Chapitre 1

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Merci INFINIMENT a mon chaton @@SaKimieNoDeph pour le maagnifique dessin de l'Alystory <3 <3.

Bonne lecture ^^.



- Bonsoir ma Lady ! murmura Chat Noir en s'allongeant près de la coccinelle. Je vois que tu as changé de coiffure.

- Salut Chaton. Oui, j'ai été prise de court, et je n'étais pas coiffée, ça doit être n'importe quoi !

Chat Noir replaça quelques mèches de cheveux correctement dans le pseudo chignon décoiffé de la bleutée avant qu'elle ne rigole doucement en l'arrêtant.

- Chat, je crois qu'on a plus important à faire là... murmura-t-elle en faisant signe à son partenaire de regarder devant. Mais juste avant de s'y mettre, je voulais te demander, tu pourras me ramener mon livre d'Histoire tout à l'heure, s'il te plaît ? Je l'ai laissé chez toi cet après-midi...

- Serait-ce une excuse pour que je te tienne compagnie cette nuit, Buguinette ? demanda Chat Noir, avant de se calmer devant la mine mi-amusée mi-sérieuse de Ladybug. Ça marche, je passe chez toi dès qu'on a réglé notre affaire. Alors, dis-moi tout, lança-t-il, soudainement pressé d'en finir avec ce nouvel adversaire.

- Je te présente la Majorette, cette petite fille s'est fait renvoyer de son cours, et elle l'a apparemment très mal vécu. Si j'ai bien compris, son bâton, dans lequel doit sûrement se trouver l'akuma, fonctionne comme le tien. Sa queue de cheval peut aussi s'allonger pour piquer les gens et faire d'eux des soldats exécutant une chorégraphie. Le Papillon ne sait vraiment plus quoi faire de ses soirées...

- Et bien, finissons-en vite ! Je ne tiens pas à me battre toute la nuit, surtout avec cette invitation de dernière minute.

Ladybug ne put s'empêcher de rire et de rougir en regardant le sourire ravageur de Chat Noir.



Il ne fallut qu'une bonne demi-heure aux héros pour vaincre leur adversaire. Elle avait beau être plutôt douée dans l'art de faire le mal, le couple faisait récemment preuve d'une force incomparable qui ravissait les Parisiens. Cela faisait en effet quatre mois qu'ils étaient plus proches, plus soudés et plus efficaces que jamais.

Le fait de connaître l'identité de l'autre était, évidemment, la cause de ce changement bénéfique. Ils ne se quittaient plus que pour dormir – et encore. Ils voulaient passer tout leur temps libre ensemble pour mener à bien le plan qu'ils avaient évoqué avant même de se détransformer malencontreusement l'un devant l'autre : découvrir l'identité du Papillon.

Cela faisait presque trois ans, à deux jours près, qu'ils étaient devenus les héros de Paris et qu'ils s'étaient rencontrés sous toutes les formes. Trois ans qu'ils étaient chaque jour aux aguets du moindre cri dans la capitale, pour bondir hors des salles de cours et sauver Paris.

Mais trois années de souffrance, d'épreuves presques insurmontables et de lassitude. Ils n'avaient plus aucune vie en dehors des cours et de leur travail de héros. Depuis qu'ils savaient qui était l'autre, ils avaient pu se confier à quelqu'un d'autre que leurs kwamis. À un humain qui comprenait parfaitement ce qui arrivait à l'autre, quelqu'un en qui ils avaient une confiance absolue. Leur partenaire. Leur moitié.

Et malgré les rapprochements, malgré les commentaires de plus en plus nombreux de leurs amis et de leurs kwamis, malgré les petits jeux de séduction qu'ils s'envoyaient l'un à l'autre et malgré ce baiser échangé le jour même de leur découverte, ils ne s'étaient rien avoué. Ils n'en avaient même pas parlé.

L'AlystoryOù les histoires vivent. Découvrez maintenant