Deux jours que je reside dans cet hotel .
Deux jours que je me réveille en pensant que tout va bien , seul la chambre non familière de l'hôtel me retourne vers la réalité .
Pour une fois , je mets mes vêtements et sort découvrir la ville .En marchant sur le pavé, l'air frais de Bayrut mélangé à l'odeur des crêpes m'effleura les narines .
Je souris et continua à marcher .
Je contempla les amoureux , les enfants, les femmes âgées.. j'adorais regarder les gens et me mettre à leurs places , essayer de savoir à quoi tous ces gens pensaient .
C'était ma propre façon pour m'échapper et oublier mes soucis que cela soit que pour quelques instants.Les couleurs vifs des maisons , les cafés européens dans les recoins de chaque rue , la fumée, les mendiants .
Le paysage qui s'offrait à moi était paradoxalement beau .
Depuis mon arrivée à cette ville , je n'ai pu échappé à aucun malheur.
Suis-je alors destinée à la souffrance?Je détourne mon regard et le vit .
Pour une fois , son visage était détendu.
Un stylo et un carnet à la main , il était entrain d'écrire je ne sais quoi .
Cela m'étonnait, il me semblait tout le temps préoccupé par les affaires illicites qu'il entretenait qu'il ne pourrait point avoir ni le temps ni la patience de trouver les mots à écrire .
Toujours vêtu du noir , je puis distinguer l'arme qu'il gardait entre sa peau et son jean .Omniscient
Le jeune Faïd profitait de ce jour calme pour pouvoir écrire .
Oui , écrire.
Étrangement, ses moments de détente n'étaient point liés à l'alcool et la drogue .
L'écriture était son échappatoire.Une cigarette à la main gauche, un crayon dans l'autre , il y met tout ce qui lui passe par la tête.
En sentant un regard pesant sur lui, il se retourna et la vit .
Il fronça d'abord les sourcils. Leurs regards se croisèrent , aucun d'entre eux ne baissa les yeux .
Elle était déstabilisé, mais elle jura qu'elle ne céderait pas .
Quand d'un coup , les coups de feu se succédèrent.Maissa , comme réflexe se mit en dessous de la table .
Faïd sort son arme , et une guerre commença, il savait qu'il devait fuir .
Ils étaient nombreux contre lui , il n'était pas con . En restant il risquait sa vie .
Il reprend son carnet et se dirigea vers la sortie du café .
Mais , encore une fois . Il lui jette un regard et revint vers elle .
En la prenant par le bras , ils se mirent à courir , en se tenant par les mains .Maissa
Une fois dans la voiture , j'eus du mal à respirer . Ma poitrine se soulevait à cause de mon rythme de respiration.
Je faisais une criseJ'essayais de me calmer en ouvrant la fenêtre, mais en vain .
Je sentis sa main sur ma nuque .- T'inquiète, Ils ne nous poursuivront plus .
Je resta perplexe face à son sang froid .
Je voulais lui crier qu'on allait mourrir mais je me retenais .- Merci
-< Hm > Répondît-ilJe remarqua qu'on ne prenait ni la route de mon hotel ni celle de la villa .
Sans lui poser de questions, je m'allonge et m'endort .[..]
Je me réveille des heures plus tard dans une chambre .
Je jugea que j'avais beaucoup dormi vu qu'il faisait déjà nuit .
J'entendis la voix de Faïd qui parlait sûrement au téléphone.
Je sors de la chambre et le rejoint .Ayant la gorge sèche, j'essaya de trouver un verre pour boire .
Je sentis sa présence derrière moi . Il s'approcha puis me tendit un verre .
La distance qui nous séparait était presque nulle . Je pouvais sentir son souffle chaud sur ma peau , je m'éloigna de lui en remplissant mon verre nerveusement.Il se met sur le canapé en cuir puis allume une clope .
Je ne pense l'avoir vu sans une cigarette à la main .
Je m'approche de la grande fenêtre surplombant la ville entière.
La vue était tellement magnifique .
J'essayais de briser le froid en disant : C'est beau ici .
< Oui >
< C'est chez toi ? >
<Oui>Je lache un soupir sachant que ma tentative vient d'échouer.
Je m'assis à côté de lui, tout en regardant l'arme posé sur la table basse .- Bon , faut que je parte .
- Non , tu ne peux pas partir maintenant, c'est dangereux. On t'a sûrement reconnu donc vaut mieux que tu reste jusqu'à ce que ca se calme .Exaspérée, je prend la petit couette et prend un roman de Henry James qui était sur la table .
Moi : Je peux ?
Lui : Fais comme chez toi .
Moi : Je l'ai déjà lu ce roman .
Lui : Moi aussi
Moi : Ah bon
Lui : Bah oui . T'a cru que j'étais illettré ou quoi ?
Moi : Non nonJe commença à feuilleter le roman tandis qu'il passait un coup de fil .
Lui : Je vais le finir ce fdp
*** : ......
Lui : je suis certain qu'il est derrière ce coup , j'suis pas con
*** : ......
Lui : Non je peux pas cette soirée.Il raccroche puis me rejoint au salon .
Une fois assis , il lance un gémissement .
Je le regarde longuement puis je vois le sang qui coulait de son bras .
Je me précipite vers lui et soulève son pull .
Je lache un cris horrifié.Moi : Faïd putain ! Faut que t'aille à l'hôpital.
Je me lève pour chercher les clés de la voiture quand il me retient par le bras .
Lui : Non . Ramène de l'alcool .
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La nocivité de notre amour
RomanceLes papiers de divorce enfin signé. Je lance un soupir de soulagement pensant que j'étais enfin libre . Cependant l'instant joviale que je savourais se montra éphémère , la belle vie que je menais s'écroula , la joie de vie que je ressentais devint...