Chapitre 1.

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Je dormais d'un sommeil profond

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Je dormais d'un sommeil profond. Un drap recouvrait négligemment mon corps habillé simplement d'un boxer et d'un soutien gorge. Je ne pouvais pas supporter plus en cette fin de juin. La chaleur à Madrid était vraiment étouffante et la nuit cela se ressentait encore plus. Moi qui venais du Nord de la France, je n'étais pas habituée à ces conditions. La neige, le froid, la pluie cela me correspondaient plus que le soleil et la chaleur.

Déjà un mois que j'étais ici pour je ne sais quelle raison.
Un jour, mon grand père a débarqué dans ma chambre en plein milieu d'après midi et m'a simplement dit :

Grand père : Lindsay fait tes bagages on part !

Aucune explication, rien, une heure plus tard nous étions dans son jet privé et nous avons débarqué à Madrid. Moi qui ne connais pas un seul mot d'Espagnol, j'ai eu un peu de mal à m'intégrer. Je restais le plus clair de mon temps au bord de la piscine à écouter de la musique. Autant profiter du soleil et revenir avec une magnifique marque de bronzage tant qu'à faire.

Mais là n'est pas le sujet.

Depuis mon arrivée, toutes les nuits je faisais un rêve, enfin si on peut appeler ça un rêve. Il donnait plus l'impression d'être un souvenir ou alors une prémonition. Le fait est que toutes les nuits, il se réitérait.

Je me voyais entourée de neuf personnes, cinq garçons et quatre filles. Tous avaient à peu près le même âge que moi. Nous marchions tous dans la même direction. A notre démarche et aux regards que l'on se lançait, on pouvait très facilement deviner qu'un lien très fort nous unissait mais je n'arrivais pas à deviner lequel.

Alors que nous marchions d'un pas déterminé vers un but qui m'était encore inconnu. Quelque chose ou quelqu'un nous attaqua. S'en suit alors une bataille très violente. Un des garçons fut touché. Je me voyais me précipiter vers lui en criant son prénom « Zayn » et ressentir une douleur tellement forte que j'avais l'impression que l'on était en train de m'arracher le cœur.

C'est à ce moment précis que je me révélais en sursaut.

Je n'aie jamais été au-delà de cet instant. Comme si ma conscience m'en refusait l'accès.

Alors que je reprenais doucement mes esprits, une ombre se dessina dans ma chambre.

Inconnu : Toi aussi tu fais des cauchemars ?

La peur m'envahit. Je ne connaissais absolument pas cette voix.

Un Avenir IncertainOù les histoires vivent. Découvrez maintenant