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•pour dresser un homme , on joue à la carte de l'indifférence

Pdv yazid

Mon père : Non mais t'es fou ! COMPLÈTEMENT TARÉ ! Comment ça tu divorce ?? Les keufs peuvent tout simplement demander son attestation tant qu'elle n'est plus ta femme !!

Moi : EH ME CHAUFFE PAS ! ELLE VEUT PLUS RESTER AVEC MOI ! FAUT PAS FORCER ET SI T'A PEUR BAH JE M'EN BLC ! ET ELLE NE FAIT PAS PARTIE DES CHIENNES QUI TRAVAILLENT PR TOI C'EST PAS UNE POUCAVE

Ce aziz commençait à me les casser , genre moi ma famille il parle de ma femme  comme ac ?

Mon ex .. mon ex femme .

N'empêche, Maissa n'est pas une traitre .
Je la connais , jamais elle n'osera me faire ce coup de putes .

PDV MAISSA

QUELQUES MOIS  PLUS TARD [...]

Je sortais de mon cabinet pour aller rejoindre Camelia , cette dernière passait beaucoup de temps avec mon grand frère mehdi ..
je savais déjà qu'ils se plaisaient, mais a ce qui parait , ça devenait de plus en plus sérieux entre les deux .

Étrangement, j'étais heureuse .

Oui , heureuse pour mon frère et ma meilleure amie .
Je redoutais ma réaction s'ils se mettaient ensemble , parce que de base je suis hyper protectrice envers mon frère.
En même temps c'est la seule famille que j'ai.

Mais depuis Yazid , ma vision des choses a changé.

Tout allait pour le mieux , mon travail était super bien , tout allait pour le mieux .

Tout a part l'état de mon cœur balafré.

Chaque matin , je me forçais de sourire, de me cacher derrière ce masque auquel je me condamnais .

Il n'a pas cherché à me contacter.

Il m'a facilement oublié.

On était tellement différent, on voulait deux choses complètement différentes .
Lui c'était l'argent facile , alors que mes principes à moi passaient avant tout .

L'honnêteté c'est la base .

On s'est tant aimé , mais l'amour n'est jamais suffisant.

Arrivée au restaurant, je commande et commence à parler avec Camelia de tout et de rien quand je sentis un regard sur moi .

Il était là, sans même lever ma tête pour le regarder , il était là quelque part a me regarder .

Habillé comme d'habitude de son costard noir , sa chemise blanche et ses cheveux à l'arrière comme d'habitude .
Il était là à me dévorer du regard .

D'un coup , Je me sentis mal à l'aise .
Je voulais partir de cet endroit .

Non Maissa , ne lui montre pas ta vulnérabilité. Ne lui prouve pas qu'il finira toujours par gagner .

Son regard beau était tellement machiavélique que ca me déstabilisait .
Comment peut-on être aussi beau et mauvais à la fois ?

J'informa Camelia de la raison de mon malaise . Cette dernière faisait tout pour me remonter le morale . Mais en vain .

Imaginez , être dans une pièce avec une personne , pas n'importe qui . Mais la
Personne avec laquelle vous avez partagez tant de choses , vous avez vos propres délires, vos propres blagues .
Vous avez une envie monstrueuse de la prendre dans vos bras et lui montrer à quelle point elle vous manque .

Mais cette putain de fierté gâche encore tout .

Une fois le repas finit j'allais me lever quand quelqu'un se précipita vers moi .

*** : Madame Maissa ! Vous allez bien ?

J'essayais tant bien que mal me rappeler de lui . Je savais que je l'ai déjà vu quelque part .

C'était un homme habillé d'un polo noir moulant qui mettait en valeur ses bras musclés ainsi que son torse . Il avait les yeux marrons ainsi que des cheveux bruns bouclés.

Mais c'est qui bordel !

Moi : Euh oui très bien et vous ?
**** : Je me demandais quand je pourrais vous voir encore une fois .
Moi : Je sais vraiment désolée mais rappelez moi votre prénom ?
**** : *rire* madame vous venez de me vexer là ! Permettez-moi de vous rafraîchir la mémoire. Ali Kasimi

Mais bien sur ! Je me sens conne là.
C'est le medecin qui m'avait soigné après l'accident . Celui à qui j'ai parlé méchamment pour la simple raison qu'il voulait m'Aider .

Moi : Ah excusez-moi ! C'est vous qui m'a sauvé la vie .
Ali : *rire* j'irais pas jusqu'à là. Mais oui c'est moi . Votre mari il va bien ?
Moi : Euh , on est plus ensemble.
Ali : Ah je suis désolé . *sourire*

Pourtant, Son sourire rusé montrait le contraire..

Moi : Merci mais bon .
Lui : pourrais -je me permettre de vous tutoyer ?
Moi : bien sur  , je ferais de même.
Lui : très bien . Bon il faut que je parte . Mais promets moi qu'on se reverra .
Moi : Si Dieu  le veut pourquoi pas .
Lui : Des fois faut pas laisser les choses au destin Mademoiselle.
Moi : On verra bien monsieur *rire*

Il m'avait donné le sourire ce mec ..

une fois parti , je me retourne pour chercher Yazid discrètement du regard.

Il n'était plus là.

PDV YAZID
📞☎️

Moi : Alors tu m'a trouvé ce fils de pute
Samir : Oui boss , il s'appelle Ali kasimi c'est un chirurgien au clinique ****** , il habite à **** je t'envoie les reste des info par email .
Moi : Ok salam .

Alors madame fait la pute . Et sous mes yeux en plus .

Ali ali ali ... ta fin approche mon petit.

Fallait pas que tu joue avec ce qui m'appartient, tu finiras par te brûler.

La nocivité de notre amour Où les histoires vivent. Découvrez maintenant