Chapitre 3

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Juste avant de commencer...

Merci Foxy et Kimie pour les relectures ! Je vous aime !! <3 <3

Bonne lecture !


Les informations s’enchaînaient beaucoup trop vite au goût de Marinette. Elle n’avait même pas eu le temps d’assimiler la cause ou les détails d’un évènement historique, ou même de ce qu’on lui disait, que ceux qui l’avaient troublée étaient déjà loin. Ce n’était pas mieux pour Adrien. Lui aussi était dépassé par les évènements.

Mais une fois de plus, ils ne purent se concentrer sur les phrases de leurs amis égyptiens, puisque Mozart arrivait en courant.

- Mes amis, vous êtes là ! Je vous cherchais partout ! haleta-t-il en s’arrêtant devant les héros du présent.

- Mais… C’est vous qui nous aviez dit de venir ici… répondit Adrien en fronçant les sourcils, intrigué.

- Oh. C’est vrai ! Je crois que cette histoire me monte un peu trop à la tête. Vous n’imaginez pas à quel point c’est excitant de vous aider. Ici, les choses sont beaucoup trop simples. Si tu veux quelque chose, tu demandes aux feux follets, et c’est bon, tu as ce que tu veux !

Alors que Marinette répétait le nom des créatures magiques, symbole d’un esprit perdu, Mozart leur demanda de se cacher derrière une statue de dieu et de ne pas faire le moindre bruit. Trixx était aussi rusé qu’un renard, et s’il savait que les deux adolescents étaient dans la pièce, ils pouvaient dire adieu à leurs informations.

Le virtuose s’écarta et se positionna non loin des adolescents, sous un angle où il était sûr qu’on ne pouvait pas les voir. Dès que son ancien kwami arriva sous sa forme humaine, il s’empressa de se jeter dans ses bras.

- Trixx, mon ami ! Tu m’as tellement manqué ! Ça fait combien de temps qu’on ne s’est pas vu, toi et moi ?

- Euh… commença le rouquin. Ça doit faire cinq petites minutes…

- Eh bien c’est cinq petites minutes de trop ! s’exclama-t-il en prenant le bras du faux jeune homme pour l’emmener à l’endroit exact où il se trouvait quelques secondes plus tôt.

Il lui dit que Shakespeare voulait quelques informations sur l’Alystory, et que seul les hiéroglyphes présents sur cette portion de mur pouvaient l’aider. Les raisons qu’il trouva à lui donner furent que cet ouvrage était le seul qu’il n’avait pas lu – bien que ce soit impossible – et qu’en tant que bon écrivain qui se respecte, il était de son devoir d’en savoir plus.

- Wolfgang, je te connais par cœur. Qu’est ce que tu me caches ? demanda Trixx en s’éloignant un peu de son ancien porteur.

Mozart lui tira un peu trop fortement le bras et faillit le faire tomber. Il lui demanda de lire ce qu’il y avait sur le mur, et il fit mine de vouloir prendre des notes. Trixx avoua que son égyptien était un peu rouillé, surtout pour un langage de l’antiquité, mais qu’il allait faire de son mieux.

- Donc. Les dieux savants se sont concentrés, non, concertés lors de la nuit des temps. Ils écrivirent des lignes futuristes sur les domaines inconnus. Les kwamis les suivirent et se mirent en cercle sous la pleine lune, et invoquèrent leurs différentes vies. Je sais pas toi, mais moi je comprends pas ! Ou alors je traduis mal. Et puis je ne devais surement pas y être, je m’en souviendrai d’un truc pareil !

- C’est pas grave, continue s’il te plaît…

- Très bien. Passé, présent et futur se mêlèrent pour se regrouper sur des papyrus liés. Donc, dans un livre. Mais ce qu’apprirent les dieux ne les satisfirent guerre. Les humains étaient devenus nocifs à leur propre race. Enfin des phrases à peu près correctes ! Les dieux effacèrent ce qu’ils avaient créé, ne voulant connaître la déplaisance. Mais ils devaient connaître les destins de ceux qui en avaient un.

L'AlystoryOù les histoires vivent. Découvrez maintenant