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PDV MAISSA

Après un long trajet fatigant, nous arrivâmes enfin devant une immense villa .

Une fois le portail ouvert , j'entendis les youyous rententirent . Puis des coups de feu s'enchaînaient .
Le premier réflexe que j'eus était de crier et me cacher
.
Mais qu'est ce qui se passe !?

Je fis interpeller par le rire d'Ali . Il a quoi à rire ?

Moi : Mais cache toi !
Lui : Tu m'a fait rire comme jamais !
Moi : Hein ?!
Lui : C'est leur façon de nous dire Bienvenue.

Je me redressa , tout en regardant les gens qui avaient de grands sourires scotchés aux lèvres.
Où avait-je atterri?
Comment ca se fait que personne ne vienne les arrêter ou même confisquer ce grand tas d'armes .

Ali m'ouvrit la portière, chose qui me fir sortir de mes pensées.

Tout le monde se jette sur lui et le bombarde de calins et de bisous .
On fait de même pour moi , chose qui me parait étonnante , ces gens sont si bienveillants. On dirait ils me connaissent depuis une éternité.

On arrive devant des marches, en haut y'avait une femme âgée vêtue d'une Abaya Bleu et d'un foulard noir . Elle avait des yeux verts tout beaux .
À côté d'elle se tenait un homme à la carrure imposante, il était grand et musclé. C'était le portrait craché d'Ali , juste que les cheveux de ce gars était noirs ainsi que ses yeux .
Derrière eux , se tenaient une dame qui devait avoir la quarantaine et un petit d'à peu près 4ans .

Une fois arrivé à leur hauteur, la dame aux yeux verts nous regarde de façon hautaine . Mais tout de même je puis voir dans ses yeux une étincelle d'amour , ses yeux était rouges . Mais on pouvait distinguer qu'elle était beaucoup trop fière.

Ali prend sa main , l'embrasse puis lui embrasse le front . La femme ne pouvant point résister le prit dangereusement dans ses bras tout en ravalant ses larmes .

Elle disait des choses incompréhensibles, tout en lui mettant des tapes sur le dos .

Je me mis un peu à l'écart pour ne pas gâcher leur petit moment .
Je lève la tête et vis que l'homme qui se tenait auprès de la dame me fixait du regard . Son regard était aussi imposant que sa carrure.
Je décidai de voir ailleurs. C'était beaucoup trop intimidant.

Ali se met face à l'homme et ce dernier le prit  dans ses bras .
Ils commencent à sauter de joie ensemble sous le regard joyeux de leur mère , puis se fit le tour de la dame aux cheveux noirs et du petit garçon.

Après ces retrouvailles émouvantes , Ali se retourna vers moi et me fit signe de m'approcher .

Ali : Oumi , c'est Maissa . Je t'avais parlé d'elle .

La mère me regarde comme s'elle voulait me cerner, je la soutiens du regard tout en souriant.

Moi : Salam alayekoum
Elle : Wa alayekoum salam .

J'allais lui faire la bise mais elle me tendit sa main .
Quoi ? Embrasser sa main ? C'est pas ma mère à ce que je sache.
Je regarde Ali avec incompréhension , celui ci allait parler .
quand l'homme aux yeux noirs me dit en français: C'est la coutume, tu embrasse sa main par respect .

Sa voix était si grave et rauque.

J'esquissa en hochant la tête puis lui embrasse la main  , elle me prend après dans ses bras et pose un bisou sur ma joue .

La dame : Entrez mes enfants.

On se pose dans un salon qui contenait une table basse .
Khala Amina partît faire du thé en accompagnant le petit avec elle .

La nocivité de notre amour Où les histoires vivent. Découvrez maintenant