Coups et blessures

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J'étais devenu la femme la plus heureuse du monde car pour la première fois de ma vie, j'étais heureuse, amoureuse et il y avait quelqu'un qui m'aimait telle que j'étais. Il m'acceptait en plus de la maladie et en plus des difficultés auquel je faisais face. Plus les mois passaient, plus je me sentais bien à l'idée de le revoir. J'avais peur de l'inconnu mais je prenais sur moi et les disputes de couple m'angoissaient.
Ceux que je craignais le plus, c'était ces crises de jalousie et également le fait d'avoir été rabaisser. Je me battais en me justifiant sans cesse que j'étais une femme honnête, je devais prouver par A+B que j'étais comme tout le monde, fidèle et sincère. Pour moi, c'était une simple équation, sauf que pour lui, c'était une équation à plusieurs inconnus.
Malgré ça, l'amour était là et au bout de quelques mois, j'avais choisi d'offrir le plus cadeau à lui, en plus de mon cœur qu'il avait déjà. Je voulais offrir mon corps et je me sentais prête car au fond de moi, j'avais confiance en lui et j'avais envie de lui tout simplement. J'avais peur des préliminaires mais il était capable de me rassurer et de me me respecter. Je souriais et j'éprouvais un nouveau sentiment, un sentiment nouveau et j'aimais cette nouveauté. Je faisais l'amour avec lui avec confiance, même si j'étais maladroite par moment, je m'offrais à lui comme une fleur qui était prête à être butiner. J'étais épanoui et encore plus heureuse avec lui.
Une fois chez lui, nous voulions faire l'amour, enfin c'est ceux que je pensais. J'étais nue, prête à l'attendre. Je m'imaginais qu'il m'embrassait, me caresser et ressentir son corps contre le mien. C'était ceux que j'espérais en tout cas. J'étais allonger, jambes légèrement écarter prête pour lui, mais je n'étais pas prête à recevoir ça. Il m'avait donné un coup de genou sur la partie intime. Je pleurais à la fois de douleur, de mon cœur qui ne comprenait pas pourquoi il faisait ça, pourquoi il me faisait ça à moi. Je pleurais toutes les larmes de mon cœur et il rigolait sur le moment. Je me tenais entre les jambes et bizarrement, il avait compris qu'il m'avait blessé. Il marmonnait dans son lit qu'il me supplait de le quitter, moi je refusais car j'étais amoureuse. J'étais amoureuse de l'homme qui m'avait porter un coup, j'avais pardonner car j'avais déjà pardonner d'autres choses. Sous la douche, je pleurais encore plus car j'avais mal physiquement, je commençais  à avoir à l'intérieur de moi, je saignais abondamment dans mon vagin et à l'extérieur. Je me retenais d'hurler à la mort et je me contentais de regarder mes douleurs, de repenser à ceux que j'avais vécu. Je ne m'attendais à vivre un moment pareil. Dorénavant, il me faisait peur. Je devais comme si de rien n'était. Sauf que mon corps s'en souviendra toute sa vie. 

C'était arriver une seconde fois et je faisais la même chose. Je ne disais rien et j'avais pardonner, comme si c'était une bouer de sauvetage pour moi. Il ne voulait pas avouer à ces parents, ni aux autres le mal qu'il avait fait car personne ne me croirait. Il avait même dit que la première fois, j'étais tomber du lit. Mais comment se faire mal au vagin en tombant du lit. Aucun doute, j'étais à ça merci et j'étais ça marionnette. Seul mon cœur et moi avions ce traumatisme sous la conscience et je n'avais que le silence sur qui j'étais autoriser à me poser. Mes pleures ressortiraient à chaque fois seule, dans les cauchemars en pensant à lui, je voulais un acte de réconfort, de pardon et de soutiens . Je ne l'avais jamais eu . 

 Moi Lucie Où les histoires vivent. Découvrez maintenant