Je l'ai connu alors que nous étions encore des enfants vivant dans la misère et la pauvreté la plus totale. Nous avions quasiment grandit ensemble et il n'a jamais eu quoi que ce soit entre nous. Cependant cela ne dura pas et les événements qui...
A quoi je jouais, pourquoi étais-je dans la provocation ce soir. Je cherche quoi, à crever ! Sur mes dernière paroles Livail s'agenouilla en face de moi, plongea son regard dans le mien et ajouta « Un pervers, fait attention à ce que tu dis ou je pourrais bien te montrer ce que c'est pour moi d'être un pervers »
Sur ces paroles Livail s'empara de mon visage et posa son front contre le mien. Paralysée, le cœur battant à la chamade j'en oublia même de respirer. Qu'était-il en train de faire ? Son visage était si près du mien que je parvenais à sentir son souffle contre ma peau. Une vague de frisson parcouru mon corps de la tête au pied. Je senti ses doigts se poser sur ma peau mouillée par l'eau de la pomme de douche. Puis ses doigts se posèrent sur mes lèvres dessinant leur contour délicatement. Je n'osais plus prononcer le moindre mot, le moindre son. Mon cœur était sur le point d'exploser et malgré la douche froide qui tombait sur nous j'avais hyper chaud. C'est alors qu'il décala sa tête sur le côté se rapprochant de mon oreille. Je senti ses dents s'emparer de mon laube d'oreille et se faire mordiller. Une vague de plaisir commença à m'envahir. S'était la première fois que je ressentais ça, la première fois que je me sentais aussi bien. Puis je sentie sa main glisser le long de ma jambe, ma cuisse, ma fesse, s'arrêtant sur ma taille qu'il attira vers lui. Lui qui n'était déjà pas très habillé et ce côté mouillé lui donnait un air encore plus sexy. Mais à quoi je pense moi ! Etais-je en train de me faire des films avec lui ! Puis il redescendit sur mon cou faisant glisser sa langue doucement de mon oreille jusqu'à ma clavicule s'arrêtant de temps à autres pour y déposer des baisers. Sa deuxième main, celle qui ne tenait pas ma taille en otage s'empara d'une de mes mains entrelaçant ses doigts avec les miens et allant chercher ma deuxième main qu'il s'empara également et me les bloqua au-dessus de ma tête. J'étais a sa merci mais étrangement je trouvais ça exitant et ne demandait qu'a voir la suite. C'est alors qui se rapprocha de nouveau de mon oreille et me murmura « Je peux savoir ce qui te passe par la tête (t/p). » Choqué, ses mots eurent un effet électrochoc sur moi et d'un coup de pied je ne pu m'empêcher de le repousser avec toute la force que je pouvais avoir. Ce dernier ayant deviner mes intentions il esquiva m'immobilisant à l'aide de ses jambes et de sa main qui tenait toujours ma taille me plaqua contre son torse. Le visage rouge de désir et de honte je n'osais pas le regarder alors que celui-ci me fixait de manière intense. « Aurais-tu enfin perdu ta langue (t/p) » me demanda-t-il sans me lâcher « Aurais tu envie que je continu ? », je ne sus quoi répondre à sa question déroutante, « Et après c'est moi le pervers ? » renchérit-il en me lâcha enfin et en se relevant.
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« Livail : - Avant de me provoquer, réfléchi aux conséquences avant.
Moi : Tu ... Tu n'avais pas besoin d'aller jusqu'à là !
Livail : Pourtant à entendre les soupirs que t'essayer d'étouffer j'ai cru comprendre que tu prenais ton pied et que j'aurais pu continuer sans souci.
Moi : Oh la ferme Livail ! Ce n'est pas ce que tu crois !
Livail : A ouai, alors explique moi pourquoi tu détournes toujours autant le regard ?
Moi : !
Livail : Tu dis que je me suis éloigné de toi depuis leur mort, mais ne serait-ce pas plutôt toi qui t'es éloigné ?
Moi : Qu'est-ce que tu racontes ! Si j'avais voulu m'éloigner je m'en serais rendu compte.
Livail : Si tu le dis. Puis en ce qui concerne ma mère .... Je ne te remercierais jamais assez d'avoir été là pour elle et je ne connaissais pas les intentions de Ackerman a cet époque.
Moi : ...
Livail : Je pense que l'on c'est tout dit, sur ce..., dit-il en se séchant et en se rhabillant. Me relevant je sorti de la douche trempé mes cheveux tombant sur ma poitrine, ma chemise collant à ma peau et laissant transparaitre mon soutien-gorge, les joues rouges de gêne, les yeux le fixant timidement je me tenais sur le rebord de la douche qui coulait toujours.
Moi : Livail... Je devais lui dire, ce sentiment que je pensais perdu, ce sentiment dont je cherchais à me rappeler avant la mort de nos deux amis, ce sentiment qui avait ressurgi dans mon cœur.
Livail : Tsss quoi enc... Il ne finit pas sa phrase son regard restant bloquer sur moi.
Moi : Il faut que je te dise quelques chose...
Livail : T'es encore bourré ? Me demanda-t-il en détournant le regard.
Moi : Je suis tout à fait consciente de ce que je dis et fait.
Livail : Tsss
Moi : Livail je dois te dire que ...
Livail : Désolé, tu me diras plus tard j'ai à faire, tu m'as fait perdre assez de temps comme ça !
Moi : ! »
Alors qu'il allait se retirer, je sentis mon corps bouger tout seul, ce dernier se précipita vers lui. Il était hors de question qu'il s'en aille aussi facilement. Il devait savoir ! M'emparant de ses deux mains tout en enlaçant mes doigts avec les siens que j'attirais vers moi je me senti comme pousser des ailes à l'instant même ou mes lèvres allèrent se poser sur les siennes. Les yeux fermer j'espérais qu'une chose, s'était qu'il me rende mon baiser aussi passionnément que le mien. Lorsque j'ouvris les yeux je le vis comme choqué de mon acte et à voir son expression il ne comptait pas me le rendre....
