Chapitre 4.

401 17 4
                                    

"Qui me trompe une fois, honte à lui; qui me trompe deux fois, honte à moi"

Proverbe anglais

Le lendemain matin, mon réveil sonna mais ce fût dur de me lever. Mon doigt me faisait mal en plus ! Je sortis du lit et trainais des pieds jusque dans la salle de bains après avoir fouillé dans mon armoire pour dégôter mes affaires que je posais sur mon lit. Elodie était déjà partie prendre le petit déj'. Je pris mon temps sous la douche, l'eau chaude me décompressa et détentit mes épaules complètement crispées. Je repensais au journal et je me mis dans la tête de le lire ce week-end. Je coupais l'eau et sortit de la douche. Je partis dans ma chambre chercher mes vêtements mais il n'y avait rien.

-Bon sang, mais je les avais mis là !

Je perdais vraiment la tête ! Je me tournais vers mon armoire pour prendre de nouveaux vêtements mais mon armoire était vide.

-Qu'est-ce que ...

Je ne terminais pas ma phrase. C'était encore une de leur blague stupide ! Je ne pouvais pas prendre les affaires d'Elodie puisqu'elle était (beaucoup) plus fine que moi ! J'ouvris ma porte et jetais un regard dehors, il n'y avait personne. Et il n'y avait pas non plus de trace de mes vêtements. Je refermais la porte et m'asseyais sur mon lit. Qu'est-ce que j'allais faire?! Je regardais mon réveil : 7h50, j'allais prendre les cours dans dix minutes ! Oh bon sang ! Je me relevais et trouvais qu'une seule solution : allez frapper j'ai la porte de ma voisine demander de quoi me vêtir. Je resserais la serviette autour de moi et ouvrit la porte. Ils étaient tous là : Justin, Sanna, Chaz, Ryan, James, Lucas, Shay et bien d'autres que je ne connaissais pas. Eh bien sûr ils étaient tous mort de rire en me voyant dans cette tenue. Je rougis jusqu'aux oreilles -et plus loin, si seulement on pouvait- et Justin s'avança vers moi. Ils avaient les vêtements que j'avais posé sur mon lit.

-Voilà ce que je fais quand on essaie de m'humilier. J'humilie l'autre mais plus fort, me dit-il comme dans un murmure.

Il était à même pas cinq centimètres de moi et plaça mes vêtements dans mes bras de façon assez violente. Je n'osais même pas le regarder, mes yeux me piquaient et j'avais du mal à rester debout. Puis tout d'un coup, tout chavira : une personne qui se trouvait à côté de moi ou derrière moi, je ne saurais dire tira sur ma serviette et dit en riant "Allez autant finir le travail !" Je fûs tout d'un coup plaqué contre Justin, il m'avait attiré à lui et retient à temps la serviette avant qu'elle ne descende trop bas. J'avais été dénudé presque jusqu'aux fesses et heureusement pour moi que Justin avait réagit à temps, même si tout était de sa faute il cacha ma poitrine en m'enserrant la taille et remontant la serviette. Il me recula et me fit entrer dans la chambre et referma la porte avec le pieds. Il me tenait toujours serrer contre lui et j'étais littéralement en état de choc. Il remonta la serviette jusque sous mes aisselles, j'étais toujours collé contre lui, il ne pouvait donc rien voir. Et je la resserais à l'avant moi-même, pendant qu'il levait les yeux aux ciel. Il y avait carrément un silence de mort, c'était pesant et encore plus humiliant. Je me mis à reculer, je regardais le sol et attendis de taper contre le mur juste à côté de mon lit. Je me laissais tomber sur le sol, j'étais à présent en pleurs et j'attirais ma couette à moi pour pouvoir me cacher. J'entendis la porte se refermais doucement, j'en concluais donc qu'il avait quitté la pièce. Tant mieux.

Je restais ainsi à pleurer toute la matinée. J'avais l'impression d'être complètement lasse, cependant, je me levais et enfilais les vêtements que Justin m'avait rendu mais je tremblais tellement que j'eu beaucoup de difficultés à les mettre. Je regardais mon réveil et vis qu'il était 12h15, l'heure du repas. Mais je n'avais vraiment pas faim, je n'avais envie que d'une seule chose : me couler sous mes couettes et m'y cacher pour le reste de mes jours. J'ouvris ma porte tout doucement, milimètre par milimètre et fus rassuré de voir qu'il n'y avait plus personne. Excepté un sac poubelle qui se trouvait devant moi. Je le pris et l'ouvrit, c'était tous mes vêtements, complètement froissé et en vrac. Je pris le sac avec rage et remis le tout dans mon armoire. J'en avais marre de cette école pourrie, de ses élèves pourris mais je devais rester. Je n'avais pas le choix, mes parents n'avaient pas donné toutes leurs économies pour m'inscrire dans cette école pour que je parte à la première difficulté. Et puis, on était pas mal séparés maintenant. Lorsque j'eu finis, je retournais m'assoir dans mon lit, posais la tête contre le mur et réfléchis. Je détestais ce Bieber et ses manières de Seigneur. Pour qui il se prenait sérieusement? Il croyait qu'il pouvait humilier les autres en restant impunis? Mais qu'est-ce que j'allais faire? En parler au directeur? Non, je crois pas, comme il a dit lui même il "se venge mais plus fort", il n'y avait pas d'issus. On était condamné à restait ses marionnettes pendant encore quatre ans ! Je savais vraiment pas si j'allais tenir jusque là. Et cette Sanna ! Pour laquelle j'avais eu de la compassion la vieille ! Qu'ils pourrissent tous en enfer ! Franchement, cela ne m'étonnerais pas si j'apprenais que c'était l'un de bande qui avait fait le coup à cette pauvre Emma. Puis, je regrettais ma pensée. Ils étaient peut-être pire que stupide, mais peut-être pas aussi méchant. Enfin, je le souhaitais parce qu'ils semblaient quand même m'avoir dans le collimateur. Ce qui m'énervais le plus, pusique je n'étais rien dans cette école. Je veux dire, je n'ai cherché à aucun moment la "célébrité" de Justin ou de Sanna ! Je faisais ma vie de mon côté et c'était tout. Apparement, c'était de trop, pensais-je. Elodie entra en coup de vent dans la chambre et me pris directement dans ses bras.

Thanks To HerOù les histoires vivent. Découvrez maintenant