chapitre 18

1.4K 51 1
                                    

Lancer la musique quand je vous le dis.
Bonne lecture.
—————————

Au matin, je suis seule.
Je me souviens exactement de tout ce qui s'est passé la veille.
Mais ce que je me remémore le plus, c'est ce que Lucas m'a dit.

Je traîne un peu dans le lit, au moment où j'allais me lever Lucas entre dans la chambre avec un plateau, mon petit déjeuner.
Je comprends qu'il veut se faire pardonner mais je ne sais pas trop comment agir puisque je ne lui en veux plus mais ça, il ne le sait pas.
Alors il se racle la gorge et dit

-"Bien dormi?"

-"Plutôt oui"
Évidement, je mens. J'ai commencé à dormir seulement une fois que j'étais dans ses bras.

Il s'assoit à côté de moi et pose le plateau.

-"Tiens"

-"Merci"

-"Tu sais Marie, je suis désolé pour hier. Je ne voulais pas t'humilier"

-"Mais tu l'as quand même fait"

-"C'est vrai mais je te promet que je ne recommencerai plus"

-"Je m'en fou, le fait est que tu l'as fait et que tu as cru pouvoir prendre des décisions à ma place. L'amour ne fait pas tout Lucas, ce n'est pas parce que je t'aime que tu as le droit de me dire ce que je dois faire, encore moins de m'humilier devant tout le monde comme si tu étais supérieur à moi"

-"Je comprends ton point de vu, je suis sincèrement navré, je suis allée beaucoup trop loin."

-"Effectivement oui, sinon, tu voudrais pas me dire maintenant ce que tu m'as dit hier soir."

-"Oh non ne me dit pas que tu étais réveillée?"

-"Juste un peu"

-"Tout ce que je t'ai dis était vrai tu sais."

-"Je te crois"

Alors il m'embrasse délicatement.
Pendant la journée, on regarde des films tous les deux.

Ellipse un mois

Aujourd'hui, c'est mon anniversaire.

Depuis un mois, il s'est passé des choses.
La rencontre de Lucas avec mes parents, qui s'est plutôt bien déroulée.
Mon père a appris à le connaître et l'appréciera au fur et à mesure du temps, j'en suis persuadée.

Avec Lucas, depuis qu'il m'a donnée les clés, nous nous sommes beaucoup rapprochés.
D'ailleurs je ne sais pas ce qu'il m'a réservée pour mon anniversaire.
Il m'a simplement dit d'être prête pour vingt heures en restant habillée décontractée.
Je ne vois pas pourquoi puisque je pense qu'on va aller au restaurant.
Je verrai bien.

Il est vingt heures, Lucas arrive avec son chauffeur.
Il sort et m'embrasse

-"Bonsoir mon amour"

-"Alors on va où?"

-"Surprise, par contre il va falloir que je te bande les yeux"

Je me laisse faire, ensuite nous montons dans la voiture.
Pendant le trajet, Lucas me parle

-"Après, je devrais te mettre des bouchons à oreille"

-"Je ne vois pas pourquoi mais d'accord"

Je suis de plus en plus perdue mais je lui ai accordée ma confiance.
Je sens que nous sortons de la voiture.
Autour de moi, je peux sentir beaucoup de monde.

PDV Lucas

Nous sommes dans l'avion, cela m'étonne fortement que Marie ne me pose pas de questions.
Je sais qu'elle sera la plus heureuse, cela a toujours été son rêve j'en suis sûr.

PDV Marie

Un moment, Lucas m'enlève le bandeau.
Nous sommes dans un avion.

-"Mais on va où la?"

-"Je ne te dirais rien, de toute façon tu ne pourras pas voir sur l'écran."

-"Tu sais que tu es pénible parfois!"

-"Je vais l'être encore plus parce qu'en sortant de l'avion, je devrais te remettre le bandeau"

-"Je confirme ce que je viens de dire"

Et voilà, le moment que je ne voulais pas, Lucas me remet le bandeau et les boules caisses.
Nous descendons, à plusieurs reprises, je percutais quelqu'un ou quelque chose.
Ensuite d'après mes hypothèses, nous sommes en voiture.

(LANCER MUSIQUE, lire doucement )

En descendant de la voiture, nous marchons et prenons l'ascenseur si je ne me trompe pas.
Je ne comprends plus rien du tout puisque je me retrouve à frissonner par le froid.

Lucas me prend la main pour me positionner.
Il me dit:

-"Prête?"

-"Enlève le vite"

Alors il l'enlève et pendant cinq minutes, je reste bloquée par où je suis.
Je reconnaîtrais cette ville dans n'importe quelle circonstance.
Cette ville où je rêvais de retourner.
Cette ville que j'ai adoré.
Cette ville qui est illuminée.
Cette ville ensoleillée.
Cette ville qui fait fantasmer.
Cette ville si magnifique, qui pour certaines personnes est inaccessible.

Cette ville qui ne dort jamais.
     «NEW YORK»

Alors je me retourne vers Lucas, le visage tout souriant.

-"Ne me dis pas que tu as fais ça"

-"Je savais que tu rêvais d'y retourner"

-"Tu es incroyable putain."

Je me jette dans ses bras et l'embrasse en lui montrant tout l'amour que j'éprouve envers lui.
Je suis tellement heureuse, j'y étais déjà allée avec mes parents et j'étais émerveillée par cette ville.
Elle représente tellement de choses pour moi.
Un de mes plus grands souhaits, serait d'avoir un appartement ici, pourquoi pas pour y vivre. Malheureusement, ce n'est pas envisageable pour l'instant.

Nous reprenons l'ascenseur pour arriver dans notre suite qui est au dernier étage.
La chambre est somptueuse, il y a une immense baie vitrée qui laisse apercevoir absolument tout.

Je reste pendant longtemps fixée devant cette vue obnubilant.
Lucas arrive par derrière et me prend par la taille, il me chuchote à l'oreille

-"Ton cadeau te plaît?"

-"Tu ne peux même pas imaginer à quel point"

Je l'embrasse puis il caresse tout mon corps avec ses mains.
J'accroche mes jambes autour de sa taille comme à mon habitude.
Pour me porter il met ses mains sous mes fesses et les presse ce qui me laisse échapper un petit cri de surprise.

Il m'allonge sur le lit, retire mon bas puis mon teeshirt.
Il défait mon sous vêtement et embrasse l'intérieur de mes cuisses.
Puis tout en continuant, il dégrafe avec son autre main mon autre sous vêtement.
Il caresse et embrasse chaque parcelles de mon corps me laissant un plaisir inconsidéré.

Pendant toute la nuit ce fut intense et merveilleux.
Tout reflétait notre amour, maintenant j'en suis sûr, je ne compte pas le laisser partir.
Il est arrivé dans ma vie du jour au lendemain, je ne peux pas dire si notre histoire va durer même si je le souhaite fortement.
Cette chance que j'ai eu de tomber sur lui est si formidable.
L'amour j'éprouve pour lui est si fort, je ne savais même pas qu'on pouvait ressentir tellement de choses absolument magiques.
Il est le fruit de mon idolâtrie.

mon boxeurOù les histoires vivent. Découvrez maintenant