Comment vivre sans toi ?

Chapitre 12 : La reprise

Suite à leur weekend merveilleux, il était temps pour Teresa et Patrick de retourner à la réalité. Teresa parti au travail tandis que Jane- qui profitait encore de son temps libre- restait à la maison.
- PDV Lisbon:
Il était 8h40 lorsque j'arrivai au bureau. L'openspace était vide, il n'y avait personne excepté Wylie.
"Wylie: Bonjour Lisbon, comment vas-tu ?
Lisbon: Bien et toi ? L'enquête a avancé pendant que je n'étais pas là ?
Wylie: Nous avons réussi à établir 2 potentiels suspects, normalement on ira les interroger aujourd'hui.
Lisbon: Parfait !
Wylie: Tu as des nouvelles de Jane ? Personne n'en a ici, pourtant je lui ai envoyé des messages mais il n'a pas répondu !
Lisbon, évitant le sujet: Oh voila Fischer."
Peu à peu l'équipe devint complète, excepté Jane. Aux alentours de 9h10, Abott réquisitionna l'équipe afin de faire un topo.
"Abott: Bonjour à tous, donc aujourd'hui nous allons nous rendre chez les 2 potentiels suspects. Le premier suspect s'appelle Amandine Shefield, 29 ans. C'était la colocataire de Mary et elles avaient quelques conflits financiers. Cho et Lisbon, vous vous rendrez chez elle.Le deuxième suspect s'appelle Victor Chils et il a 41 ans. C'était le patron de Mary et apparement il était très proche d'elle, voire trop. Mary était apparement sur le point de porter plainte contre lui. Carter et Fischer vous vous y rendrez.
Wylie vous enverra leur adresse.
L'équipe: Bien patron.
Abott: Lisbon, dans mon bureau."
Je me rendis au bureau d'Abott avec la boule au ventre. Pourquoi n'appelait-il que moi ? Qu'avais-je encore fait ? Je n'allais pas tarder à le savoir.
"Abott: Asseyez-vous Teresa.
Lisbon: Qu'y a-t-il ?
Abott: Avez-vous des nouvelles de Jane ?
Lisbon: Euhm, oui pourquoi ?
Abott: Quand on l'appelle il n'y a aucunes sonneries, comme si son téléphone ne marchait pas ou été éteint. Nous nous inquiétions un peu pour lui. Quand revient-il ?
Lisbon: Dans un peu plus d'une semaine normalement.
Abott: Comment avez-vous eu de ses nouvelles ?
Lisbon: Hier soir je suis allé chez lui pour lui apporter à manger. dit la brunette en mentant.
Abott: D'accord. Je ne vous retient pas plus."

Nous partîmes avec Cho en direction de la maison d'Amandine Shefield. C'était un grand appartement situé dans le centre-ville d'Austin, a quelques pâtés de maison du lieu où on a retrouvé Mary morte. Je sonne à la porte, mais personne ne repond, étant donné du mandat qui nous avait été délivré, nous avions le droit d'ouvrir la porte de force. Une fois rentré dans la maison, j'aperçois dans la cuisine une personne allongé au sol. Je cours vers elle et découvre que c'est Amandine. J'ordonne à Cho d'appeler une ambulance pendant que je prends son pou. Il était faible mais pas encore nul. L'ambulance arriva et emmena notre suspect en urgence à l'hôpital. Nous décidâmes donc de retourner au FBI après avoir analysé la scène de crime. Il y avait des verres cassés, ainsi qu'une bouteille de champagne réputé. Et si c'était elle qui avait tué Mary, ou avait commandité son meurtre ? J'allais devoir attendre pour avoir la réponse à mes questions.
Une fois rentré au bureau, nous apprenons qu'Amandine est dans le coma, et aucuns médecins ne peut nous dire quand elle se réveillera. Nous décidons d'enquêter sur son passé, ses derniers appels et ses rendez-vous. Rien, le néant.
Il était déjà 21h00, j'avais passé tout l'après midi à chercher des informations sur Amandine, mais rien de concluant. De leur côté, Fischer et Carter avait interrogé le suspect, mais son alibi était irréfutable. Je décide de rentrer à la maison.

Fin du PDV Lisbon

Lisbon était rentrée chez elle aux alentours de 21h30. Jane s'était endormi sur le canapé en l'attendant. Elle s'approcha de lui lentement, de peur de le réveiller, puis s'assit sur le canapé tout aussi prudemment et lui prit la main. Ce geste ne le réveilla cependant pas. Elle lui fit un léger bisous sur la joue, mais Jane ne se réveilla toujours pas. Elle décida alors de l'embrasser. Ce fut un réel baiser reflétant un amour sincère. Évidemment Jane se réveilla le sourire aux lèvres.
"Lisbon: Tu étais réveillé ? demanda-t-elle en rigolant
Jane: Peut-être... Tu as passé une bonne journée ?
Lisbon: Une journée assez compliqué. On est allé chez la colocataire, Amandine, mais elle était inconsciente. Elle est dans le coma et on a absolument rien trouvé sur elle. Et tu me manques, sans toi au travail c'est totalement différent.
Jane: Tu me manques aussi... J'aime ta maison, mais il n'y a rien à faire, je m'ennuie...
Lisbon: Ton bras va mieux non ? Pourquoi ne reviendrai-tu pas travailler ?
Jane: Bonne idée, demain je viendrai avec toi ! Par contre, que doit-on leur dire pour nous deux ?
Lisbon, l'interrompant: Jane, je n'ai pas envie que tout le monde sache pour nous deux. Je veux garder ma vie privée, privée justement.
Jane: Je comprends totalement. Donc on fait comme si on était des collègues normaux ?
Lisbon: Tu as peur de ne pas y arriver ?
Jane: Évidemment que je peux faire semblant, mais toi j'en doute un peu ... dit-il en rigolant
Lisbon: Jaaane !"
     Le blondinet s'approcha d'elle et l'embrassa. Il senti un léger sourire se former sur ses lèvres. Elle glissa sa main dans ses boucles et lui les siennes dans son dos. Le baiser était quelque peu timide, puis devint de plus en plus fougueux et intense. Ils restèrent dans les bras l'un de l'autre pendant une dizaine de minutes, pour se prouver que leur amour était réel et sincère. Puis Lisbon, affamée, se leva en prenant Jane par la main et ils allèrent à table. Suite à ce délicieux repas, les deux amoureux partirent se coucher dans les bras l'un de l'autre.
       Le lendemain matin, ce n'était pas uniquement Lisbon qui se réveilla pour partir au travail, mais aussi Jane. Se lever à 7h00 n'enchanta pas le consultant, mais il en était bien obligé. Ils prirent leur petit-déjeuner ensemble, puis Lisbon parti se doucher. Jane parti aussi dans la salle de bain mais dans le but de se brosser les dents. Soucieuse, Lisbon engagea la discussion à propos de leur journée.
"Lisbon: Donc, tu arrives à 5-10 minutes de retard par rapport à moi, tu me parles normalement, tu ne m'appelles pas mon amour et surtout ne me lances pas ton magnifique regard de charmeur d'accord ?
Jane, jouant avec sa brosse à dent pleine de dentifrice: Détends toi, Teresa, d'accord ? Personne ne remarquera pour nous deux.
Lisbon, ne l'écoutant pas: Et évidement ne me tutoies pas !
Jane, faisant un câlin à Lisbon, qui venait de se mettre une serviette autour du corps: Te vouvoyer ? Hors de question Lisbon. Demande moi d'arrêter de faire des blagues tant que tu y es !
Lisbon: S'il te plaît Jane, fais un effort !
Jane: D'accord, mais laisse moi te tutoyer encore un peu.
Lisbon: Alors laisse moi m'habiller avant !
Jane: On a encore une heure devant nous... dit-il en commençant à l'embrasser dans le cou.
Lisbon: Tu es vraiment idiot, Patrick Jane.
Jane: C'est bien pour ça que tu m'aimes hein ?
Lisbon: Évidement!"
Lisbon embrassa Jane fougueusement. Jane prit Teresa dans ses bras tout en l'embrassant et l'emmena dans la chambre. Il l'a déposa délicatement devant le lit, puis Lisbon le poussa voilement sur le matelas. Elle n'avait eu le temps que de mettre un chemisier blanc qui lui allait à ravir, et des sous-vêtements. Elle monta sur le lit, et s'allongea au dessus de Jane. Ce dernier ne cessait de l'embrasser tandis que Teresa lui retira son costume 3 pièces. Jane détacha l'élastique qui bornait la chevelure de Teresa, ce qui la fit paraître à ses yeux dix fois plus belle.

Au FBI :
     Lisbon arriva au FBI la dernière. Il faut dire qu'ils avaient pris beaucoup de retard avec Jane. Elle s'empressa de poser son sac sur son bureau et de recommencer à chercher des informations qui auraient pu incriminer la jeune fille hospitalisée. Tout le monde fut surpris- excepté Lisbon- quand ils entendirent les portes de l'ascenseur s'ouvrirent et qu'ils découvrirent Jane. Ce dernier esquissa un léger sourire à peine visible à Lisbon, ce qui l'a fit immédiatement rougir. Jane se dirigea vers le bureau d'Abott.
"Abott: Monsieur Jane, vous revenez déjà avec nous ?
Jane: Effectivement, je m'ennuyais chez moi.
Abott, sortant un objet de son bureau: Tenez Jane !
Jane, surpris: Pourquoi me donnez-vous un chargeur de téléphone ?
Abott: Connaissez vous son utilisation ? Un chargeur sert à charger un téléphone comme ça, vous pouvez envoyer des messages et même y répondre.
Jane: Je suis désolé Abott, j'ai perdu mon téléphone.
Abott: Alors comment se fait-il que seule Lisbon ait eu des nouvelles de vous ?
Jane: Elle me cuisine des plats, nous mangeons ensemble et elle me raconte sa journée... Une relation entre collègue normale.
Abott: D'accord. Vous pouvez rejoindre les autres." dit-il en souriant légèrement à Jane.
Jane arriva dans l'Open Space et se dirigea instinctivement vers son sofa.