mon boxeur

chapitre 19

Ce week-end était parfait, nous avons faits et visités pleins de lieux.
Sur la 5th avenue, Lucas m'a offert un collier avec un diamant somptueux.

New York est une ville magique que j'adore. Vivre là-bas ne me dérangerais absolument pas.
J'espère sincèrement que nous y retournerons tous les deux.

Nous sommes actuellement dans l'aéroport quand je reçois un appel de ma mère, ce qui me semble très étrange puisqu'on s'appelle rarement.

-"Allô, maman?"

-"Chérie, il faut que tu reviennes, ta grand mère est à l'hôpital"

-"Quoi? Non c'est pas possible mais pourquoi? Est ce qu'elle va bien?"

-"Elle a fait une chute dans les escaliers et c'est cogner violemment la tête, elle est dans le comas ."

Lucas me regarde avec incompréhension en vu de ma tête qui s'est décomposée.
À la fin des mots de ma mère, je me refuge dans les bras de mon copain, en pleurant.

Le trajet fut horrible, je n'arrêtais pas de penser à ma grand-mère.
De plus, le vol me paraissait très long.
Si je venais à la perdre, je ne m'en remettrais pas.

Nous sommes enfin sur le territoire français.
Malgré la fatigue du vol et du décalage, ma propriété est d'aller la voir.

-"Rentre chez toi Lucas"

-"Tu es sûre que tu ne veux pas que je t'y accompagne?"

-"C'est gentil, mais je vais y aller toute seule. Je t'appelle en rentrant.
Et au faite merci pour tout encore."

-"Fais attention à toi!"

Je l'embrasse puis monte dans le premier taxi que je croise.
Ma mère m'a communiquée par message l'adresse de l'hôpital.

J'entre en courant dans l'hôpital, je m'arrête à l'accueil, j'essaie tant bien que mal de rester polie avec la dame.

-"Donnez- moi la chambre de Madame Benson s'il vous plaît"

-"Êtes vous de la famille?"

-"Oui"

-"Et quelle âge avez vous?"

-"Bon quand tu auras finis ton interrogatoire, tu me passeras le numéro!"

-"Je ne vous permets pas de me parler ainsi"

-"Écoute, je vais être plus claire si dans trente secondes tu ne m'as pas donnée le numéro, je te refais la face!  Compris?"

-"212"

Qu'est ce que cela peut m'énerver, je lui demande juste un numéro sur une porte.

Je me mets donc en chemin, puis arrive devant la chambre.
Sans surprise, ma mère n'y est pas.
J'en étais persuadée, elle ne veut plus lui parler.
J'entre alors dans la chambre où je vois ma grand mère inerte.
Des larmes me montent aux yeux.

-"Ne m'abandonne pas, je t'en supplie. J'ai besoin de toi moi."

Bien évidemment, je n'ai aucune réponse.
Alors que j'allais partir, un médecin entre et me dit

-"Bonjour, vous êtes?"

-"Sa petite fille"

-"Vos parents ne sont pas là?"