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Je m'appelle Yu, a l'inverse j'ignore mon nom, je suis née dans le laboratoire où je passe mes jours et mes nuits et donc d'où j'écris sans connaître mes parents.
tout les personnes ici m'appelle "hachi" qui se lit 8 en japonais, le monde dehors pour moi se résume aux moitiés de buildings, défoncés par les attaques aériennes toutes récentes d'il y a six ans, le 25/06/2065.
la guerre éclata d'abord dans la partie centre-est du monde, vers l'Allemagne la Pologne où encore la Russie mais s'en suivi ensuite l'Inde où dans un premier temps maintes groupes terroristes se formèrent, cette vague terroriste se décalage vers la Chine ensuite au Japon puis au Vietnam.
Gamin de cités
Savants fous
Kamikazes
Leurs points communs ?
On leur promet un avenir meilleur, la gloire d'un état nouveaux qu'eux qualifierons de supérieur.
et qu'ont ses gens, dites le moi ? Rien, ils se retrouvent piégés sans en être conscients dans une mascarades, qu'eux même ont organisée.
Conclusion:
L'homme est naïf, naïveté, ignorance et désespérance sont humaines, ce qui font d'elles des faiblesses.
Ces combats n'étaient que de petites frappes aériennes dispersées dans dans les pays cité ci dessus et organisé par la désespérance des ces personnes rêvant d'un monde meilleurs et persuadés que c'est ce qu'ils créerons
, à la base,
mais si je vous, dis uniquement à la base, c'est parce que tout cela a très vite dérapé au point d'atteindre son apogée environ trois mois après.
Au mois de septembre de la même année, les combats n'ont jamais été aussi violents, meurtrier et sanguinaires,
assassinats, viols, la population ne savaient plus ou donner de la tête, à qui faire confiance et surtout, à qui ne pas faire confiance.
C'est la que je rentre en jeu.
Je m'appelle Yu, rat de laboratoire, huitième expérience de ma section, huit d'une douzaine de jeunes en qui les groupes pharmaceutiques Antrax ont placé leurs plus profonds espoirs et leur plus grande haine.
Comme je l'ai dit, je ne peut pas, et ne pourrais sûrement jamais mettre des noms sur mes géniteurs, s'il y en a eu une jour.
Antrax collabore depuis maintenant une trentaine d'années avec un des laboratoires de Kyoto, gérer par un trentenaire du nom de miyuto shinto, un escroc aux yeux de la population nippon, aux miens y compris.
Quand "l'enfer des cieux", comme j'aime l'appeler avec deux ou trois autres jeunes de mon dortoir, a commencé j'avais 15 ans,
Depuis le 26/07/2065 jusqu'au mois de décembre de la même année, nous avons eu droits à 5 injections, de petites doses, d'une substances dont les médecins s'occupant de nous n'avaient pas le droit de nous parler, c'est la que j'ai fait sa rencontre.
To Shinto, fils de cet enfoiré et escroc, Mr Shinto.
Il ne lui ressemble en aucun points, 1m90 à vue d'œil, métalleux Rebel, doté de compassion, de sentiments et d'humanité, c'est une personne vive d'esprit, qui ne mâche pas ses mots mais Étant aussi quelqu'un de très posé, attentif, calme et surtout chaleureux, attachant même, et je crois que je ne m'étais jamais autant accroché à cet espoir comme je l'ais fait ce jour là.
To à toujours parler avec quiconque se trouvaient dans le labo, et à poser des questions physiques.
Je me souviens d'une fois jour de ma 4 ème injection,
Je déambulais, ombre de moi même, semblable à une personne sous emprise de drogue, état semblable à la léthargie.
Je le vis assis à une table,
stylo quatre couleur dans la main gauche,
ce détail m'a frappé,
il est gaucher,
ses parents sont droitiers,
je n'ai jamais compris ce concept d'écrire soit de la main gauche ou droite. Moi j'écris de mes deux mains.
C'est beaucoup plus pratique.
Un scientifique est entré, il c'est assis à côté de lui, puis m'a fixer.
Je n'ai pas compris sur le moment, j'ai mis un certain temps à comprendre que quelque chose clochait, et que cela s'agissait de moi.
La peur et l'incompréhension, le refus et le dégoût. Voilà les seules choses que je ressentait.
Mais qu'est ce que je fous la bordel !...
"Est ce tu as vraiment besoin de 4 murs d'hôpital, d'un blanc déprimant pour aller mieux."
cette question était devenue le fruit d'un monologue de plus en plus fréquent ces temps ci.
La réponse je la connaissait, ce n'était sûrement pas en restant ici que les choses s'arrangerait, sa, j'en était convaincue, et même en étant Stone comme un dauphin, personne ne pourrait me faire changer d'avis.
Mais malgré son regard insistant j'ai continué à marcher,
manquant de me faire de belles fractures au chevilles à de nombreuses reprises si des membres du personnel, au courant de ma prescription récente, ne m'avait pas rattrapé au vol.
Je les remerciait en souriant et en essayant de faire sortir quelques sons ,ressemblant plus à des vulgaires syllabes dépourvues de sens, qu'à de réels mots, mais cela ma pression artérielle bien trop basse m'empêchait de m'en rendre compte et de le comprendre ,
dialogue de sourd.
pour moi tout avais l'air normal, j'avais l'impression d'être retourner en arrière, d'avoir eu un flash-back,
j'avais six ans, un scientifiques me courraient après parce que je lui avait piquer une fiole contenant un liquide dont j'ignorais et j'ignore toujours le nom et la composition,
je riais,
je trouvais sa drôle,
pour moi je ne faisait rien de méchant. Puis je me souvient le voir m'attraper et me dire "tu riras moins quand tu l'aura dans le bras celui là".
J'ai du lui faire une tête toute étonnée, parce qu'il a seulement dit que je comprendrait sûrement plus tard, puis m'a lâché
Et puis.... Trou noir.
Je me suis réveillée alors qu'il faisait nuit, To se tenait debout les points serrés, mes oreilles sifflaient, mais malgrés sa je ressentait une certaine tension entre To et.... Je n'ai pas réussie sur le coup à savoir de qui il s'agissait,
une dispute,
ceci fut ma déduction, et quelques instants plus tard je compris qui était l'autre personne, battard de Shinto..
J'ignore encore la raison de leur dispute mais. Si ces deux là se trouvaient dans ma chambre au même moment, dire que cela ne me concerne pas serait foncer droit dans un panneau "sens interdit "en ayant en prime la tête baissée.
Pas manquée.
Pour ma cinquième et dernière injection de l'année, je me trouvait dans une des salles communes,
murs blanc bien sur.
La tête posée contre le carreau d'une fenêtre, jusqu'à ce que j'entende qu'on m'appelle.
"allez bouge toi, t'es attendue"
"t'a gueule, je bouge si je veux"
Eh meeerde...
Tout d'un coup je l'ai vu s'approcher un peu trop près de moi, m'attraper par l'épaule, manquant de me péter la clavicule au passage, il m'a traîner jusqu'à cette salle,
Mauvais cauchemar,
Douleur,
Léthargie,
Silence et paix.
Peut être pas si mauvais rêve au final
"et un trou de plus, je te jure que je vais finir par t'appeler la passoire"
Hilarant.
Je vous présente Wohsan, ou, "kyu" autrement dit neuf en japonais, il n'a jamais vraiment compris que la drogue était mauvaise,
de ce fait les éducateurs (étant scientifiques à temps partiels) l'ont plus d'une fois attraper à tenter de faire pousser des plants de canna dans sa chambre ou à se rouler des joints, mais visiblement pour lui ce danger la était inexistant,
"et moi par te confondre avec de l'herbe, si tu vois ce que je veut dire, hein Wohsan".
Et comme d'habitude, j'était une des rares et seules personnes a savoir pour l'herbe. Ce qui me valais les regards étonnés et de travers de certains, et amusé d'autres qui eux savaient parfaitement à quoi je faisait allusion.
La vie ici est une rengaine mise en mode replay infini ou les passes temps sont des séances à se faire piquer, à planer, uniquement pour un examen,
ou ont nous en-tête avec l'estime de soi, d'être un être humain normal,
Quel être, quelque que soit sont origine ou son espèce peut naître "normal" en période de guerre,
Leur supérieurs en font des armes, des adultes dans des corps d'enfants, sans même le vouloir, ou du moins c'est ce qu'il essaient de faire gober aux gens.
Dans le cas où ceci est normal pour vous,
Je pense que l'on peut retravailler cette définition.
Rectification, au fait, qui a dit que j'était parfaitement humaine ?
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nerve
Science FictionHistoire comparant l'innocence de l'ignorance à la réalité d'un monde en guerre, où de jeunes esprits se retrouvent utilisées dans une mutinerie. sans fin durant depuis presque un siècle