamais sur son visage: quelques rougeurs sur les joues, ses yeux chocolats brillants de futures larmes et un sourire béat aux lèvres.
C'était une expression...craquante et frustrante. Le jeune homme détourna le regard, avant de soupirer, gêné.

-Mouai pas la peine de m'embrasser.