Chapitre 2 - commencement

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Chapitre II – Commencement

Naruto était resté stoïque devant cette dernière phrase. Jamais dans ses rêves les plus fous il ne s'était vu vivre sous le même toit que la brune. Il glissa son regard vers cette dernière pour regarder sa réaction. Mais rien. Elle n'avait pas fait un seul geste. La crise passée, elle s'était juste tue, la voix de la mère de l'adolescent sonnant comme un glas. Elle était juste restait planté devant leurs parents le regard vide. Et soudain, elle bougea, comme un robot, sortant de la demeure. Il fut surpris de sa réaction. Il aurait imaginé qu'elle cri une dernière fois, qu'elle parte en claquant la porte comme elle savait si bien le faire mais non, elle n'avait rien fait de tout ça. Et le pire c'était que les locataires, c'est-à-dire eux, devaient emménager dans deux jours. Il soupira et salua la famille Hyûga avant de se diriger vers sa chambre.

Il s'affala sur son lit et ferma les yeux. Cette première journée, ou plutôt ces quelques heures, aux côtés de la jeune fille l'avait éreinté. Le fait de la voir aussi démolie l'avait rendu triste. Il avait vu l'état pitoyable de son amie d'enfance. Il avait vu son déclin et ça lui brisait le cœur, lui qui avait connu une Hinata si heureuse et espiègle, trouvant toujours un moyen de l'embêter, il se retrouvait maintenant face à une coquille vide. Et il en était salement atteint. Il ne pensait pas un jour voir la belle brune se détruire ainsi.

Elle n'était plus que l'ombre de ce qu'elle avait, un jour, été. Une illusion. Il voulait lui tendre la main. Et pourquoi ne pas être sa bouée ? La retrouver comme avant. Il voulait revoir la forte, mais joviale, Hinata. Il n'aspirait à rien d'autre. Il ouvrit ses yeux océan et se redressa d'un bond. Il allait devoir vivre avec elle, et il se promit de tout faire pour retrouver la petite fille qu'elle fut jadis, peu importait comment et le temps que ça prendrait. Il allait juste le faire. Et quand Naruto Uzumaki promettait quelque chose, ce n'était jamais des paroles en l'air.

Après cette promesse faite entre lui et lui seul, il se déshabilla, parti dans sa douche pour essayer d'oublier quelques instants tous les problèmes qui pointaient déjà le bout de leur nez pour ensuite aller dans son lit et se laisser bercer par sa douce chaleur. Dans deux jours il devra partir de son cocon familial et tout laisser derrière lui pour commencer une nouvelle vie. Et malgré le fait qu'il était un peu mélancolique, il lui tardait d'enfin prendre son envol et de pouvoir agripper dans son voyage la furie brune.

Dimanche comme prévu, il se retrouva avec la Hyûga devant leur nouvelle maison. Il n'en croyait pas ses yeux. Elle était énorme. Et il n'exagérait pas : la maison faisait au moins 200 m² et disposée de deux étages en plus du rez-de-chaussée et un garage y était installé aussi. De l'extérieur elle était déjà impressionnante. Elle était peinte d'un blanc cassé tirant sur le rosé et les volets étaient sobrement gris. Des plantes grimpantes habillé les murs et rendait le tout plus chaleureux. Il y avait dans l'entrée un porche surélevé où un petit banc trônait, entouré de deux gros pots de fleurs de chaque côté. Autour de la bâtisse un joli jardin englobait le tout, d'une pelouse douce et verte surpiquée de petites fleurs printanières.

A l'intérieur, la maison se composée d'un immense salon qui partagé son espace avec la cuisine toute équipée. Sur le fond, derrière une petite porte de vitre teintée, un petit WC y avait été installé. En continuant, en face de la porte d'entrée, caché par une arche, les escaliers en colimaçon. Les murs de toute la maison, hormis les chambres étaient couleur crème. En haut des escaliers, il y avait un WC sur la droite, Une salle de bain attenante et trois chambres de taille honorable. Au deuxième et dernier étage se trouvait un immense couloir qui donnait sur un baie-vitrée renvoyant au paysage de la ville – La maison étant sur les hauteurs de Tokyo. Des canapés y avait était disposé afin de profiter de ce moment et deux autres chambres s'y trouvé, ayant, elles, une salle de bain chacune.

Ennemis ou peut être plus [réécriture 2023-2024]Où les histoires vivent. Découvrez maintenant