Chapitre 2.

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Je me jetai sur la batte de baseball qui se trouvait au pied de mon lit.

On m'a appris à rester sur mes « gardes » dans n'importe quelle circonstance. D'où la présence de cette « arme » à proximité.

Lindsay : Qui êtes-vous ? Et que me voulez-vous ?

Inconnu : Je ne te veux pas de mal. Tu peux poser cette batte.

Lindsay : Si ça ne vous dérange pas, je vais juger par moi-même de mes faits et gestes.

Inconnu : Tu as du caractère, c'est bien ça.

Lindsay : Répondez à mes questions ! Qu'est ce que vous faîtes dans ma chambre ?

L'inconnu s'installa sur mon lit. J'allumai ma lampe de chevet afin de distinguer son visage.

 J'allumai ma lampe de chevet afin de distinguer son visage

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Il avait un visage doux. Ces traits étaient fins. Un large sourire s'étendait de part et d'autre de ses joues. Comme s'il était heureux de me voir. Ses cheveux brun, un peu en bataille, lui donnait un côté sexy. Et ses grands yeux amandes inspiraient la confiance.
Ce garçon était magnifique, il n'y a pas de doute.
Mais magnifique ou pas, il n'a pas à débarquer dans ma chambre sans explication en plein milieu de la nuit.

Liam : Je m'appelle Liam, j'ai 18 ans. Et je suis à ta recherche depuis maintenant un mois. Je savais que tu vivais dans le nord de la France, mais quand je suis arrivé, tu étais déjà partit pour une destination que j'ignorais. Celui qui te protège à très bien masqué les pistes. Il est au courant du danger qui plane au dessus de toi. Mais maintenant que je t'aie trouvé, tu n'as plus rien à craindre je vais pouvoir tout t'expliquer.

Je le regardais comme s'il venait de parler en chinois.

Lindsay : Mais qu'est ce que tu racontes ? Tu te rends compte que ce que tu dis n'a aucun sens n'est ce pas ?

Liam : Ca n'a aucun sens parce que tu n'es pas au courant de tout. Mais une fois que toutes les informations te seront livrées, tu sauras au plus profond de toi que j'ai raison.

Lindsay : Tu commences à me faire peur.

Liam : Rejoins-moi demain au parc à 14 heures. Je serais sur un banc de la place centrale. Tu me ferais peut être un peu plus confiance s'il y a des gens autour de nous.

Sans que je n'aie eu le temps de répondre quoi que ce soit, il se leva, se dirigea vers le balcon de ma chambre et descendit le long de l'arbre. Je me précipitais à sa poursuite et le suivit du regard s'éloigner dans la pénombre de cette nuit plus qu'étrange.

Une fois l'ayant perdu de vue, je retournais dans ma chambre, refermais la fenêtre à double tour et me recouchais avec une question en tête.

Dois-je y aller ou non ?

Un Avenir IncertainOù les histoires vivent. Découvrez maintenant