chapitre 6

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Chapitre 6

Peter Bringham se retourna vers la porte et continua son chemin d'un pas pressé vers un couloir tout aussi rouillé de la pièce dans laquelle Steph se demandait s'il devait le suivre ou rester là à attendre. Le grincement très bruyant des murs métalliques de l'engin volant déséquilibrait le garçon, et Peter ne lui avait pas demandé de le suivre. Il était sans doute parti à la salle de commandes pour s'assurer que l'atterrissage allait bien se dérouler. Les oreilles de Steph se bouchèrent, même qu'elles devinrent un peu douloureuses. Il mit ses mains sur ses oreilles et essaya de bailler. Il se souvenait quand il avait fait un voyage avec Rodrick en Italie (un des plus beau voyage que Steph n'ait jamais fait). Pendant l'ascension de l'avion, Son tuteur lui avait dit que pour se déboucher les oreilles, il suffisait de bâiller. En effet, le sifflement suraigu finit par se taire, laissant place encore une fois au bruit grave et sonore des moteurs, vibrant et déplaçant l'air tout autour de la machine volante. Et puis soudain, une forte secousse fit branler la cabine, et un des pilote cria d'une voix forte :

-ATTENTION!!! ATTACHEZ VOS CEINTURES!! IL Y A DE LA TURBULENCE!!

Et puis un autre poursuivit :

-On est enlignés! La piste d'atterrisssage est pile à 12 heures! RIPLEY! JE T'AI DIT D'ATTACHER TA CEINTURE BORDEL!

Steph ne suportait pas de ne pas pouvoir observer ce qui se passait, il voulait voir l'endroit où ils allaient finalement atterir... Il commença à avancer tranquillement vers le cadre de la porte en titubant. Et puis là, BRAOUM! Encore une secousse, et il fut projeté contre le mur! Il se releva péniblement et continua à marcher dans le couloir métallique parsemé de taches de rouille. «Aaaaahhh!» Encore une fois, les vombrissement des pale des hélices fouettant l'air avaient provoqué une secousse encore plus violente, même que le pauvre Steph ne put s'empêcher de crier quand sa tête faillit heurter un interphone attaché au mur. Il continua à avancer vers la tournure du couloir très sombre (il n'y avait qu'une petite lumière au néon attachée au mur) ou il distinguait enfin un peu d'éclairage décent. Une goutte d'eau sale tomba d'un tuyau et tomba directement dans l'oeil de Steph, qui sursauta et essuya son oeil vec la manche de son uniforme orange. Il leva les yeux vers le plafond. «Cet avion aurait sans doute besoin d'être un peu entretenu», se dit-il. Il continua à marcher, encore, en direction du poste de pilotage.

Lorsqu'il trouva finalement la cabine éclairée par tous les petits boutons clignotants et le soleil passant par la vitre, Steph ne put s'empêcher d'apprécier (enfin) un peu de lumière. Rapide comme l'éclair, une main agrippa le poignet de l'adolescent. Il se retourna vers l'homme qui lui serrait le poignet avec surprise et étonnement.

(lâchez-moi)

-Je ne pense pas que quiconque t'ait dit de sortir de TA cabine! Aboya l'inconnu avec férocité. Tu va devoir faire ce qu'on te dit si tu veux rester en santé!

Steph avait très peur, il sentait la poigne de l'homme imposante lui engourdir sa main. Il tentait de se déprendre avec sa main libre, mais malheureusement impuissante à cause de la quantité de sang qu'il avait perdu il y avait de cela au moin deux ou trois jour. Il serrait les dent mais finit par bégayer quelques mots pour dire qu'il allait retourner à sa pièce respective.

-Laisse-le Michael.

Peter Bringham se tenait près d'eux, accoté sur une chaise pivotante. Il avait l'air très calme.

Michael lâcha sa prise avec une expression de dédain. Il jeta sur le garçon un regard carnassier frôlant le regard sadique. Il sourit méchament et pivota vers son poste où il vint s'asseoir pesament. Steph poussa un long soupir de soulagement et tâtant son poignet endolori. Peter s'aprocha de lui.

-Steph, écoutes-moi bien attentivement. Tu ne dois pas agir de cette manière quand personne ne t'en as donné l'ordre!

-Mais qu'ai-je fais? répliqua-t-il, surpris.

-Tu es sorti de la cabine sans aucune autorisation! Écoute-moi. Maintenant, tu te trouves sous les ordres du FBI, donc tu devras, tu seras obligé, de faire preuve d'une meilleure discipline. Tu OBÉIS aux ordres. Tu ne poses PLUS de question à partir de maintenant si tu ne veux pas avoir d'ennuis.

-Sous les ordre du FBI????? Explosa Steph.

-Je t'ai dit, je pense, de ne plus poser de questions! Non? Tu n'avais pas remarquer le sceau du Federal Bureau of Investigation sur ta porte?

-Enfin, oui, mais...je pensais, j'ai deviné que cet avion appartient au FBI, mais je pensais pas être dorénavant sous ses «ordres»!

-Ce n'est pas un simple avion, rétorqua Peter froidement. C'estt un CH-47, d'ailleur ce n'est même pas un avion, c'est un hélicoptère de transport.

Steph étais assez surpris de l'attitude peu amicale de Peter. Depuis qu'il avait pénétré dans la pièce des commandes, on lui avait juste craché des ordres et des menaces au visage. Voilà maintenant qu'il étais la propriété du principal service fédéral de police judiciaire des États-Unis. Et puis quoi encore? Il allait se réveiller un matin habillé avec un uniforme moucheté, un casque en kevlar et une Mitrailleuse Browning 1919 pour qu'il aille se battre comme une bête féroce dans l'armée américaine? Ceci devenait complètement absurde...

Quelques personnes dans le pièce avaient assisté à la discussion, et ils regardaient Steph et Bringham comme si ils n'avaient jamais vu cela de leur vie. L'adolescent se sentais un peu honteux et observé. À cer moment, Michael et un autre pilote assistant crière :

-ATTENTION! NOUS ATTERISSONS!

Steph s'attendait à une secousse violente, mais l'immense hélicoptère se posa en douceur. Maintenant que Bringham avait fait remarqué au garçon qu'il ne s'agissait point d'un avion, il se rendait parfaitement compte que les vibrations étaient en fait les gigantesques pâles de l'engin qui tournaient dans le vent. Déjà, d'autres responsables de l'aéronef habillées de vert faisaient coulisser les lourdes portes de l'hélico en plongeant de lumière l'intérieur.

Steph sorti du CH-47. Lentement, très lentement . Il n'avait aucune idée de l'aspect de l'endroit où il débarquerait. Il était même persuadé que si il s'agissait d'une jungle tropicale remplies de fauves avides de sang et de chair humaine, il ne serait qu'à peine surpris. Un pied après l'autre, il descendit les marches.

Et puis finalement, même une fois que ses yeux furent habitués à la lumière, il ne s'y attendait pas. Pas du tout.

13-31Où les histoires vivent. Découvrez maintenant