Autopsia

I

Comment nommé tout ça ?
Journal de bord ?
Brouillon de pensé ?
Journal intime ?..
Intime.. Pas si intime ou peut être que si.
Ne soyez personne pour que tout ce que j'écrive reste secret.
Je n'existe que par les mots, je me donne donc entièrement à personne.
Et si malgré ça vous voulez être quelqu'un, gardé en tête que moi je ne suis personne.
Je ne suis moi que par l'écrit.
Beaucoup de choses s'emmêle dans ma tête et pourtant je n'ai toujours pas trouvé un titre à tout ce charabia.
Ce n'est pas une fiction, serais ce donc une autobiographie ?
Je ne sais pas, appelé tout ça comme vous voulez..
Finalement un titre, c'est comme une couverture, c'est pour donner envie, pour faire un lien, complexé le récit, des hypothèse qui ne seront jamais confirmé.
À quoi bon donné un titre à une autobiographie si le but est juste de se délivré de certain poids ?
Ou plutôt pourquoi devrais je me blanchir les cheveux à vous trouvé un titre si il n'y a rien à nommé, aucun lien à faire, pas de message codé.
Seulement je vois, je vois ce que tout le monde perçois.
Peut être un peu plus, ou pas vraiment.
Tout ça m'est venu hier soir, bien que fatiguée le sommeil ne me parvenais pas, la tête pleine, pleine à en être vide.
Vide de pensées mais pleine de souvenirs.
comme une prise de recul, une conclusion de ce que je pouvais tiré de mes seize années de vie.
Une conclusion reprend tout les points les plus importants.
Hier soir je me suis donc souvenu de tout ce qui ne quittera jamais vraiment ma tête.
Des souvenirs qui me rappelle que le temps passe et que rien ne se passe.
Si on rembobine la cassette, que l'ont commence par le début ou par la fin, tout est pareil.
Une vie fade, une fille fade.
Banal est le terme.
Assez conne pour rêver pas assez pour osé.
Vous savez, ce genre de personne qui vie plus dans sa tête que dans la réalité.
C'est moi.
Jeune ados crédule qui croit au prince charment sans le vouloir.
Physiquement pas attirante, pas moche, mais pas assez belle.
Mentalement trop compliqué, c'est bien mais pas pour maintenant.
Je suis le meilleures bonbon laisser pour la fin.
Mais la fin est bien loin, alors je patiente.
Patience.
Trop de patience.
Ça m'a déjà bouffé une vie.
Y a ceux qui jouent et ceux qui réalisent.
Et quand on est aucun des deux, on est quoi ?
Le comble de ma vie, ne pas être le personnage principal de mon propre film.
Ni réalisatrice, ni actrice, même pas caméo.
Je suis la petite plante verte.
Qui ne doit rien faire, à part être verte.
Restons dans le cliché, je sais bien me plaindre alors pourquoi changer ?
Parlons aussi de lui.
Vous voulez savoir qui il est ?
Bien sur..
Il y a toujours un lui, et si il n'y en a pas...
Il finira par y en avoir.
Lui et bien c'est un connard.
Je vous épellerais les lettres plus tard.
Dans ce lui y a des problèmes.
Bah oui, ça serais pas amusant sinon.
Et dans ses problèmes y a des moments de joie.
Et dans les moments de joie, y a la peur des problèmes.
C'est un engrenage.
Toujours être sur ses gardes.
C'est poétique tout ça.
Ça donne la gerbe.
Rien que ça.
Devrais je vous souhaitez la bienvenu ?
À quoi bon, vous êtes tombé dans les pensées d'une ados qui joue à la philosophe.
Parlons de moi, ça manque de moi.
Moi.
Je vais m'appeler Rahelle.
C'est beau Rahelle.
Ça fait simple Rahelle.
Rahelle c'est la fille passe par tout.
Allé, vas pour Rahelle.

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Autopsie du jour 1.
Le sujet vas bien.
Il est énervé, fatigué.
Mais il vas bien.