Comment vivre sans toi ?

Chapitre 14: L'affaire (2)

Deux semaines plus tard, l'enquête n'avait toujours pas évolué. L'ensemble de l'équipe du FBI était tourmentée par une enquête qui prenait beaucoup trop d'ampleurs, les journalistes n'avaient pas hésité à s'emparer de l'enquête pour déstabiliser le service. Cependant, après deux semaines d'absence, le père d'Amanda a enfin refait surface.
Du côté de Jane et Lisbon, c'était toujours l'amour fou. Ils adoraient se surprendre avec des petits cadeaux par ci, par la. Lisbon était follement amoureuse de Jane, d'un amour qui la submergeait. Du côté de Jane, il n'en ressentait pas moins, Lisbon était devenu tout pour lui. Depuis leur première rencontre, elle était devenu essentielle à la vie de Patrick. Cependant aujourd'hui, tout va basculer...

Jane et Lisbon avait été envoyé au domicile du général. C'était une grande habitation, bien trop grande pour accueillir seulement deux personnes. Jane avait deviné qu'il n'était pas une personne a embêter, il avait bien trop de fréquentations importantes. Cependant, Jane prenait un vilain plaisir à embêter. Ce qui avait le don d'énerver au plus au point Lisbon.
"Lisbon: Général Shefield ? Je m'appelle Teresa Lisbon et je suis agent du FBI et voici Patrick Jane, il est consultant. Nous enquêtons sur le meurtre de Mary Jefferson et sur la tentative d'assassinat de votre fille, Amanda.
Shefield: Je vous en prie, entrez. Amanda a été victime d'une tentative d'assassinat ?
Jane: Vous n'étiez pas au courant ?
Shefield: J'ai quelque peu perdu le contact avec Amanda ...
Jane: J'imagine oui...
Shefield: Vous avez des suspects ?
Lisbon: On a des pistes oui.
On frappe à la porte.
Shefield: Excusez moi, il faut que j'aille ouvrir. Maxence, je t'en pris entre! Je te présente l'agent Lisbon et l'agent Jane du FBI.
Lisbon: Bonjour, vous êtes ?
Maxence: Je suis le beau-fils de Marc, Maxence Kolg.
Jane: Vous êtes donc le demi-frère d'Amanda ?
Maxence: Oui c'est exact!
Jane: Avez-vous tenté d'assassiner Amanda ?
Maxence, confus: Absolument pas monsieur!
Shefield: Agent Lisbon vos méthodes sont scandaleuses. J'en parlerai à vos supérieurs!
Jane: Lisbon, partons.
Lisbon: Je suis désolé général, monsieur Kolg."
Jane était déjà dans la voiture lorsque Lisbon sorti de la maison. Elle était énervée au plus haut point. Jane avait une fois de plus énervé un haut fonctionnaire. Elle ouvrit la porte côté conducteur et s'installa.
"Lisbon: Patrick, quand on s'est mis en couple, je pensais que tu avais décidé de devenir plus ... mature tu vois ? Une fois de plus tu t'es mal comporté, il faut vraiment que tu arrêtes !
Jane: Je suis sincèrement désolé Teresa.
Lisbon: Tu ne l'es pas!
Jane: Exact! Mais au moins maintenant je sais qui est le tueur.
Lisbon: Le général ou le beau-fils ?
Jane: Aha... pour le savoir tu dois arrêter de me faire la tête.. et m'embrasser.
Lisbon: Patrick! Tu m'énerves. dit-elle en s'approchant lentement de lui. Elle s'approcha de plus en plus doucement de lui jusqu'à ce que leurs lèvres se frôlent. Jane regardait Lisbon avec intensité. Puis elle posa légèrement sa main dans la nuque de Jane et commença à l'embrasser. Ce fut un baiser court mais intense, très intense.
Jane: Tu fais toujours la tête ?
Lisbon: Tu sais très bien que je ne peux pas! Donc qui c'est ?
Jane: Les deux.
Lisbon: Le général aurait voulu assassiner sa fille ?
Jane: Le général est mourant. Il n'en a sûrement que pour quelques mois.
Lisbon: Comment peux-tu dire ca ?
Jane: Il y avait du thé que seuls les gens très malades ont le droit de prendre, il en avait. Et à ton avis, pourquoi un général quitte du jour au lendemain son travail ? Il est sans doute aller dans un autre pays pour rencontrer un médecin. Sachant qu'Amanda est sa fille unique, l'héritage lui revient et Maxence n'obtient qu'une partie. Alors que si par malheur Amanda mourrait, à qui reviendrait l'héritage ?
Lisbon: À Max. Mais qu'a fait le général ?
Jane: Je pense que le général a du se rendre un soir chez sa fille pour discuter avec elle. Sauf qu'évidemment, elle n'était pas la, mais Mary si. Il y avait sans doute quelques photos de Mary et Amanda s'embrassant. Imagine la surprise du général quand il a découvert que son propre sang aimait une femme. Stricte comme il est, il a sûrement du accuser Mary d'avoir embobiner Amanda, ce à quoi Mary a sûrement dû répéter qu'il avait été un père horrible et absent pour Amanda. Sous le coup de la colère, le général a attrapé son arme qu'il a toujours sur lui et a tiré à deux reprises sur Mary.
Lisbon: Pourquoi avoir déguisé ça en parfait crime ?
Jane: Il a sans doute voulu faire passer ce meurtre comme celui d'un dangereux tueur en série pour écarter les pistes qui pourraient nous relier à lui.
Lisbon: J'envoie un message à Fischer. On a besoin de renfort pour les perquisitionner.
Jane: On ? Tu comptes les perquisitionner seule ?
Lisbon: Je vais attendre que les renforts viennent, mais si ils mettent trop de temps je serai obligé de les interpeler seule.
Jane: Teresa, tu ne peux pas y aller seule. C'est trop dangereux.
Lisbon: Patrick, j'ai l'habitude!"
5 minutes plus tard, les renforts ainsi que Lisbon et Fischer interviennent. Jane attendait à l'extérieur, inquiet. D'un coup, une rafale de coup de feu retenti. Jane ne cessa de hurler le nom de famille de Teresa, seulement personne ne répondait. Il décida donc d'entrer, sans gilet par balle, ni même aucune arme pour se défendre. Il courut dans la cuisine dans la quelle il trouva les deux assaillants blessés mais pas morts ainsi qu'un agent au sol et Teresa.
"Jane: Oh mon dieu, Teresa réveille toi je t'en supplie! Qu'est ce qu'il s'est passé ?
Fischer: Elle a été violemment assommé par le général avec une batte de baseball.
Jane: Vous avez appelé une ambulance ?
Fischer: Évidemment, Jane calmez vous !
Jane: Je ne peux pas me calmer, elle est dans les pommes, elle ne se réveille pas et elle respire à peine. Teresa, je t'en supplie, ouvre tes yeux...
Ambulancier: Attention laissez nous passer!"
Trois ambulances arrivèrent emmenant les deux criminels ainsi que Lisbon a l'hôpital. Jane accompagna Teresa dans l'ambulance. Il attendit 5 heures son réveil. Le médecin dit à Jane qu'elle avait été salement assommée et qu'il y avait des chances pour qu'elle ne se souvienne pas de certaines choses. Et si elle ne se souvenait pas de lui? Jane commença à imaginer le pire. Enfin elle se réveilla.
"Jane: Teresa, tu es enfin réveillée !
Lisbon: Jane, qu'est ce que je fais la ?
Jane, perturbé que Teresa l'ai appelé par son nom de famille: Tu ne te souviens pas, tu as été assommé par le général Shefield pendant une intervention, heureusement que Fischer était la!
Lisbon: Fischer ? Qui est-ce ?
Jane: Tu ne te souviens pas de Kim ?
Lisbon: Kim ? Arrêtez de vous moquer de moi Jane!
Jane: On se vouvoie ?
Lisbon: Je suis votre chef Jane ! "
Jane était sous le choc, elle se croyait toujours au CBI. Comment allait-il lui dire que maintenant il n'y avait plus de CBI, qu'elle travaillait au FBI et qu'ils étaient en couple ?
"Jane: Lisbon, vous êtes victime d'amnésie. J'ai beaucoup de choses à vous dire... Tout d'abord, le plus gros "choc", le CBI n'existe plus, maintenant on travaille au FBI ?
Lisbon: Arrêtez de vous moquer de moi Jane, ce n'est vraiment pas drôle !
Jane: Je ne rigole pas Lisbon... J'ai autre chose à vous dire ...
Lisbon, perturbée: Jane, qu'y a-t-il ?
Jane: Euhm, nous sommes ...
Carter, entrant dans la chambre et interrompant Jane: Bonjour Teresa, comment tu vas ?
Lisbon: Excusez-moi, mais on se connaît ?
Carter: Mais enfin, c'est moi, c'est Tim.
Jane: Elle a perdu la mémoire. déclara Jane, attristé.
Lisbon: Tim, de Timoty non ?
Carter: C'est exact, Carter, je suis Timoty Carter! Tiens, les fleurs sont pour toi.
Lisbon: Merci, elles sont très belles!
Jane, agacé: Je vais vous laisser. Bonne soirée Lisbon.
Lisbon: Non, Jane attendez! "
C'était trop tard, Jane était déjà loin. Il se sentait comme trahi par Teresa. Elle se souvenait de Carter mais pas de leur histoire. Comment avait-elle pu oublier ça ? Jane n'arrêtait pas de se poser des questions.
De son côté, Teresa était toujours en train de parler à Carter. Ce dernier prenait un malin plaisir à rappeler à Lisbon leur histoire, cependant elle était ailleurs. Elle repensait aux paroles de Jane. Nous sommes... et plus rien. Étaient-ils ensemble ? Non, bien sûre que non, impossible. Pourtant elle en était intimement convaincue.