chapitre 27

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•CHAPITRE COURT•

La cinquième visites des appartements de Paris se finie et je n'ai toujours pas eu le coup de cœur. Elles ont toutes quelque chose qui ne va pas, certes, je suis compliquée en matière de goût mais je n'ai pas envie que mon lieu de vie ne me convienne pas.

Il est seize heures trente quand nous passons à la dernière. Je suis dubitative du fait qu'aucun des appartements ne m'est satisfait jusqu'à présent.
J'entre accompagnée de Lucas, la pièce de vie est très spacieuse et très lumineuse, j'adore.
De plus, il y a un côté rustique mais tout en étant moderne, ce qui donne son charme.
La visite se poursuit et Lucas comme moi, sommes enjoués par cet habitat.
Mais surtout ce qui nous a fait craquer c'est le balcon magnifique avec une vue sur Paris et ses toits.

Mais surtout ce qui nous a fait craquer c'est le balcon magnifique avec une vue sur Paris et ses toits

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Notre choix était fait après peu de réflexion. J'avais eu un profond coup de cœur pour cet appartement et pourtant je n'y croyais plus avec toutes les visites plus désespérantes les unes que les autres.

Deux semaines plus tard*

Je viens enfin de poser le dernier des cartons.
Nous avons déjà installé les meubles mais il restait des bricoles à ramener ou à acheter.

Sans plus attendre, je m'effondre de fatigue sur le canapé. Nous sommes situés au dernier étage et comme par hasard, l'ascenseur était en panne.
Lucas vient à moi et m'enlace en souriant.

-"Pourquoi tu souris comme ça?"

-"Tout simplement parce que je suis heureux. Tu as vu tout ce qu'on a construit en l'espace d'un an."

-"C'est vrai, tout s'est passé si rapidement. Une chose et sûre je ne m'attendais pas à tomber amoureuse d'un homme de ton âge!"

-"Et tu regrettes?"

-"Absolument pas."

-"Tant mieux"

-"De toute façon, on en a déjà parlé et puis si cela m'avait vraiment dérangé, je serais déjà partie."

-"Surtout que tu as une chance formidable d'être tomber sur un homme beau, charmant, courageux, intelligent, riche, enfin parfait quoi."

-"C'est pas vrai qu'il recommence!"

-"Oh arrête tu sais que tout cela est vrai"

-"Tu pars trop loin, en tout cas ce que je peux dire c'est que notre histoire a mis du piment dans ma vie."

-"Tu vois, encore une bonne chose"

-"Oh, aller tais-toi, tu me fatigues."

Nous restons une petite heure à parler sur le canapé, nos corps collés, nos doigts entrelacés, nos souffles mélangés.

Je marche dans les rues de Paris à la recherche d'un restaurant qui voudrait bien nous prendre sans réservation.
Après un long acharnement, nous parvenons à avoir une table.
Nos plats arrivent quand Lucas me pose une question auquel je ne m'attendais pas.

-"Marie?"

-"Oui"

-"Comme moyen de contraception, tu prends quoi?"

Je manque de m'étouffer par cette question, non pas que cela me gêne mais que je ne m'y attendais pas.

-"La pilule pourquoi?"

-"Parce que je ne serais pas contre d'avoir un «mini-nous»

Je manque une deuxième fois de m'étouffer. Décidément, cette soirée sera riche en émotions.

-"Tu es sérieux là?"

-"Oui"

-"Non mais ça va pas, tu crois sincèrement que j'ai envie d'être mère à dix-huit ans? Un bébé c'est une lourde responsabilité, ça serait complètement inconscient de notre part. De plus, ça fait seulement un an que nous sommes ensembles, on vient tout juste d'emménager et tu veux déjà  passer une nouvelle étape dans notre couple!"

-"Oh! Je ne pensais pas que tu prendrais ça comme ça. Je sais que c'est un peu précipité mais de me balancer tout ça à la tête j'ai du mal tu vois. Sur ce, je te laisse finir cette soirée seule puisque tu es mieux comme ça!"

Il se lève brusquement et part, sur le moment je ne réagis pas.
Je ne comprends pas comme la soirée a pu dégénérer aussi vite, tout allait bien au départ, j'étais heureuse de partager un moment avec l'homme que j'aime sans soucis.

Je parviens à sortir de mes pensées en me levant et en quittant le restaurant à mon tour.
Je cours pour le rattraper, par chance il n'est pas très loin. Je l'appelle au loin mais il ne me répond pas et continue sa route, j'arrive alors derrière lui.

-"Lucas arrête toi s'il te plaît."

Il s'arrête mais ne se retourne pas et ne dit rien, alors je continue de parler.

-"Je sais que ce n'étais pas sympa de ma part de t'avoir dit tout cela mais j'ai pris peur, je ne m'imagine pas mère enfin pas tout de suite et puis tu sais qu'en ce moment je suis angoissée par l'entrée dans ma fac et que pour cela je m'énerve pour rien."

-"Tu as raison, je n'aurais pas dû te dire cela comme ça et surtout réagir comme je l'ai fait. Tu ne vois pas les choses pareilles que moi, tu n'as que dix-huit ans."

-"Tu ne m'en veux plus?"

-"Non"

-"Alors si tu n'y vois pas d'inconvénients, rentrons et allons inaugurer notre chambre."

-"Voilà qui me paraît être une bonne idée"

mon boxeurOù les histoires vivent. Découvrez maintenant