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Chapitre 2

Pendant ce temps, notre patron, était derrière son bureau et plus précisément sur son portable.

Le patron était un homme mince et de taille moyenne. Il a des cheveux noir et blanc, donc assez gris, levé et court. Il dégageait une certaine intelligence et un certain charme.

Marc entra en souriant chez le patron.

"- Bonjour monsieur, je suis venu vous prévenir que madame Wilders prend des pauses très répétitives , disait t-il toujours en souriant.
- Ah, monsieur Dujardin! J'ai une mission importante à vous confier.
- Ah bon?
- Oui! Suivez moi."

Le patron se leva et Marc le suivait. Il entra dans le bureau d'Elena en poussant la porte très très fort.

"- Bonjour madame Wilders! Content de vous voir, dit-il avec un sourire.
- Bonjour monsieur, je sais que mes pauses sont...
- Non non, ne faites pas attention à ça, dit-il en la coupant."

Marc regardait le sol, triste de se faire autant ridiculisé.

"- Car vous ne prendrez plus de pauses."

Il jeta un flingue à Marc.

"-Monsieur Dujardin, je vous donne l'honneur de tuer votre pire ennemi. Après ça, apportez moi un café en remerciement. "
Marc regarda son pistolet apeuré. Mais il ne savait pas ce que moi je pouvais ressentir.

"- Mais...mais...dit-il désespérément en me regardant.
- Monsieur Dujardin, c'est un ordre.
- Écoutez! Je peux tout vous expliquer monsieur! Je fais des pauses car...
- Ça suffit madame Wilders! Vous savez quelque chose que personne ne doit savoir. Vous ne pouvez plus vivre. Monsieur Dujardin, allez y."

Marc fixait son flingue toujours avec frayeur.

"-Monsieur Dujardin! Vous avez tué plein de criminels et d'assassins, c'est quoi votre problème?!
- Je...peux pas faire ça..."

Alors, le patron prit le flingue. Je ressentis la plus grande peur de ma vie à ce moment. Je ne savais pas comment fuir où comment lui dire de me laisser en vie. Alors, je décidais de sauter par la fenêtre.

Avoir une balle dans ma tête par Mark ou le patron était inacceptable.

J'ai donc sauté.

Marc était immobile et choqué.

"- Vous me devez deux cafés monsieur Dujardin. Mais bon, on est arrivé au but et c'est tout ce qui compte.
- Comment... vous...avez...pu...faire...ça...
- Vous n'avez pas le droit de connaitre ce genre de raisons monsieur Dujardin, c'est top secret."

Marc avait les yeux grands ouverts et ne pouvait plus prononcer un mot. Il avait même des larmes aux yeux. Le patron le fixa.

"- Vous savez quoi monsieur Dujardin, je vous pardonne. Je ne savais pas que vous aimiez tant madame Wilders, cette tache a dû être plus dur pour vous. Je vous laisse seul alors. "

Le patron sortit de la pièce satisfait.

Marc essaya de se calmer et regarda le sol silencieusement, en faisant une grimace. Il n'arrivait pas à croire que sa collègue, qu'il taquinait depuis lomgtemps, venait de mourir . Malgré qu'il l'embetait tout le temps, il ne lui aurait jamais tiré une balle dans la tête.

Le patron s'asseya sur sa chaise de bureau où il commença à rédiger un rapport sur la mort de Elena. Il écrivait souvent des rapports, beaucoup de criminels étaient tués lors des missions. Mais rarement des membres de la CIA.

Ceux-ci étaient tués s'ils savaient des informations cachés aux publiques. Et c'était exactement ce qui s'était passé avec Elena. Du moins, c'est ce que le patron et Marc croyaient.

Marc était resté une heure entière immobile à penser. Après, il s'était déplacé au bureau du patron.

"-Monsieur, j'ai quelque chose à vous annoncer, enfait...
- Attendez monsieur Dujardin, dit le patron en le coupant, je vous annonce que je vous laisse le monopole de prendre le bureau de madame Wilders et vous pouvez utiliser la pièce comme vous le voudrez! C'est un petit cadeau pour me racheter en quelque sorte sur votre amie... sinon, qu'est-ce que vous avez à me dire?
- Euh... rien... laisser tomber. Mais merci."

Il sortit en vitesse du bureau.

Il réfléchissait beaucoup. Le fait de laisser le patron s'en tirer aussi facilement alors qu'il venait de tuer quelqu'un d'innocent était une manière de lui laisser le temps de réfléchir à une vengeance.