8 ans plus tard
Le petit garçon de 12 ans qui avait vu ses parents morts, agonisant dans le salon, est devenu un homme. Un grand brun ténébreux, qui a élevé sa petite sœur seul. Il a toujours refusé l'aide que leurs proches leur apportaient, pour lui tout n'était que mensonges. Depuis ce soir là, il n'a plus fait confiance à personne, mis à part Cali.
Ses statistiques font partit des plus hautes, avec une rapidité ainsi qu'une agilité hors norme. Grâce à quoi Théo a été recruté dans l'armée des Hommes, la filière la plus sélective existante. C'est l'élite, les plus doués dans tous les domaines réunis.Son but, retrouver cette fille aux yeux rouges. Le seul moyen, avoir accès à la base de données de toutes les puces du monde, et cette base de données se trouve entre les mains de l'armée.
Cali, quant à elle, n'a pas suivi les traces de son frère. Elle enchaîne les conneries, guidée par un groupe de "révolutionnaires" elle a déjà braqué une banque, attaqué un centre de recherche et torturé des jeunes. Théo arrive toujours à la sortir des galères et lui passe un savon, mais elle récidive.
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C'est l'aube, quand Théo est réveillé par un bruit, contre la fenêtre de sa chambre. Il se lève et ouvre la vitre, l'air frais le réveil, il regarde par dessus la rambarde de son balcon mais ne vois rien, à par la rosé du matin sur l'herbe verte. Il referme et se dirige vers son lit, quand il voit une ombre se dresser devant lui. Il s'arrête net, l'ombre devient une fille, cette fille. Les yeux rouges sang, elle le regarde. Elle est là devant lui. Après toutes ces années de questionnement, il s'était même demandé s'il n'avait pas rêvé d'elle. Cette fille est bien réelle.
Il utilise la reconnaissance faciale de la puce mais aucun résultat. Il pose alors à nouveau cette même question
- Qui es-tu ?
- Akame
- Hein? Peu importe, pourquoi tu es là ? Qu'est ce que tu me veux ?
- Tu peux nous aider, comme ta mère l'avait fait...
- Nous ? Comment ça nous ? Et tu connaissais ma mère ?
- Lisa était notre sœur humaine, mais la puce l'a détruite
- La puce? Nan c'est l'inada qui lui a fait ça
- Il y a beaucoup de choses que tu ne sais pas, tu as besoin de notre aide et nous de la tienne.
- Non je n'ai pas besoin de vous et de votre aide. Maintenant sors de chez moi, dit-il en s'approchant d'elle pour l'attraper par le bras, elle sors une dague et lui entaille la main.
Il recule immédiatement, sa main est en sang et la plaie est trop profonde pour la maintenir fermée.
- On peut t'aider à améliorer tes capacités...
- Je ne veux pas de votre aide !
Il attrape un sac qui était à ses pieds et lui jette dessus, elle disparaît et Cali toque à la porte de sa chambre
- Théo ? Ça va ? Je peux entrer ?
Le jeune homme ne répond pas et se laisse tomber à terre. Sa sœur entre et ferme la fenêtre quand elle s'aperçoit que la main qu'il tient fermement est ensanglantée.
- Qu'est ce qu'il s'est passé ?
- Si un jour tu vois une fille avec les yeux rouges, fuis et appelle moi OK?
- Quoi mais qu'est ce que...
-OK?!
- Oui... Mais...
- Je vais m'occuper de ma main, ne t'en fais pas pour moi. Il se lève et se dirige vers la salle de bain, Cali ne sait pas quoi faire, son frère refuse toujours son aide.Il sort la trousse de secours et applique un désinfectant. Il pose une compresse et tente de se bander la main mais sa sœur l'arrête, il faut recoudre, la coupure est trop large et profonde. Elle sort une aiguille qu'elle brûle avec un briquet pour la désinfecter. Cali recoud son frère sans anesthésie, mais il ne bronche pas, ce n'est pas la première fois qu'elle a besoin de lui administrer des soins.
Elle finit le bandage mais retient Théo
- Qui c'était ? Et c'est quoi cette histoire d'yeux rouges ? Demande-t-elle
- Une vielle connaissance et tu n'as pas besoin d'en savoir plus pour l'instant
- Si tu as besoin de mon aide ou de l'aide des révoltés, je te l'ai déjà dit n'hésite pas
- Ne t'inquiète pas pour moiLe jeune homme se prépare et va travailler. Aujourd'hui il est en patrouille dans la ville, les patrouilleurs servent plus à rassurer la population qu'à défendre quoi que ce soit. Il ne se passe jamais rien dans cette ville parfaite.
Théo est préoccupé par la réapparition de cette fille aux yeux rouges, Akame.
- Granthuor! Dit sont coéquipier en le poussant avant qu'il ne se prenne un poteau en pleine tête
- Qu'est ce que t'as aujourd'hui ? Ce n'est pas à ton habitude de ne pas faire attention...
- Une menace rôde dans la ville, répond Théo
- Une menace ? Quel genre de menace ?
- Je n'ai pas pu l'identifier... Tu sais si il y a des personnes sans puces ?
- Tout le monde a une puce, c'est l'héritage des survivants
- Pourtant elle n'en avait pas...
- C'est impossible, elle l'avait certainement dissimulée, depuis 20 ans que je suis dans l'armée, je n'ai jamais entendu parler de personnes sans puces
- Mais même dissimulé j'aurais dû trouver son visage dans la base de données
- Elle a peut être subit des opérations de chirurgie
- Les puces sont automatiquement mises à jour
- Tu as peut être rêvé de cette fille
- Et mon rêve m'a entaillé la main avec une dague en marylium ? Rétorque Théo en lui montrant sa main bandée
- Marylium ? Tu en es sûr ?
- Certain*shh shh alpha tengo uniforme shh alpha tengo uniforme*
- Attaque dans le 34eme arrondissement, le groupe d'individus est armé, ils n'ont pas été reconnu dans la base de données, à toutes les équipes en patrouille rendez-vous immédiatement sur les lieux. Fin du message.C'était un message provenant du lieutenant Karl de l'armée des Hommes, les deux jeunes soldats se téléportent dans le 34eme arrondissement. Il n'y a personne et aucun bruit jusqu'à ce qu'ils entendent le cri strident d'une femme. Théo se remémore la nuit où ses parents ont été assassinés, le même cri. Ils courent jusqu'au bout de la rue et vois des cadavres gisant sur le sol. Ils forment un cercle, au milieu duquel se trouve 5 personnes, en position de défense, ils tiennent des katana en marylium. C'est le métal le plus solide existant sur Terre, certains disent que les armes en marylium sont tellement légères, que lorsqu'on les utilise on pourrait se trancher la gorge par mégarde. Ils sont grands, les yeux rouges et leur musculature est plus développée que les gens de la ville, ils ont comme une armure en cuire mais les bras à l'air.
Les deux hommes lèvent leurs snipers et se mettent en position
- shh shh Granthuor, Waldere, abattez les sur le champs !
Les deux sont en position, *clac* ils arment leurs sniper, chacun leurs cibles, ils tirent plusieurs coups d'affilé chacun mais s'arrêtent. L'un des hommes passe devant le groupe et dévie toutes les balles avec ses deux katana, on dirait une danse tellement ses mouvements avec les lames sont fluides. Le bruit des balles contre les lames résonne d'un son aiguë.- Il les a toutes arrêtées comment c'est possible ? Demande Waldere à Théo
- Ce sont eux la menace dont je te parlais...-shh qu'est ce que vous foutez?!
- Ils les arrêtent toutes impossible de les atteindre avec nos armes actuelles! Répond Waldere à son lieutenantD'un coup ils détruisent leur formation et les attaques en combat rapproché. Ils s'en prennent plus particulièrement à Waldere mais Théo les en empêche du mieux qu'il peut. Ils neutralisent rapidement Waldere en lui entaillant les derrières de genoux. L'un des assaillant le tient debout en le tenant avec une clé de bras.
- Tu fais confiance à ce traître ? Demande l'homme qui le tient
- Oui, on est frère d'arme, ce n'est pas un traître
- Il est marqué, il ne te sauvera pasSoudain, Théo tombe à genoux sa blessure à la main vient de s'ouvrir, un étrange liquide sombre s'en échappe. Il retire son bandage, la plaie est comme entrain de pourrir.
- Granthuor comment elle était cette dague?! Demande Waldere
- Je... Je ne sais plus, elle avait une lame en marylium ...
- Est ce qu'il y avait des inscriptions sur la lame?!
- Akame... Dit-il tout bas
- Quoi ?
- Akame !
Théo se redresse d'un coup et ses iris marrons virent au rouge en quelques secondes.
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The Life We Dreamed
Science FictionLa terreur règne sur la Terre, l'humain a détruit son propre habitat. C'est en 3762 que l'apocalypse a commencé, depuis plus rien, plus aucun signes de vie, seul la nature tente de reprendre ses droits. Des éruptions volcaniques, déforment les conti...