Chap. 4 Lit

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Et voici le chapitre 4, un peu en retard, désolée. Bonne lecture !
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Chap. 4 Lit

[Aomine]
    "Kagamicchi ?! T'es où ?!"
Le jeune homme me repoussa et se leva.
"Je vais faire le dîner," souffla-t-il, me lançant un regard empli de luxure.
Ses iris allumèrent un désir en moi, profond, fulgurant.
    Pendant tout le repas, je ne le lâchai pas des yeux. Il rougit un peu et tenta de m'ignorer. Seul Tetsu sembla vraiment remarquer.
    Je lui fis signe de regagner la chambre. Les deux autres se trouvaient dans celle d'à côté.
"On passe aux choses sérieuses ?"
Je ne lui laissai pas le temps de répondre et le plaquai brutalement à un mur. Un petit cri de douleur lui échappa. Je l'embrassai, violant son antre buccale.
"Aomine... arrête...
-Dis ce que tu penses, pas ce que tu veux paraître penser... Et cherche même pas à comprendre cette phrase. Réfléchis pas."
Il sembla perdu un instant.
    J'apportai une main sous son t-shirt et commençai à caresser son torse musculeux. J'amenai mon nez à son cou et laissai mon souffle s'y répandre.
"J'ai jamais touché un autre mec... lâchai-je. C'est plutôt agréable..."
Je déposai une trainée de baisers et de légères morsures le long d'une jugulaire et d'une carotide délicieuses.
    Le voyant toujours aussi gêné, je plantai mes yeux dans les siens, laissant le noir les caresser. Des cendres de plaisir s'y propageaient peu à peu.
"Aomine..."
Il s'empara de ma bouche.
"Tu vois... Allez, viens, on passe à un peu plus."
Il rougit.
    Je le poussai sur le lit, l'y faisant basculer. Je lui arrachai son haut et laissai mes lèvres se perdre sur son corps. Le rouge tirait sur mon débardeur, me forçant à le retirer. Je posai une main sur une de ses cuisses et la remontai lentement. Il se mordit la lèvre inférieure en cachant un gémissement. C'était si différent de le voir comme ça... si délicieux.
    Nous nous retrouvâmes nus. L'américain posa une main sur mon membre et commença à le caresser lentement, sensuellement.
"Ah putain, Kagami... T'as     fait ça toute ta vie, avoue... gémis-je.
-Pas sur d'autres personnes..."
Je souris et me baissai au niveau de sa hampe de chair gonflée de sang.
    Je déposai mes lèvres au bout du sexe et le caressai doucement. Le jeune garçon passa une main dans mes cheveux, me demandant implicitement d'aller plus loin. Conscient qu'il avait craqué, je ne lui résistai pas. Je pris la totalité de la verge en bouche. Un geignement me répondit ; l'homme s'arqua.
    Mes mouvements lents et calmes s'accélérèrent, jusqu'à ce que je n'en puisse plus ; je m'écartai et me laissai tomber sur le dos, l'emmenant au-dessus de moi. Nous nous embrassâmes tandis qu'une de mes mains se frayait un chemin jusqu'à ses fesses. Un de mes doigts prit possession de ce corps, et un second le rejoignit rapidement, commençant de légers mouvements, tâtonnant. Lorsque je trouvai cette boule de plaisir, je me fis une joie de la maltraiter. L'homme se convulsionna de plaisir.
"Aomine... Je veux plus... S'il te plaît..."
Je souris. Et retirai les intrus, douloureusement enfoncés en lui. Puis je le collai au matelas tout en caressant son torse, presque fasciné. Je me frottai à sa virilité d'une ondulation rapide des hanches. L'homme gémit, étouffant volontairement sa voix dans le dos d'une de ses mains. Ses yeux me suppliaient de le prendre... J'obéis doucement. Ce devait être sa première fois, il fallait que je sois tendre...
    En lui. Je soufflai de plaisir.
"Putain Kagami... T'es-
-Ta gueule, me coupa-t-il. Et bouge."
Il commença à se mouvoir sur ma hampe de chair, m'invitant à donner de violents coups de reins, ce que je ne manquai pas.
    Nous voilions tant bien que mal nos voix en nous embrassant, en nous mordant. Jamais je ne m'étais senti si excité...
    Une de mes mains se posa sur son membre et y appliqua de rapides va-et-viens. En même temps, nos langues se mêlèrent violemment, hors de nos bouches. Voir le rouge comme ça... à ma merci... réclamant mon corps et ma présence comme un pauvre enfant ayant fait un cauchemar.
    D'un coup, l'américain se tordit sous moi, cachant un hurlement en mordant farouchement ma lèvre inférieure.
"Putain... Aomine..."
J'atteignis encore et encore ce point de plaisir en lui, jusqu'à se qu'il se recroqueville de jouissance.
"Hé chaton...
-J'en peux plus..."
Il commença de nouveau à se mouvoir sur moi, durement, avec la force du désir.
    Ma main sur son sexe s'accéléra encore, jusqu'à ce qu'un liquide ne tâche sa couleur. À la vision de ses yeux brillants de passion, je ne pus empêcher mon bas-ventre de se relâcher d'un coup. Je vins. En lui. Dans un râle grave.
    Je l'embrassai, me retirant de lui et nous couvrant d'une couverture. Nous avions fait ça dans mon lit, proche de la porte, cela me fit sourire : nous n'avions pas perdu de temps.
    Il enlaça mon torse d'un bras et déposa son visage dans le creux de mon cou.
"Alors ? souris-je.
-Je te déteste.
-Moi aussi..."
    Quelques secondes plus tard, il s'écarta quelque peu. 
"J'arrive pas à croire que j'ai fait ça avec toi...
-Ça te rassure si je te dis que moi non plus ? souris-je.
-Pas vraiment... Et puis, j'ai pas besoin que tu me rassures.
-Pourquoi, t'es un grand garçon ?"
Je me pris une main en plein visage.
"Aho. Parce que tu croies que je suis un gamin ?
-Peut-être bien."
Il posa ses doigts sur ma virilité et la pressa lentement.
"Un gamin ?
-Mm... oui, un tout petit..."
Taquin, son pouce caressa l'extrémité du sexe, joua avec. Je gémis.
"Mais très doué... Nn... Continue...
-Tu bandes vite, remarqua le rouge, amusé.
-Oh, tu parles mal pour un petit. Mais tu sais, ça dépend de la personne qui me touche... et tu fais ça très bien."
Encouragé, l'as de Seirin continua, restant très calme, très lent. Cela me fit geindre et me tordre dans tous les sens, trop excité.
"Bouge pas..."
    Le jeune homme se redressa sur moi, restant lascif et tendre. Il garda ce rythme longtemps, jusqu'à sentir quelques gouttes perler au bout de la hampe de chair.
"Mm, tu vas bientôt venir, toi...
-Mm... La ferme...
-Il faudrait être plus gentil si tu veux plus...
-Kagami... S'il te plaît."
Il rit et s'enfonça sous les couvertures, laissant une traînée de baisers sur mon torse, puis au sommet de mon sexe. Je laissai un petit cri m'échapper.
    Deux lèvres m'entourèrent, et descendirent sur moi, remontèrent, redescendirent... Je frissonnais, gravissant les marches menant à l'orgasme, encore une fois. Un plaisir fulgurant m'attendait en haut.
    Mes pensées devinrent de plus en plus confuses, comme si l'air venait à manquer. Je gémis.
    Je ne sentais que du plaisir. Puis je me déversai dans sa bouche. Je sentis l'homme remonter à mes lèvres. Une main posée sur sa verge, l'excitait de plus en plus. Je posai la mienne par-dessus et l'aidai à venir contre mon torse. Puis nous nous embrassâmes, dévorant nos lèvres avec passion pour un baiser violent.
    Nous enfilâmes un caleçon chacun puis nous changeâmes les draps avant de nous coucher, encore un peu perdus, ne comprenant pas forcément ce que nous venions de faire.

    Un silence gêné nous accueillit le lendemain matin. Je ris.
"Quoi ?! Vous avez jamais fait ça ? Je m'en excuse pour vous. Mais, vous voyez, moi je ne suis pas comme ça. J'avais envie, il avait envie, c'est fait, c'est fait. On a aimé, tous les deux. Donc arrêtez de nous regarder bizarrement. Ce qu'on a fait est totalement humain, je vois rien de choquant."
Je m'assis à même le sol, un café entre les mains. Le rouge s'appuya contre le bar, les yeux dans le vide. Il ne comprenait toujours pas.
    Je sentais dans ses yeux perdu, une certaine forme d'inquiétude, les sourcils froncés, un air concerné sur le visage, je souris. Nous nous retrouvâmes seuls, les autres ayant été sommés d'aller courir. Nous y avions échappé car nous n'étions pas habillés.
    Je me levai et posai une main sur les hanches du garçon ; il ne tiqua pas.
"Oi, prends pas un air déprimé...
-Je comprends pas, c'est tout, soupira-t-il.
-T'as pas aimé ?"
Je n'étais pas inquiet, souriant à pleine dents.
"Si, si. Mais... je sais pas...
-On avait envie... Alors regrette pas.
-Mm... Pourquoi ? Pourquoi est-ce qu'on en a eu envie ?
-J'en sais rien... Les hormones.
-Aho !"
Je déposai ma tasse sur le plan de travail et déposai un baiser dans le creux de sa nuque avant de partir dans la chambre pour m'habiller.
    J'avais aimé ce que j'avais fait... Et je voulais le refaire. Tout en le détestant.
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Et voilà ! J'espère que ça vous a plu ! Rendez-vous demain pour le dernier chapitre !

Vacances entre miraclesOù les histoires vivent. Découvrez maintenant