Chapitre 2

265 16 7
                                    

Je ne devais pas poster de suite à cet OS. Mais j'ai craqué... Je pouvais pas les laisser comme ça quand même, les pauvres... Alors pour récapituler, Lily a trouvé, "son" poème et est persuadée que James l'a écrit... Sirius s'en rend compte et normalement vous avez lu le début.

Les personnages, les lieux et le poème ne m'appartiennent pas.

Bonne lecture !

14 février 1977, Château de Poudlard, Écosse, Dortoir des filles...

Le réveil et sa sonnerie stridente me firent sauter à plus d'un mètre au-dessus de mon lit. Les journées qui avaient le malheur de commencer comme ça étaient souvent mauvaises. Très mauvaises...

Grognant d'exaspération, je décidais de m'extirper de l'enveloppe protectrice de ma couette avec la ferme intention d'y retourner aussitôt que j'aurais tué ma meilleure amie et voisine de chambre, Alice Prewett. Comment pouvait-on être aussi heureuse dès le matin ?

-Bonjour Lily, s'écria-t-elle ! Belle journée n'est-ce pas ?

-B'jour, grommelai-je tandis que je me dépêchais de se cacher dans la salle de bain pour éviter la bonne humeur évidente de ma trop joyeuse amie. Tout ça parce que ladite amie avait un rendez-vous avec Franck Longdubat, son petit-ami depuis au moins 3 ans. J'ai perdu le compte. Oui, j'ai perdu le compte. Et alors ? Je suis une amie en carton. C'est bien connu... Tout ça parce que la Saint-Valentin est la célébration parfaite de l'Amour avec un grand A, il faut obligatoirement la fêter tout les ans... N'importe quoi !

Je crois en l'amour. Vraiment ! Mais fêter la Saint-Valentin me file le bourdon et ce depuis toujours. Pourquoi célébrer l'amour qu'on portait à une personne un seul jour de l'année ? C'est tout bonnement ridicule... Non ? Depuis mes 6 ans, je n'ai jamais fêté la Saint-Valentin. Et je m'en porte très bien ! Même si James Potter vient stupidement me gâcher ma journée de jachère amoureuse depuis 4 ans... Et j'espère sincèrement que cette année il ferait impasse sur son éternel et très énervante demande.

Quoique depuis quelque temps il était moins irritant. Depuis l'épisode du poème en fait. Du moins avec moi. Pour faire simple, je n'ai envie de l'étrangler seulement une fois par semaine au lieu de ressentir cet urgent besoin toutes les heures. Je ne supporte pas le Potter qui a mis fin à mon amitié avec Severus et j'apprécie le James de cette année, le potentiel James du poème. Plus mature, plus sérieux, avec un regard noisette malicieux caché derrière ses lunettes, ses cheveux totalement indisciplinés... Bref... Et je m'étais rapprocher de lui si subtilement que je m'en étais à peine aperçue...

Il ne me reste plus qu'à prier pour que ma journée s'annonce meilleure que son commencement l'avait laissé présager.

14 février 1977, Château de Poudlard Écosse, Grande Salle...

Accoudée en face de ma tasse de thé beaucoup trop sucré, je mâchonnais sans grandes convictions un toast beurré. L'effusion de rose de la Grande Salle me donnait la nausée. La seule chose de rose que j'accepterais de toucher aujourd'hui ce sera un lévrier de la même couleur servi dans un grand verre avec beaucoup, BEAUCOUP, de glaçons. La vie était définitivement nulle et la seule solution était la mort. Ruminant mes pensées morbides pendant qu'Alice embrassait goulûment Franck, un peu trop près de moi à mon gout, ma chouette d'un plumage brun moucheté, Élixir, se posa avec grâce à côté d'un pichet de jus de citrouille, tandis que plus loin le hibou de Potter, Noodles, faisait son entrée catastrophe hebdomadaire, renversant un plat d'œuf brouillés sur son jeune maître. Je remerciai le ciel d'avoir eu la bonne idée de ne pas m'asseoir à moins de 5 mètres de Potter aujourd'hui. Gratouillant distraitement les plumes d'Élixir, j'ouvris la lettre qui venait apparemment du monde moldu.

There are those shining emerald green eyesOù les histoires vivent. Découvrez maintenant