Nuit froide

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Là où la nuit et les ténèbres n'existent pas,
Où les esprits translucides ne vivent même pas
Faute des réverbères aveuglant les sous-sols.
Au bout des quais et de la station Gambetta,
Elle était là, à quelques mètres de toi,
Le regard gris et des cernes couleur pétrole.

Cette fois, j't'en prie, fais pas le con, retiens la,
Tu vois bien dans ses yeux que ça ne va pas,
Même ses jolies pupilles en deviennent folles.
Toi aussi, tu ne te remet pas de son sale état.
Alors, seul le bruit irréfléchis de tes pas
Se fait très timidement entendre, frivole.

Puis, enfin, s'ajoute le son d'son coeur, qui bat
Situé, maintenant, un p'tit peu trop près de toi
Alors tu penses "pourquoi, encore, mes poumons s'affolent?"
Mais tu sais, parfois, les mots ne l'expliquent pas.
Tout comme certaines réponses n'existent pas,
Qu'tu les cherches sobre ou après des verres d'alcool.

Mais si, même abîmé, son visage te charme, rapproche toi.
Si ses lèvres asséchées te tentent alors embrasse la.
On sait très bien que chacun de vous deux raffole
De ces sensations trop courtes qui vous envoient
Directement au dessus des gens et de leurs voix,
Jusque là où les papillons s'envolent,
À chaque fois.

________ ne me lâche pas _______

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⏰ Dernière mise à jour : Dec 30, 2019 ⏰

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