Miracles de Noël et autres

Sentiments

                   ELLE

J'ai mal, j'ai tant de mal à vivre chaque jour qui passe. J'ai tant de mal à t'oublier, en toi je voyais mon âme sœur, je voyais mon bonheur.

De ton parfum je m'enivrais, je comptais chaque minute qui me séparait de toi comme si j'étais ta prisonnière.

Aujourd'hui, cela fait un an qu'il m'a sauvé du mal que tu m'a fais sans même le savoir.
Souvent je me demande si tu y penses, si tu as remarqué la distance que j'ai mise entre nous deux.

Je ne sais plus ce que tu fais, ni où tu es mais pourtant je me demande qui tu aimes, si tu es heureux et si tu penses à moi de temps en temps.

Je n'arrive pas à te sortir de mes pensées.

J'ai changé, je fais semblant d'avoir trouvé la force mais je garde au plus profond de moi ma douleur.

J'essaye de t'oublier, je suis avec un autre mais je ne peux pas. Je n'y arrive pas. Je ne pense pas l'aimer comme je t'ai aimé.

J'ai connu la peur, j'ai commis des erreurs et il a tout tenté pour me consoler, même s'il n'est pas toi. Il a séché toutes mes larmes, m'a prise dans ses bras, il a ramassé les morceaux de mon cœur brisé.

Et je le sens de nouveau battre, il m'aime comme un fou et connaît par cœur. Pendant des heures, il me regarde, il me dit qu'il aime et pourtant lorsqu'il me serre dans ses bras je crois respirer ton odeur.

Il faut que cela cesse, tu dois sortir de mes pensées.

Je veux l'aimer, je ne veux plus avoir mal, je veux être libre.

                 LUI

Elle était si belle et si forte dans son costume ce jour de combat. Elle était celle que j'attendais, telle que je ne n'avais jamais osé rêver. Je ne me souviens guère d'avoir aimé de cette manière, ce jour je n'ai vu qu'elle et ça n'a plus jamais changé.

Elle était si belle et en une étincelle ma vie a changé, elle s'est illuminée. J'ai dû tellement ruser pour qu'enfin elle se laisse approcher, pour un peu l'apprivoiser, pour qu'elle me fasse confiance du plus profond d'elle-même. Dans mes rêves, elle était mienne et j'en rougissais quand je la revoyais.

Jamais je ne me lasserais de la regarder se battre, bouger et me sourire. Mais ses bises légères, ses taquineries et même le petit nom qu'elle me donne, comme à un ami, presque un frère, ce que je pouvais les détester.

Et ce jour funeste où ce fut clair dans ses yeux, ses airs et sa voix, que je l'avais perdu quand je l'ai entendue parler de l'autre. Ses mots et ses gestes n'était pas pour moi je n'étais pas assez.

Que la vie est cruelle quand je la vois penser à lui.

Elle m'avait dis que cela ne cela ne servirait à rien, ni mes paroles ni le temps qu'elle ne veut pas faire semblant. J'ai donc gardé mon sourire, j'ai gardé en moi ce qu'il faut taire et j'ai fais comme d'habitude.

Puis un jour, elle a eu peur et je l'ai rassuré. Elle a souffert et je l'ai consolé. Elle a pleuré et elle ne m'a presque plus rien caché. Mon cœur s'est rempli de rancœur envers celui qui lui faisait aussi mal.

J'ai enfin réussi à l'apaiser et moi qui n'étais rien d'autre qu'un pauvre chat errant voilà qu'aujourd'hui je suis le gardien de son cœur. Je l'aime tellement.

Je sais qu'elle pense encore à lui mais je comprends. Je m'assois juste à ses cotés, sans parler, sans rien vouloir juste en essayant de lui appartenir.

Elle est ma vie et mon cœur, elle me donne de la force, elle est mon soleil.
Chaque jour qui se lève, à chaque fois que je la vois elle fait naitre la lumière dans mes yeux.

Et tout peut disparaître, elle fera tout renaître en ouvrant grand les bras.

Tant qu'elle est là mon monde tournera. Elle est mon bonheur, elle as redonné des couleurs à ma vie.