Chapitre XXII

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Vision parallèle.

La jeune Anca entra au sein d'une grande maison à Pantama. Elle la trouva toute calme et paisible. Elle parcourut un petit couloir avant d'arriver dans le grand salon. Un homme était assis sur un sofa dos à elle. Un sourire apparut sur le visage d'Anca qui l'approcha avant d'entourer ses épaules à l'aide de ses bras.

« Je suis rentrée papa, s'exclama-t-elle en embrassant la joue d'Armand. Celui-ci se retourna pour regarda le visage rayonnant de sa jeune fille.

- Ta journée ? Lui demanda-t-il.

- Chiante, comme d'habitude, je suis claquée, lui répondit Anca qui soupira et s'assit à ses côtés tout en posant sa tête sur son épaule, t'es sorti tôt aujourd'hui du boulot.

- Hum, on sort ce soir, on part fêter le diplôme de ton frère, lui répondit Armand.

-Ah sérieux, attends-moi, je vais juste changer mon uniforme, lui répondit Anca qui se pressa de se lever mais Armand lui tira le bras pour la faire asseoir. Anca le regarda avec interrogation. Il y a un problème papa ?

- C'est toi qui a griffé le visage d'Erwan ? Lui demanda-t-il. Ce qui laissa un instant celle-ci silencieuse. Vous vous êtes encore battus ? Tu as pas peur qu'un jour il te frappe et te rende handicapé ?

- Tss, est-ce qu'il va oser même, lui répondit Anca qui se mit à grimacer.

- C'est vrai, que tu l'as pas raté cet imbécile, s'exprima Armand qui ne put s'empêcher de rire et Anca fit de même. Tu sors pas pendant un mois, lui dit-il. Ce qui fit arrêter rapidement Anca.

- Papa, mais pourquoi ?

-Ou tu préfères la ceinture ?

- Je préfère mille fois la mort que d'être retenue comme prisonnière dans cette maison, lui répondit Anca et Armand se remit à rire. Papa, pourquoi tu me fais ça ? C'est Erwan qui a commencé encore une fois à m'insulter de grosse, j'allais pas le laisser faire ça ? Mais papa tu es quel genre de père qui ne défend pas sa propre fille ? Tu es sûr d'être mon père ?

- 100% tu as pas vu qu'on a les mêmes yeux ? 

- Papa ! S'exclama Anca qui se plaignit tout comme une enfant.

- Cherche pas Anca, tu deviens prisonnière ici, ça t'apprendras de défigurer le visage des gens », lui répondit Armand. Anca se plaignit tout comme une enfant et secoua le bras d'Armand afin de le faire réagir. Anca fit une tête de bébé ainsi que la moue. Celui-ci ne put résister.

« Bon, bon une semaine, on reparle plus, tu dis pas à ta maman », lui répondit Armand qui fit sourire Anca et s'empressa de le prendre dans ses bras.

« Non, Armand tu es faible ! S'exclama la voix d'une femme. Tous les deux se retournèrent pour voir arriver la cheffe de la famille qui avait ses mains posées sur sa taille, Anca, tu es une enfant morte aujourd'hui, lui dit-elle en ayant un bâton en main.

- Maman pardon ! S'écria Anca qui prit rapidement la fuite en courant.

- Non, je vais pas te rater ce coup-ci, reviens ici ! », s'écria Melissa qui accourut derrière la jeune fille. Armand sursauta en entendant les cris d'Anca.

« Tu défigures le visage de ton cousin, comme ça, tu veux le tuer, lui faire opération gratuite ! S'écriait Melissa.

- Maman, pardon ! », s'écriait Anca.

« Elle a fait quoi encore celle-là ? Demanda Angel qui sortit sa tête de la chambre tout en ayant le visage endormi et bailla fortement.

- Tu passes ta vie à dormir, tu as rien d'autre à faire ? », lui demanda Armand qui le regarda de travers tout en serrant son visage. Il suivit Angel du regard qui se servit du jus de fruit posé sur la table.

Anca IIOù les histoires vivent. Découvrez maintenant